Ne jamais croire que c'est perdu, ne jamais croire que c'est gagné...
04 décembre 2008
Poésie catholique en musique
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02 décembre 2008
L'invention de la solitude
Il y a quelque chose de L'Etranger dans le héros de ce roman là : professeur de latin de 54ans, vieux garçon à la vie définie, bornée, à la solitude érigée en évidence. Tout semble aller bien... peu d'ambition, peu d'émotions, mais jusqu'ici, tout va bien.
Et puis, il ressent quelque chose, comme une impatience, qui l'empêche de dormir paisiblement et de profiter des seules vacances prises depuis des années. Un autre homme, Timar, lui enseigne qu'il souffre de "solitude coupable". A cela, hormis le desespoir, il n'y a que deux remèdes : l'amour ou Dieu.
Le héros ne s'en inquiète pas, rentré chez lui, tout semble redevenu "reglementaire", il décide de se mettre à la retraite à la fin de l'année et il découvre sans trop d'appréhension sa nouvelle classe de terminale, niveau qu'il n'avait plus eu de puis longtemps...
Je ne raconte pas la suite, mais ce récit, présenté sous forme de journal, m'a énormément plu. Jusqu'au bout, le héros se met à distance, se dissèque avec froideur, observant ses réactions comme s'il s'agissait d'une réaction chimique ou d'une traduction à effectuer. Aucun pathos, mais la description terrible et froide d'un homme bousculé soudain dans sa non-vie, destabilisé, ne se rendant compte de l' évidence qu'en dernier, quand il n'a plus aucun choix.
Extraits:
" C'est un peu comme la soif, cette nervosité. Ou comme lorsqu'on a froid et qu'on n'arrive à se rechauffer nulle part. Ou comme l'insomnie. Ou encore comme la faim. Je ne sais pas. Parfois, il y a des jours où je ne ressens rien, comme si la chose se terrait quelque part. Puis, de façon inattendue, ça me surprend. J'ai observé que parfois mes mains se mettent à trembler. Ou encore j'ai l'impression que ma bouche est envahie par la salive. Parfois ça dure des heures. A la fin de la troisième semaine, j'ai fini par me décider à partir."
" Si j'avais de la religion, je pourrais aimer Dieu. Il y a beaucoup de gens qui s'immergent dans l'amour de Dieu et dans une vie fondée sur le respect de ses commandements. C'est l'essence même de leur existence. C'est très confortable et apparemment, tout à fait satisfaisant. (...) Cependant je dois avouer que je ne me sens pas proche de Dieu. Celui qui a de la religion, ce sentiment l'envahit complètement. Moi, non.
Aujourd'hui, j'ai pensé à la misérable condition de l'être humain. Sa quête d'amour l'amène à examiner pareillement l'achat d'un chien et la croyance en Dieu. Il semblerait que Timar ait raison. On ne peut vivre sans aimer."
30 novembre 2008
Du rythme ,du rythme ,du rythme
Yo à tous les brothers et sisters dans la place ; spéciale dédicace à tous les quartiers (11e arrdt , Montgeron, Alfortville, , Montrouge,....) . Big up Histoire Géo . Les Tilleuls réprésentent
Ps ; c'est Assassin dans "l'Odyssée suit son cours "
29 novembre 2008
Entre chiens et loups : la passion selon Cyril
Le hasard (?) a fait que j'ai loué et revu ce film hier soir.
1992 : j'avais 18 ans, première année de fac, poètes maudits en pagaille sur les rangs, et puis ce film sort, et on se met à me dire "qu'est ce que tu ressembles à la fille Bohringer" (cheveux longs, frange, étudiante en lettres), et puis je suis amoureuse, dépendante, alors ce film est un coup de poing cette année là.
Jean a 30ans, c'est un homme qui couche avec des hommes, qui couche avec des femmes, qui filme mieux les gens qu'il ne les aime... Puis, il rencontre Laura , il pense un moment qu'il ne va pas mourir. Tout est exacerbé, puisqu'il est séropositif, que la trithérapie n'existe pas, alors l'épée le fait croiser des ombres sur les quais, vivre très vite, et en parallèle (césar du meilleur montage), il perçoit cela, cette passion, celle qui permet de se resituer sur terre.
En 1992, je pleurai pendant presque tout le film.
En 2008, je souriai parfois aux jeunes habillés comme Indochine 1ere période qui écoutent des Walkmans à cassette et téléphonent avec des appareils attachés avec des fils. Et puis, je me rendis compte que j' étais plus à distance, que les pleurs, les cris qui sont (presque) l'unique moyen de communiquer dans ce film me mettent mal à l'aise. J'ai attrapé un regard d'adulte. Je n'aime pas trop ça.
Mais bon, je ne vais pas finir là dessus. Il y a des moments suspendus, sur la plage, au bord de la Seine, et surtout la fin du film : Jean regarde un paysage qui ressemble au bout du monde. Et il se sent à sa place. "Je suis dans la vie".
27 novembre 2008
C'est du lourd
Je n'étais pas pressé alors je me suis garé.
26 novembre 2008
Désolé pour la poussière (titre de Miossec)
Comme beaucoup de dépravés de ce monde, je l'aime bien : égocentré, cynique, aspiré par l'insatisfaction chronique et la blondeur des jeunes filles, critiquant sans donner toujours d'arguments valables, crachant dans la soupe quand il en est au caviard...Bref.
En tant qu'écrivain, je l'aimais moins, trop enfant gâté peut-être... Et puis, j'ai lu "Windows on the Word" qui m'a troublée et même fait pleurer.C'est rare pour un livre de mec superficiel. Alors j'en ai lu d'autres. Tous, en fait, comme quand je veux un avis....Celui-ci, c'est le dernier. Un livre qui va crescendo. Octave (le même que pour 99francs), est chargé de trouver de nouveaux visages pré-pubères pour représenter la marque L'Ideal (et donner envie à la ménagère de moins de 50 ans de récupérer des seins durs à peine poussés et des hanches non formées). Il décrit sa quête comme une quête religieuse dans la Russie à peine sortie (?) de la dictature. Tout cela parait léger, et pourtant, souvent, on grince des dents, on rit jaune. A vous de voir, ensuite, si son style sous exctasy vous convient.
Extrait:
"Comment veux-tu tomber amoureux alors qu'en Russie le romantisme a été sévèrement puni? Ce qui est mort en 1991 n'est pas seulement l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, mais aussi la crédulité humaine. La conséquence du communisme,c'est l'impossibilité de l'engagement, dans quelque domaine que ce soit, politique ou personnel. Et cette défaite ne concerne pas seulement la Russie mais le monde entier. L'hédonisme est l'idéologie des gens qui n'ont plus d'espoir. Toute chimère est désormais interdite. La mondialisation fait de nous des techno-consommateurs pessimistes et résignés. L'amour est un rêve prohibé, comme tous les autres rêves, à part les crédits revolving. Le XXIe siècle ne se remettra pas d'avoir ridiculisé le lyrisme."
