30 janvier 2007

Ca existe encore

Encore dix-huit députés pour la peine de mort

L'Assemblée nationale examine depuis mardi le projet de loi visant à inscrire l'abolition de la peine capitale dans la Constitution • Dix-huit élus UMP ont signé deux propositions d’amendement visant à la maintenir dans certains cas •
Liberation.fr

Manifestement certains devraient revenir en troisième étudier "Le dernier jour d'un condamné"

Vas-y Toto ! Agrège !

Tous les blogueurs pédagogiques sont derrière toi !

29 janvier 2007

Tout s'en va en fumée


- "Quoi que puisse dire Aristote, et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac, c'est la passion des honnêtes gens; et qui vit sans tabac, n'est pas digne de vivre; non seulement il réjouit, et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner, à droit, et à gauche, partout où l'on se trouve? On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens: tant il est vrai, que le tabac inspire des sentiments d'honneur, et de vertu, à tous ceux qui en prennent."

Molière par la bouche de Sganarelle, Dom Juan ou le Festin de pierre, 15 février 1665.

Encore un lien social qui disparaît... Venez danser la danse de St-Gui hygiéniste ! Célébrons une nouvelle étape de notre dégringolante décadence moderne !

Venez avec vos plus gros cigares, vos plus belles cigarettes, mettre une dernière fois de la chaleur et de la saveur sociétale là où ça va bientôt puer la Suisse...

RDV RESERVE INDIENNE DU PREMIER ETAGE, DEMAIN MARDI A PARTIR DE 11H25 !!!

Speciale Dedicace To ... CHEMATO






Une bien belle chanson ma fois...

28 janvier 2007

Pour Natacha

ça va plaire à Chemato

Voici ce qu'a déclaré la fille de madame Céline la Claire en voyant Ségo à la télévision:
" Maman, pourquoi la mère de Laudine elle est à la télé?"

Véridique et drôle....(enfin, moi, ce que j'en pense...)

27 janvier 2007

Une bouteille dans la forêt

Lors d'une balade en forêt, je prêtais une attention toute particulière à une bouteille qui me semblait contenir un message.

Effectivement:

Je suis la chaleur de ton foyer, par les froides nuits d'hiver,
Je suis l'ombrage ami, lorsque brûle le soleil d'été.
Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table.
Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fais les navires.
Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos.
Je suis le bois de ton berceau et de ton cercueil.
Je suis l'arbe à pain, l'ombrage de la justice.
Je suis le calme et la détente lorsque tu es stressé.
Je suis l'ami, le paysage,le compagnon de vie.
Je suis l'attache de ton sol, la source de ton air.
Je suis, tu es, nous sommes, création du vivant.
Ecoute ma prière Homme.Respecte-moi.Aime-moi.

Je laisse l'authenticité de cette histoire à votre discrétion...
Lors de votre prochaine balade en forêt,
si vous ne trouvez pas de bouteille de détresse,
Tendez l'oreille, les arbres nous parlent...lorsqu'on sait les écouter!

pardonnez moi

Aprés relecture et pour éviter toute raillerie , je vous signale une petite faute d'orthographe : dégingandée et non dégingandé

A la découverte de ........


Mademoiselle K. Apparue sur la planète rock parisienne il y a quelques mois, cette jeune femme s'est construite une solide réputation de performeuse sur scène; suite à un excellent premier EP, écoulé à 20000 exemplaires, et au premier single "Ca me vexe". Alliant rock énervé à coups de riffs assassins et moments intimistes enrobés de coton mais nullement de mièvrerie, ce premier essai se positionne comme un coup de maître. Entre disco punk et délires psychés, Mademoiselle K nous fait voyager dans un univers léger et bourré d'humour. Sans se prendre au sérieux et loin de la très bobo nouvelle chanson réaliste, elle nous fait partager son univers et ses tracasseries quotidiennes. Vieille rancoeur contre un jury du CAPES qui l'a recalé deux fois, voisin névrotique observant ses contemporains,... Si l'album est une réussite, tant de part le format des titres que de la production, c'est incontestablement sur scène que la dame Katerine nous fait découvrir l'étendue de son talent. Sa silhouette dégingandé, sa gestuelle psychotique ne sont que la façade d'une prestance qui trouve son aboutissement dans la mise en place des morceaux .Ces derniers voient là une deuxième naissance de part l'instrumentation et la volonté de la demoiselle de les défendre bec et ongles. Dialogues avec le public, poème sur un "cornichon spatiale», la donzelle sait maintenir le public dans une tension de tous les instants. Loin de toute compromission, Mademoiselle k propose à nos oreilles un agréable bol d'air auditif ; ce qui, vous l'admettrez, en ces