Mort ou vif
25 novembre 2008
Encore une page de Pub ...
Je vous en fait part.
Dailymotion - Berry 'demain', une vidéo de CasaDeBerry. berry, demain, mademoiselle, yoann, clip
23 novembre 2008
Miscellanées

22 novembre 2008
Le blond...
Allez voir ce petit mec qu' un jour , j'ai croisé sur mon chemin.
Je vous laisse un aperçu vidéo (tout petit) de ce qu' il fait.
On voit assez mal, et je vous conseille, à la nuit, de faire un détour sur le parvis de Notre-Dame...
Là ou passe la petite dame.
Le garçon est humble et talentueux.
Un jour, il me céda, pour une modique somme d' argent, deux boules de "cristal".
Une grande et une petite... ... ...
YouTube - Alex - Gagnant Incroyable Talent 2008
Pas mal l'idée... mais cela va finir en justice

21 novembre 2008
Citation du jour
20 novembre 2008
Jeu de main...

Je préfère poser ma main sur ta tête...
Ma main me dit que ton activité cérébrale est intense...bizarrement intense.
Plus dense en tout cas que le vide intérieur de ce ballon, qui tient effectivement dans ma main.
Jamais je ne mettrais ta tête au panier...
Plaisir intense de tous vous croiser.
La perle du jour...
19 novembre 2008
Pour les connaisseurs...
Il semblerait que cette chanson, interprétée en duo avec Patachou, soit la première composition du grand Georges.
Et pour ceux qui s'intéressent aux chansons de Brassens, voici un site d'analyse de ses textes, une vraie mine d'or.
Partageons, partageons...
14 novembre 2008
âge tendre
J'avais beaucoup entendu parler de cette auteure, fort respectée par "le milieu" littéraire. Ce roman, prix Goncourt des lycéens 2005 (année de toutes les promesses de rendez vous), débute assez simplement : un enfant allemand,plutot heureux, vit entre une mère assez discrète et un père charismatique et respecté, chanteur à ses heures perdues, figure paternelle qu'il admire beaucoup et dont il cherche à attirer le regard. Assez classique, donc.
Puis, l'auteure insère des chapitres intitulés "fréquence" ou "résonnnance", entre ceux plus nombreux appelés "fragment" et on se rend vite compte que le roman est composé comme une partition, que les souvenirs se mêlent, se demêlent, qu'il y a une véritablement musicalité, une recherche sur l'acte d'écrire qui rebondissent l'une sur l'autre grâce à ce personnage éponyme.
Magnus est en fait le nom d'un ourson à l'oreille curieusement brûlée (quand est ce arrivé?) et l'enfant, dès le début du roman, se rend compte que son père est médecin dans un camp, réputé pour son "zèle", et que lui même a une histoire plus touffue qu'il ne le croit. Au fil des rencontres, il va se fabriquer une histoire...et l'auteure la sienne, sans volonté aucune de faire du romanesque.
Exercice difficile pour livre exigeant.
Extraits :
" Magnus attend hors de la chambres, il n'a pas cherché à y revenir. Un grand vide se creuse en lui au fil des heures. Il ne pense pas, il ne ressent rien, sinon un drôle de froid qui ondoie discrètement dans sa chair. Il n'est ni patient, ni impatient, il est là, simplement, là comme un funambule faisant la pause au mileu de son fil tendu au-dessus d'un désert.Il lui faut beaucoup d'immobilité pour garder l'équilibre."
"Ici commence l'histoire d'un homme qui... Mais cette histoire échappe à tout récit, c'est un précipité de vie dans le réel si condensé que tous les mots se brisent à son contact. Et même si on trouvait des mots assez drus pour résister, le récit, venu en temps décalé, passerait pour une fiction insensée."
Maikeskessai ?
13 novembre 2008
Dans la peau de Madame A.
Quizz du dérapage
Malheureusement, il y a contagion, on a l'impression que tout est permis.
Qui a dit? Où et quand?
1-"Les candidats de couleur n'ont pas été élus parce qu'il n'avaient pas le niveau de l'élection". (Réponse à la question, pourquoi aussi peu d'élus noirs en France? )
2-« A quoi sert-il d’expliquer à nos enfants que Vichy, la collaboration, c’est une page sombre de notre histoire, et de tolérer des contrôles fiscaux sur une dénonciation anonyme, ou des enquêtes sur une dénonciation anonyme ? » Amalgame très osé de ????
3- "C'est extrêmement réjouissant de savoir que l'on promeut en effet des formes nouvelles de sexualité dans l'école et qu'on combat en même temps la pédophilie… Il y a quand même un moment où il faut savoir sur quelles valeurs on s'arrête..." à propos de la volonté du ministre de l'éducation d'inclure davantage la lutte contre l'homophobie dans l'enseignement , notamment dans la sensibilisation aux discriminations.
4 - "Dans cette équipe (de France), il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks"
12 novembre 2008
Qu'est-ce qu'on rigole...
A la question "qu'est-ce qu'un budget prévisionnel ?", [euh oui, je suis sur une partie hautement intéressante du programme], un gentil bambin répond:

Et là, je doute...
de ma pédagogie,
de ma diction,
de la capacité qu'ont mes élèves à assimiler ce que je dis
de l'intérêt de se lever le matin quoi...
Non, à aucun moment je n'ai pensé rejeter la faute sur vous, majorité loquace et lettrée, membres de ce blog! enfin, je me pose des questions.
Grève importante le jeudi 20 novembre !
Ce mouvement aura lieu alors que 21 organisations du secteur éducatif, parmi lesquelles toutes les fédérations d'enseignants, appellent une semaine d'action dans toute l'Education nationale entre le 17 et le 21 novembre avec un "temps fort de mobilisation", le 20 novembre.
"Alors que la rentrée 2008 s'est déroulée dans des conditions matérielles très difficiles pour l'ensemble des établissements du second degré, le projet de budget 2009 ne peut que renforcer l'inquiétude des personnels", écrivent les huit syndicats, parmi lesquels la FSU, le SE-UNSA ou encore la CGT dans un communiqué commun diffusé vendredi. Le SGEN-CFDT appelle également à cesser le travail ce jour-là.
"Les collèges, pourtant en augmentation démographique, subiront les plus fortes suppressions d'emplois. Les lycées et les lycées professionnels ne seront pas épargnés. De surcroît, les diminutions programmées du nombre de places aux concours de recrutement et des moyens de remplacement annoncent un recours massif à la précarité", poursuit le communiqué.
"Alors que le Parlement délibère sur la loi de Finances 2009", les syndicats "dénoncent des perspectives budgétaires qui vont nuire gravement et durablement aux élèves et aux enseignants. Le gouvernement entend mener une politique pilotée et contrainte par un budget en régression et une logique de réduction de l'offre de formation, en particulier dans la voie professionnelle".
La suppression de 13.500 postes est prévue au budget 2009 de l'Education, après 11.200 suppressions en 2008.
Les syndicats dénoncent également "des attaques répétées contre le paritarisme et le droit syndical" et "appellent à la grève dans les collèges, lycées et lycées professionnels le jeudi 20 novembre".
(AP, 11 novembre 2008)
11 novembre 2008
Sarko me rend parano!
Chocolat miam miam

PS: Pour être très précis, il n'y avait pas que la police israélienne, il y avait aussi l'armée...

PPS: Comparez avec l'uniforme de la police israélienne ci-dessous. Remarque, j'ai rien contre ceux à la liqueur non plus...

Sacrée bagarre à Bethléem
Comme c’est leur responsabilité après Noël, Les prêtres grecs orthodoxes se sont attelés au nettoyage des murs et des plafonds du lieu saint. Ils ont donc installés des échelles empiétant de fait sur la partie de l'église contrôlée par les Arméniens, provoquant leur courroux.
Pendant plus d'un quart d'heure, une cinquantaine de religieux en robes noires se sont affrontés en hurlant à coups de balais et de barres de fer dans un chaos indescriptible, avant que n'intervienne la police palestinienne pour séparer les belligérants. Les sept blessés ont été évacués vers l'hôpital le plus proche.
La basilique de la Nativité à Bethléem, ville de naissance du Christ, est soumise à un strict statu quo régissant les responsabilités des Eglises grecque-orthodoxe, catholique et arménienne. L'espace y est rigoureusement réparti tout comme les horaires de prières. Une sacrée organisation.
ALLEZ EN PAIX MES CHERS FRERES ET SOEURS
Palin en 2012?

Y a-t-il quelqu'un pour claquer cette porte?
Elle était, comme on dit à un battement, de coeur de la présidence. Froid dans le dos...
La bataille idéologique ne s'est pas achevée le 4 novembre!
10 novembre 2008
Il n'y a pas d'âge pour avoir des antisèches...
09 novembre 2008
La lutte du "bio" contre la malbouffe...
http://www.terre.tv/indexvod.php?case=1&ref=00151
08 novembre 2008
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
j'avai
tu as
il ont
nous avons
vous avez
ils onent
Keski serait-il dans le coup?
07 novembre 2008
balance ascendant verseau
06 novembre 2008
La courbe du bonheur
" le sentiment de bien-être décroit jusqu'à la quarantaine avant de connaître son apogée entre 65 et 70 ans, période à laquelle on a révisé ses attentes, acquis de l'expérience et de la sagesse" .
Je ne suis pas sûre d'avoir envie d'exprimer ce que cette phrase m'inspire
Mais j'avais envie de l'offrir à votre réflexion, tout simplement.
Hommes et femmes inégaux devant les bactéries
"Ce qui est vraiment étonnant, ce sont les variations entre les individus et aussi entre les deux mains de chaque personne", note Rob Knight, l'un des auteurs de cette étude.
"Le nombre même de types de bactéries détectées sur les mains des participants a été une grosse surprise, tout comme la plus grande diversité de bactéries trouvée sur les mains des femmes", relève le directeur de l'étude, Noah Fierer.
Les deux hommes sont professeurs assistants à l'université du Colorado, le premier en biochimie, le second en écologie et biologie de l'évolution. Ils ne s'expliquent pas avec certitude cette différence entre les sexes, avançant l'hypothèse que cela pourrait être lié au fait que les hommes ont la peau plus acide que les femmes.
Rob Knight évoque d'autres facteurs qui pourraient jouer un rôle: la transpiration, les hormones, la production des glandes sébacées, l'épaisseur de la peau, la fréquence d'application des crèmes hydratantes et autres cosmétiques.

Selon lui, les femmes pourraient aussi avoir davantage de bactéries sous-cutanées, plus difficiles à laver. Quant à savoir si les garçons devraient s'abstenir de tenir les filles par la main, il estime que "ça dépend de la fille"...
"La vaste majorité des bactéries que nous avons sur le corps sont soit inoffensives soit bénéfiques", rappelle Rob Knight. "Les bactéries pathogènes constituent une infime minorité".
Pour l'étude, les chercheurs ont réalisé des prélèvements sur les paumes de 51 étudiants, soit 102 mains. Ils ont analysé les échantillons grâce à un nouveau système capable de détecter l'ADN des bactéries.
Ils ont identifié en tout 4.742 types de bactéries mais seulement 5% de ces bactéries étaient présentes sur toutes les mains. Chaque paume abritait en moyenne 150 types de bactéries, selon leur étude publiée lundi dans l'édition en ligne des Comptes Rendus de l'Académie nationale des Sciences.
Non seulement les types de bactéries sont très rarement les mêmes d'un individu à un autre, mais aussi d'une main à l'autre. Sur une même personne, la main gauche et la main droite n'ont que 17% de types de bactéries en commun.
Divers facteurs pourraient expliquer la différence entre la main dominante (la droite chez les droitiers, la gauche chez les gauchers) et l'autre main: la production sébacée, la salinité, l'hydratation ou encore les surfaces touchées par l'individu, souligne M. Fierer.
Pour en savoir plus, les chercheurs aimeraient répéter l'expérience dans d'autres pays, où à chaque main correspondent des tâches spécifiques.
Leur étude a identifié les différents types mais pas le nombre total de bactéries sur chaque paume. Tout en rappelant l'importance de se laver régulièrement les mains, MM. Fierer et Knight ont remarqué que cette opération d'hygiène ne suffisait pas pour éliminer toutes les bactéries, en tout cas pas de la façon dont les étudiants-cobayes l'ont fait.
(Associated Press, 6/11/08)
05 novembre 2008
Ca, c'est fait.
28 octobre 2008
Cruel summer
Si j'écris cette note ce matin, c'est simplement parce que la coïncidence entre la chanson et le film m'y a poussée.
Je ne sais pas trop quoi en penser, à vrai dire. Comme d'habitude, j'ai parfois du mal avec les changements d'avis des personnages, parfois d'un plan à l'autre, avec l'ironie perpétuelle qui flirte avec la caricature, avec les clichés proposés comme des règles de vie qu'on ne peut éviter (le mari en prend pour son grade...).
Alors oui,le réalisateur se fait plaisir, filmant avec volupté les trois actrices pulpeuses, s'offrant même le luxe d'un baiser saphique entre les deux bombasses,et l'acteur, avec ce film, n'est pas loin de supplanter James Bond à la place d'"homme le plus sexy de la planète" (et semble bien s'en amuser...), mais la boucle finale bouclée nous laisse sur notre siège, sans réel espoir de bonheur possible.
Insatisfaction ou frustration, merci bien. Reste le plaisir, à deux, à trois, à plein, au soleil, sous les arbres, tout seul avec un stylo ou un pinceau à la main. Je crois que je vais garder cela, finalement.
27 octobre 2008
ni queue ni tête
" Au moment où elle s'assit, on vit ses fines jambes pâles ; ses bras étaient les répliques de ses jambes, mais en bras."
(au XIXe) "A travers sa robe moulante, on voyait qu'elle avait la ligne, ses cheveux noirs étaient brillants comme les miens."
"Elle avait les cheveux blonds et une petite bouche fermée... On voyait dans son regard une incertitude et surtout une femme en dépression."
Hey, dois-je m'inquiéter???
26 octobre 2008
Vise pas ta grotte maya
Interprétation libre de l'hymne de l'Union soviétique. Pour les vraies paroles, c'est ici.
24 octobre 2008
Keski zéro, la géographie un
Keski ne se souvient pas de la ville qu'ils vont visiter pendant le film...
Keski m'assure qu'Oviedo, c'est près de Barcelone...
Comme disent les élèves...SALADE! TU MITONNES!

Même la patate aurait fait mieux (Bon rétablissement au passage).
22 octobre 2008
Violence sonique ou le retour du vrai métal
PS : je vous encourage à visionner le documentaire Some kind of monster (passé il y a quelques temps sur ARTE)
21 octobre 2008
ombre et lumière
Huitième roman d' Eric Fottorino (qui, quand il s'ennuie, est directeur du Monde), Baisers de cinéma avait tout pour me plaire : prix Fémina 2007, une couverture en clair-obscur, et en exergue, une citation de Falaises d'Olivier Adam (que j'aime d'amour, comme chacun sait) :
" Le sens caché de ma vie aura été de fuir un père présent et de chercher sans fin une mère disparue."
Le héros (fictif, cette fois-ci)est un parisien qui a réussi, fils d'un directeur de la photographie qui a passé sa vie à chercher l'éclairage parfait, la lumière sous toutes ses formes, et d'une mère inconnue, qu'il ne cesse d'essayer de retrouver à travers les photos des grandes actrices de la deuxième moitié du XXe siècle.
Hommage au cinéma, recherche de l'origine , amour ambigu et dangereux avec Maylis (oui, Chemato,je sais), ce roman, sous un autre angle, rejoint celui dont j'ai parlé précédemment, en plus fluide, en mieux "éclairé", en plus féminin, pourrais je dire.
Extrait :
" Vers la fin de sa vie, Jean Hector avait poursuivi sa recherche des sources de lumière. Sur des feuilles volantes annotées de sa main, il décrivait ainsi comment il avait constitué un véritable élevage de papillons qu'il enfermait dans une petite serre ajourée aux parois de tissu. Il se procurait par correspondance des espèces aux ailes bleues qui émettaient un éclat semblable à celui des diodes luminescentes(...) Mon père avait appris que les ailes de ces papillons captaient la lumière du soleil grâce à de minuscules miroirs et la restituaient dans l'obscurité, promenant un mystérieux halo bleuté qui trouait le noir. Son dernier carnet de tournage racontait comment, pendant une scène de nuit, il avait lâché deux beaux morphos et un azuré au-dessus des comédiens, leurs visages s'éclairant alors dans l'intemittence des battements d'ailes.
C'est la magie de ce bleu qui l'incita sans doute à basculer du noir et blanc vers la couleur (...)"
19 octobre 2008
roman des origines
Je connaissais déjà ce dernier pour L'Adversaire et la Classe de neige, deux romans dans lesquels on retouve des situations innommables où l'homme sombre dans la folie. Celui-ci se présentait davantage comme un roman autobiographique : un écrivain, Emmanuel, commence un roman, un documentaire et une histoire d'amour simultanément.
Au début, on est un peu déconcerté, on cherche le lien entre ce grand-père russe qui plane comme un fantôme au-dessus des têtes, les visites à Kotelnitch (bled paumé et dramatiquement triste), l'amour avec Sophie, l'écriture fantasmée et réelle... Et puis, finalement, on se rend compte que l'écrivain lui-même cherche le lien, le déclic qui lui permettrait de résoudre l'énigme qui fait de lui ce qu'il est, afin de pouvoir s'en affranchir, que toutes ces facettes de sa propre vie puissent (re)devenir indépendantes les une des autres.
Finalement, j'ai aimé, c'est complexe, psychanalytique, on reconnait la plume d'un écrivain parisien déchiré entre un existentialisme mondain et une envie simple d'être heureux.
Extrait:
"C'était à la piscine, en vacances, au soleil. Je devais avoir cinq ou six ans, j'apprenais à nager. Tu étais assise, toi, à l'extrémité du bassin, sur les marches, les pieds dans l'eau, et tu ne me quittais pas des yeux pendant que je prenais ma leçon. Tu portais un maillot une pièce à rayures noires et blanches. Tu étais jeune, tu étais belle, tu me souriais. Traverser le bassin, cela voulait dire aller vers toi. Tu me regardais approcher, et moi, le menton hors de l'eau, la main du moniteur sous le ventre, je te regardais me regarder et j'étais incroyablement fier et heureux de m'approcher de toi en nageant, d'être regardé par toi en train de nager;
C'est étrange, mais parfois, en écrivant ce livre, j'ai retrouvé cette sensation inoubliable: celle de nager vers toi, de traverser le bassin pour te rejoinde."
18 octobre 2008
FantasticMachine
Les petites billes musicales que vous découvrirez là...c'est un peu comme la valse des points qu'on vous attribut professionnellement...sauf que celles là me font vibrer, et un peu déconnecter...beaucoup.
Inventeur, musicien...j'aurais aussi aimé être cela.
Enseignant je suis.
Manifestant du dimanche occasionnellement, pour faire changer les choses de tous.Et boire des coups contestataires avec les potes. Essayer, tout du moins.
Je sais...je suis lourd...
Bon W-E à tous. Je veille sur vous. Mon efficacité est minime, mais je veille...à distance.
ps: je ne suis pas un chiffre...
Dailymotion - FantasticMachineAV, une vidéo de metheman4ever. wow, amazing, fantastic, machine, av
17 octobre 2008
des infos, mais bon, pas super intéressantes
Echelon Note minimale Note maximale Moyenne
1, 2 et 3 30 33,3
4 31 36 34,2
5 33,5 37,5 35,6
6 34,5 38,5 37
7 36 39 38
8 36,5 39,5 38,7
9 37 40 39,1
10 38 40 39,3
11 38,5 40 39,6
Note de service 91-033 du 13/02/91
Notation pédagogique: Une grille commune est censée harmoniser celle-ci. Elle est attribuée par les IPR après inspection et n'évolue donc qu'au rythme de celles-ci, ce qui pose des problèmes dans certaines disciplines. Elle ne peut faire l'objet d'un recours, mais il est possible de solliciter une nouvelle inspection qui la modifiera éventuellement. Voir ci-dessous la grille commune à toute les matières.
Grille nationale de notation pédagogique des certifiés
Echelon Note minimale Note maximale Moyenne
1, 2, 3 et 4 32 47 39,5
5 33 48 40,5
6 34 49 41,5
7 35 50 42,5
8 36 51 43,5
9 38 53 45,5
10 40 55 47,5
11 42 59 49,5
L'avancement de carrière pour les certifiés se fait par changement d'échelon au grand choix (30% des promouvables), au choix (50% des promouvables) ou à l'ancienneté . Sont prises en compte les notes administrative et pédagogique.
Tableau des barres* 2006-2007 :
Echelon Note Grand Choix Note Choix
4 au 5 76.00 né le 18/07/1974
5 au 6 78.50 né le 05/06/1975 75 né le 20/05/1970
6 au 7 81.00 né le 23/01/1973 77.40 né le 02/01/1973
7 au 8 83.00 né le 15/12/1968 79.5 né le 12/04/1950
8 au 9 84.50 né le 18/03/1970 81.30 né le 07/01/1956
9 au 10 87.80 né le 07/08/1966 83.20 né le 03/12/1954
10 au 11 89.00 né le 10/10/1962 84 né le 16/05/19527
* Le Rectorat a décidé de modifier le critère pour départager les éventuels ex aequo : jusqu’alors c’est la date de naissance (au bénéfice des plus âgés) qui était prise en compte. Maintenant, en cas d’égalité de barèmes c’est ensuite 1 - l’ancienneté dans le corps des certifiés qui est retenue (au bénéfice de l’ancienneté la plus grande) puis 2 - l’ancienneté dans l’échelon actuel puis 3 - le mode d’accès à l’échelon actuel puis en dernier lieu 4 - la date de naissance. Le SNES conteste le point 3 qui risque pour certains collègues de faire office de double-peine, la modalité d’accès à l’échelon précédent, conditionnant éventuellement le passage à l’échelon suivant.
PS: BIENTOT, PROMIS, UNE NOUVELLE EROTIQUE!!!!!!!!!!!!!!!!!
15 octobre 2008
43
C'est la note, écrite froidement sur le trucs des profs.com.
Sans commentaires, présente depuis 2007 (???)."note d'inspection", ils disent.
Alors, que dois je comprendre?
...
Je sais, j'ai des préoccupations futiles, alors je vais aller faire un truc sérieux en attendant que vos lanternes (qui ne sont pas des vessies)m'éclairent.
The winnner takes it all...
En effet, dans 3 semaines aura lieu une élection decisive de l'autre côté de l'Atlantique.
Le président américain n'est pas élu directement par les citoyens mais par des grands électeurs: ce système inventé à la naissance des Etats-Unis permet ainsi d'éviter que le peuple forcément fou et ignare ne se laisse emporter par les pires démagogues.
Chaque Etat désigne un nombre de grands électeurs approximativement proportionnel à sa population: ainsi la Californie désigne 55 grands électeurs, le Dakota du Nord 3. Le principe est le suivant : le candidat qui a la majorité des voix dans un Etat remporte tous les grands électeurs de cet Etat (The winner takes it all).
Au bout du compte , le candidat qui obtient 270 grands électeurs est élu. Certains Etats très peuplés sont décisifs.(Californie, texas, New York). D'autres traditionnellement démocrate ou républicains peuvent basculer (les swinging states...)
L'élu peut même avoir obtenu moins de voix que son adversaire comme ce fut le cas malheureusement de W Bush en 2000.
Les derniers sondages sont à lire sur http://www.lemonde.fr/
précisément http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-829254,54-1100729,0.html
Résultats le 5 novembre.
12 octobre 2008
Qu'est-ce que l'argent ?
L'Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR) from Bankster on Vimeo.
Bonsoir à tous,
Chacun apportera de quoi se sustenter afin de pouvoir s'agiter pour:
Dénoncer la gabegie actuelle.
Réclamer un budget permettant la création de postes pour de jeunes citoyens hautement qualifiés, le maintien du pouvoir d'achat de fonctionnaires qui n'ont aucune raison d'être les vaches à lait servant à éponger les dettes que d'autres ne veulent pas assumer.
Il n'y a aucune raison de taire nos revendications sous prétexte que d'autres ont cassé leurs jouets.
Il n'y a pas d'argent pour financer le RSA, mais on trouve des milliards pour éponger les dettes d'une faillite virtuelle...
Il y a bien du pognon et en plus c'est le notre, on peut bien décider d'en faire l'usage qui nous profite, plutôt que de laisser dilapider par des gens qui n'ont cesse de s'enrichir, en nous appauvrissant.
Vous verrez, la crise ça peut avoir du bon, ça oblige à des régulations, autant qu'elles ne se fassent pas sur notre dos.
Allez, venez vous lâcher, de toute façon il n'y a rien d'autre à faire. Vous verrez, ça peut faire un bien fou de se retrouver pour gueuler un bon coup.
Je sais, je ne frappe pas ici, à la meilleure porte de revendications...
Je sais, c'est un Dimanche...y a plein de choses importantes à faire le Dimanche...
Je m'adresse aux irréductibles, en essayant d'en convaincre d'autres de bouger le popotin...
Autant en profiter,tant qu'on peut se payer un billet de train, ou un peu d'essence pour monter sur Paris...ne pas jouer à l' homme invisible...afin qu' il y ai d'autres Dimanches importants...
Au plaisir.
Mes amis du Sud et d'ailleurs prennent le TGV pour monter (c' est un dimanche qui leur coûte cher...ils ne croient pas aux fées...ils croient simplement...)
10 octobre 2008
08 octobre 2008
Retour en position d'élève...

07 octobre 2008
vague de mots
La Hague, en Normandie. Le pays vit au rythme de la mer et des tempêtes. l'héroïne, jamais nommée, est payée pour observer les oiseaux, tandis que les personnages qui l'entourent tentent d'oublier leurs secrets et leurs blessures anciennes, se retenant les uns aux autres dans un bateau qui tangue. C'est une histoire de renaissance aussi.
Pas vraiment d'action, aucune scène de sexe (!!), et pourtant, j'ai lu cette histoire d'homme et de terre en trois jours, happée par la vague, par la déferlante, sans doute.
Moins bien écrit, moins poétique que le "Coeur Cousu", ce livre mérite tout de même une petite citation sur le collège de france.
Extrait:
" Le soir, j'ai passé ce qui me restait de vert Hopper sur la porte de ma chambre. J'ai laissé la fenêtre ouverte pour faire partir l'odeur.
Je suis sortie.
Il n'y avait personne sur le chemin. Juste un oiseau sentinelle qui observait la lande.
Je me suis assise jusqu'à ce que l'espace m'avale. Fasse de moi un être minéral en contemplation devant le monde."
06 octobre 2008
Entre les murs (suite)
Signé :Gérard langue de pute .
05 octobre 2008
A l'insu de mon plein gré ...
Vendredi, Keski a exigé de moi un démenti formel concernant un épisode peu flatteur pour lui que j'avais, entre les lignes, relaté la veille sur ce blog.J'ai donc été priée d'invoquer un dérangement temporaire de mon propre cerveau et d'effacer ainsi l'offense qui lui avait été faite.
Pour m'assurer une bonne compréhension de tous, je contextualise : la scène s'est déroulée en salle des profs et Keski tenait en main un dvd qu'il me faisait adroitement miroiter...Sur ce dvd était écrit "six feet under, saison 5, dvd 4- 3 épisodes" . J'en devenais propriétaire pour le week-end si et seulement si ...
Dès lors, vous l'aurez compris, ma liberté de parole était fortement mise à mal . Je n'ai pas eu la force de lutter contre un tel rapport de force. J'ai cédé .
Je démens donc mes propos "outrageants" sur l'épisode "Keski emprunte des annales Brevet". Et n'en pense pas moins ...
Bon dimanche à tous !
04 octobre 2008
Entre les murs (encore!)
Tellement de choses vécues. Tellement de scènes qui faisaient écho à notre quotidien.
Tellement différent du livre: de nombreuses scènes sont vraiment "lissées", même le personnage principal en sort beaucoup plus humain, moins mordant, moins arrogant, plus dans le doute et dans une vraie bienveillance à l'égard des élèves et des collègues. Le nombre de dialogues qui ont été réécrits dans un sens moins conflictuel...
Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est l'image positive qu'il va donner de nous à de nombreux spectateurs, d'un métier complexe, où l'on est souvent sur le fil, où l'on débat beaucoup (de la discipline, de la sanction, des notes...). Plus riche que l'image habituelle "vous vous faites insulter/ vous êtes toujours en vacances".
Merci à Laurent Cantet.
03 octobre 2008
Pub et blog
Chère Tara, je suis en situation vraiment difficile (au niveau financier, personnel ou autres ) et ce manque de chance est vraiment un problème pour moi. J'ai besoin de votre aide urgente et gratuite.
C'est pourquoi, je vous demande de réaliser au plus vite pour moi une étude approfondie gratuite de mon cas afin de favoriser ma chance.
Il est bien entendu que votre aide est entièrement gratuite et que vous allez me l'envoyer au plus tard sous 48 heures.
Cette pub apparait avec le blog en plus des moultes poèmes pornos . J'ai beaucoup aimé le style et l'idée de réaliser une étude approfondie de cas.
Enfin...
Enfin je vais pouvoir suivre les histoires, aventures et éventuels coup-bas blogesques!
02 octobre 2008
l'Etat nous vampirise ou les tribulations d'un(e) prof de français
"Serrer le kiki. Exemple : l'Etat serre le kiki des gogos = l'Etat moderne étrangle les contribuables"
Bientôt Jp Pernaut enseignant de lettres?
Autres idées de sujets , transmettez au blog qui fera suivre à JM Silvestre et notre ministre de tutelle .
01 octobre 2008
keskonriaussiici

...
Pas le temps de faire des articles extraordinaires, alors je vous fais partager deux images fortes de mes vacances d'été...
bises
ps : à suivre, la tête des jumeaux sur la photo de classe...
rps: ceci n'est en aucun cas une vengeance de cette photo publiée il y a des siècles où on me voyait à moitié nue...
30 septembre 2008
Surprenant !
Je cherche alors dans une revue spécialisée belge de ma connaissance.
J'aimerais trouver quelque chose qui me permette de bouger dans une dynamique de plaisir.
Être dans l'effort intense tout en laissant paraître des mouvements fluides et légers...Mieux connaître mon corps, encore (déjà bien éprouvé...).
Envie de trouver une proposition qui permettrait de me mouvoir avec économie et légèreté, en "nettoyant" mon chemin...
Découvrir un état de disponibilité, de présence et d'ouverture pour me libérer de la gestuelle quotidienne afin de "décrypter" mes attitudes pour exprimer physiquement mes sentiments.
Je veux une affaire sérieuse, mais pas nécessairement grave...
Après maintes recherches, je tombe sur le stage qu' il me faut, et quelle n'est pas ma surprise à la lecture de l'intitulé:
La renommée de notre administrateur dépasse les frontières !
Cet homme est international...jusqu'en Belgique !!
Keski ou sont tes limites ???
28 septembre 2008
Entre les murs...le film !
Verdict personnel : film tout à la fois polémique, âpre, exaspérant , drôle, dérangeant, vivant, désespérant, paradoxal ...
Tous ces termes pour dire que le film, quoiqu'on en pense ensuite, est à voir pour tous les sentiments et sensations divers que sa vision procure.
Comme dans le livre, j'émets de fortes réserves sur ce prof . Et personnellement, je trouve que le film montre peu à peu (sans le vouloir !) combien ce prof se fourvoie dans la relation qu'il entretient avec ses élèves. A force de proximité (qui s'apparente parfois à la démagogie) , de laisser-aller (même dans la langue parlée, le prof se met au même "niveau" que ses élèves); par la valorisation toute puissante du dialogue sans "verticalité prof/élève", ce prof "perd" selon moi. Face à ces 30 élèves qui lui font face, il n'est plus qu'"un" parmi 30, obligé de se justifier et d'argumenter sur tout. A cet égard, une scène, dans la cour de récréation, où le prof "descend" dans la cour (dans l'arêne ?) discuter ses choix est très parlante ...
(le prof d'Histoire lui, a toute ma sympathie)
Comme dans le livre, les ados sont tour à tour touchants et détestables, émouvants et ingérables ...
Plus que dans le livre, et c'est ce qui -pour moi- fait la force du film, l'institution scolaire apparaît comme une grande machine tournant implacablement à vide , impuissante, incapable d'intégrer (d'ingérer ?) des élèves qui ont un rapport au savoir, à l'autorité indéfinissable et amènent avec eux, chaque matin, entre les "murs" , les tensions sociales extérieures.(cf entre autres scènes, celle du conseil de discipline)
L'avant-dernière scène du film, qui donne à entendre un dernier dialogue entre le prof et une élève faisant son bilan de l'année passée , sonne comme un désolant constat d'échec...Moment dur aussitôt contrebalancé par un "moment de grâce", footballistique forcément...
Bref.
Je crois que le film est assez honnête et complexe pour permettre à chacun de réagir librement . Ce n'est pas le moindre de ses mérites.
27 septembre 2008
J'ai besoin de votre avis de non spécialistes...
Dans votre voiture,
Dans la rue,
Au travers d'une vitre,
Dans une salle des profs,
Dans un hall de gare,
Au croisement d'un carrefour des quatre saisons dans une forêt,
Au bord d'un ruisseau, à Noisement par exemple...
Qu'est ce qui vous permet (permettrait) de dire, d' affirmer en croisant les gens,
Tiens celle là ou celui là, il danse...il semble danser (par rapport aux autres) ?
J'ai besoin de réponses "sérieuses"...
Je fus très touché de revoir beaucoup d'entre vous ce Vendredi.
La série des embrassades, en présence de mon ancienne chef, fut assez drôle.
Quelques absents, absentes...pas des exclu(e)s.
PRECISION: qu'est ce qui dans la gestuelle de l'éventuel individu croisé, pourrait vous faire penser qu' à ce moment précis, il danse plutôt qu'il ne bouge simplement ?...
23 septembre 2008
allitération en [K]
Donc, l'histoire flamboyante et merveilleuse d'une femme, Fransquita, de sa famille, du don, hérité de ses ancêtres, de pouvoir faire vivre le tissu, de sa quête désespérée (encore...) pour retrouver son honneur perdu, les couleurs du monde alentours, suivie de ses filles, de son fils, cherchant leur place dans cet univers de sang et de sueur, de désert et de désir.
Magnifique, vraiment, poétique et vivant.
Extrait:
" Du temps souffla sur le mur gribouillé, sur les petits meurtris, sur la poussière muette des ruelles.
Du temps s'échappa.
Une éternité de soleil dru.
Et Fransquita sortit à son tour dans la rue, face aux enfants.
Ses cheveux soigneusement ramenés en un chignon bas et rond. Elle parut. Belle comme une jeune morte.
Ils ne la reconnurent pas d'abord. Ils ne virent que l'éclat des mille roses de tissu qui paraient son corsage. Son cou, ses épaules, son visage s'échappaient en bouquet des feurs aux pétales durs et soyeux. Elle resta un long moment muette dans une splendeur de noces, comme sculptée dans un matériau mixte : marbre, peau et tissu, chair de fleur et de femme mêlées.
Statufiée face à la rue qui venait mourir devant sa bicoque.
Seule face au village qui, la gettant replié derrière ses façades froides, grondait dans ses orbites de pierre cernées d'ombre et vides de prunelles, de couleur, d'iris, vides de toute fleur.
Elle était seule face à ces yeux, nombreux, multipliés,fixés sur sa beauté et incapables de s'éblouir même à cette heure blanche.
Sans un bruit, sans un souffle, l'ombre des fenêtres grouillait de regards invisibles. On suait sans doute dans les trou. On puait. On se mordait la langue dans les maisons crevées..."
21 septembre 2008
ABBA la morosité!
hier j'ai passé une super soirée qui me donne envie de crier "ABBA la morosité, l'ennui et les copies!!".
Allez voir ce film kitch à souhait, dont les chorégraphies n'ont rien à envier aux bollywoods, avec quelques petites émotions tout-de-même (oui, j'avais les yeux humides, et alors?!! c'est triste quand elle marie sa fille!!) et tellement drôle!!
Vous en ressortirez gonflés à bloque, avec une envie de chanter "Dancing Queen" en dansant d'arbres en arbres...
Mamma mia, c'est comme une piqûre de rappel! La question c'est voulez-vous?
Attention, spectateurs premier degré s'abstenir!
19 septembre 2008
Il est malade, complètement malade....
Keski, ta bonne humeur et tes blagues de droite nous ont manqué.
13 septembre 2008
Nous partîmes 300...

10 septembre 2008
09 septembre 2008
Un autre collège de France.
Non. J'ai revêtu du bleu. Simplement.
Je tremblais toutefois. Ca ne se voyait pas.
Intérieurement, les secousses étaient là.
Une rentrée banale. Les mêmes conneries que dans d'autres collèges de France.
Plus froid aussi. Là aussi, ils n'ont pas encore mis la chaudière en route...
J'étais au premier rang. Je me retournais de temps à autres.
J'imaginais parfois vos trombines, qui ne me manquent absolument pas.
J'ai souvenir de quelques noms, et déjà j'ai beaucoup de mal à savoir qui est qui, chez vous là bas.
Oui, déjà j'aurai du mal à vous reconnaître, si je reviens. Pas envie. Mais alors pas du tout.
Et là, pas de repas de rentrée. Juste un vulgaire pot et quelques infâmes tartines à grignoter.
C'est mieux ainsi. C'est un endroit de travail après tout.
Pas de photo de classe non plus. J'avais amené mon nez rouge, au cas ou. Et je sais que j'avais un complice là bas. Mais après tout on est pas là pour déconner.
Ah! le panneau syndical ici est fourni et il y a pas mal de "rebelles". Certaines belles d'ailleurs.
Trop contestataires toutefois. Mais c'est mieux que rien du tout ou presque. Je ne vise personne.
Le complément de service, plus loin sur la route, va sans doute être du sport. J'ai été confronté à une cohorte de minots...je ne vous dis que çà. L'arbre dans lequel vous êtes perché est cool, mes amis d'avant, je ne vous dit que çà...je ne vous dis que çà...
Je fais pour l'instant de la résistance quant à un emploi du temps qui me fait grincer des dents. La principale, je pense, me trouve frontal parfois, désagréable parfois et peu conciliant. Je pense que que mon côté ténébreux, l'impressionne un peu . Je résisterai. Faut pas déconner, je me déplace tous les jours de la semaine et parfois pour bien peu. Au prix ou est l'essence, Merde !
J'ai l'impression de revenir quelques années en arrière... lorsque j'étais jeune prof...
Mais chouette, je pense que je vais pouvoir relancer les balades cyclopédiques et le cirque...
De toute façon cirque ou pas, notre ministère étant un grand chapiteau, il y aura toujours moyen de s'exprimer de ce côté là...
Avis aux amateurs pour les balades forestières. On pourra toujours se retrouver au coin d'un carrefour des quatres saisons...Bon je vous dis ça, mais je me rends compte, que ça me ferait pas tant plaisir que çà. Et puis faudra que je vous reconnaisse.
Voilà, c'est a peu près tout, en l'état actuel des choses. Je vais laisser faire un peu le temps pour me donner un avis plus stable.
Je ne me plains pas. Ce serait le comble. C'est une situation que j'ai choisi. Alors, devant jc...
J'ai quelques espoirs toutefois vers le passeur de lumière. Infime chance. Peut-être vous en dirai-je plus un jour prochain.
A vous, dont j'ai déjà oublié les noms, aux silhouettes confuses qui hantent mon encéphale, je tiens commmême à vous dire que putain de bordel de merde, vous me manquez grave de chez grave. Ce message s'adresse aussi à ceux descendu(e)s de l' arbre par la force des choses ou par promotion.
Je vous embrasse.
ps: le projet n'avait pas été à terme l'an passé...j'espère vous faire découvrir la rivière aux quatres saisons. J'aimerais...
Keski, t'es obligé de venir...
08 septembre 2008
Jamais très loin.
Ils manquent.
Ils me manquent ces trois là.
Voilà.
Je voulais simplement le redire une nouvelle fois,
même si peu importe le lieu,
on est capable de dépasser le parking fumeur...
Je vous embrasse. Tous les trois.
05 septembre 2008
Les voies du seigneur sont impénetrables.
l'homosexualité est une perversion. « C'est ce que dit la Bible dans le
livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : "Tu ne coucheras pas avec
un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination. "
La Bible le dit, un point c'est tout », affirma-t-elle.
Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre :
" Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la loi de Dieu.
J'apprends beaucoup à l'écoute de votre programme et j'essaie d'en faire
profiter tout le monde. Mais j'aurais besoin de conseils quant à
d'autres lois bibliques. Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille
comme servante, tel que c'est indiqué dans le livre de l'Exode, chapitre
21, verset 7. À votre avis, quel serait le meilleur prix ?
Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux
posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient
achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est
applicable aux Mexicains, mais pas aux Canadiens. Pourriez-vous
m'éclairer sur ce point ? Pourquoi ne puis-je pas posséder d'esclaves
canadiens ?
Je sais que je ne suis autorisé à toucher aucune femme durant sa période
menstruelle, comme l'ordonne le Lévitique, chapitre 18, verset 19.
Comment puis-je savoir si elles le sont ou non ? J'ai essayé de le leur
demander, mais de nombreuses femmes sont réservées ou se sentent offensées.
J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L'Exode, chapitre 35,
verset 2, dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Suis-je obligé
de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question
gênante d'une quelconque manière ?
Autre chose. Le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu'on ne peut pas
s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J'ai besoin
de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ?
Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?
Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique
chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents
dans le même champ. Idem pour sa femme, qui porte des vêtements faits de
différents tissus, coton et polyester. De plus, mon oncle passe ses
journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d'aller jusqu'au
bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du
village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le
Lévitique chapitre 24, versets 10 à 16 ? On ne pourrait pas plutôt les
brûler vifs au cours d'une réunion familiale privée, comme ça se fait
avec ceux qui dorment avec des membres de leur belle-famille, tel qu'il
est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14.
Je me confie pleinement à votre aide. Merci de nous rappeler que la
parole de Dieu est éternelle et immuable. Un point, c'est tout !"
Prions en paix
secrets et mensonges: un vrai débat sur la simulation masculine
D'abord, l'année dernière, un ami a mis le sujet sur le tapis (si j'ose dire), et je fis alors semblant de croire qu'il s'agissait d'une blague. Et puis, des rumeurs, frôlant les peaux jusqu'au coup de soleil (hum...) Enfin, hier, dans le livre sus-cité (...), une magnifique scène de simulation masculine.
Pour moi, la coupe était pleine (...), alors j'en fis part à l'équipe pédagogique de lettres, spécialistes des sujets épineux (...) lors d'une réunion extraordinaire en salle des professeurs: serait il possible que nous n'ayions plus le monopole de la certitude de la jouissance de l'autre (...phrase un peu compliquée, tant pis, je parle sous le coup de l'émotion)? Et attention, comme le demanda judicieusement Patate, on ne parle pas de simulation préliminaire, mais bien de feindre le plaisir du début jusqu'au moment de l'éjaculation finale (je ne trouve pas d'autres mots...on va récolter des lecteurs de google)!!! Il serait même question de remplacer alors le plaisir par une petite gêne au niveau de l'urêtre, voire même d'une sensation douloureuse!!!Tout ceci, dans le but de ne pas vexer ; quelqu'un a même parlé de "politesse".
Je reste sans voix.
enfin, pour l'instant
ce n'est que partie remise.
03 septembre 2008
Une vie de prof...
Dans le cas où tu arrives en cours la tête dans le seau, en raison d’un accident éthylique, il ne faut pas dire : "Oulala, la chienlit j’arrive pas à mettre la main sur mes lunettes de soleil, éteignez les lumières et pis parlez moins fort, BUUURRRPPP rhôôô bordel." Mais : "[…] Vous faites les pages 67 et 68 de votre manuel."
DEJA VECU (NDLR)
Pas très fin, je sais, mais sans prétention au moins, contrairement au monsieur qui a écrit "Entre les murs" arrogant et insultant (imbéciles, pétasses, t'as une vie de nul, t'auras jamais d'argent... dit-il à ses élèves) y compris à propos des adultes (veules et forcément médiocres),
Un type bourré de certitudes et dont j'ai arrêté la lecture à la page 141! ça c'est dit!
02 septembre 2008
petits arrangements avec les vivants
On retrouve les leitmotivs de l'auteur : tondeuse à gazon, Paul et Anna, les moteurs, les boulons dessinés... Je me replonge avec délice et appréhension dans cet univers à la fois cynique et humain que j'aime; et Dubois jongle à distance avec les paradoxes, les illusions de l'humain, tout cela avec une lucidité proche de l'évidence...
Paul Stern enterre son oncle, découvre son père sous un angle nouveau, s'éloigne de sa femme Anna qui s'éloigne d'elle-même, fuit toute la famille sous un prétexte obscur pour aller travailler à Hollywood, désepérant de se départir du monde réel le plus longtemps et le plus loin possible.
Extraits :
"La première tonte de l'année avait un parfum unique, profond, organique, qui remontait du ventre de la terre. Une première tonte, cela s'opérait généralement en mars. Elle avait une grande puissance symbolique car elle marquait, pour moi, le début d'un nouveau cycle. La lumière changeait, les jours rallongeaient, on recommençait à vivre dehors et il y avait une certaine joie à ressortir les tables de jardin, les chiliennes, les askas, et à planter le socle pointu des arroseurs.Je n'avais jamais effectué une première tonte en juin. Cela avait quelque chose d'anachronique, comme débuter des vacances au bord de la mer à la fin de l'été."
"J'amais m'asseoir face à une femme qui croisait les jambes. Jusqu'à attendre que la lumière soit favorable et affleure l'épiderme. Et là, tranquillement, je considérais l'entier de l'os. Ce tibia hautain et tendu, vaillant, vivant. Arrête érotique moirée, étrave froide et racée, rigide balancier du désir oscillant au gré des impatiences. J'aimais les tibias-choses tangibles- sur lesquels nous pouvions nous appuyer pour rester debout le temps de notre courte et bien étrange vie."
A lire d'urgence.
31 août 2008
30 août 2008
Salut chers toutes et tous...
Bonne rentrée à tous.
Je vous embrasse de une à trois fois...
Dailymotion - La Veillee des Abysses | James Thierré, une vidéo de Spectacles_Vivants. James_Thierré, La_Veillee_des_Abysses, Theatre, Danse, cithe.blogspot.com
Dédicace pour la patate
Bon, moi je sais pas faire les liens directs sur youtube
http://www.youtube.com/watch?v=79LAZbwafX8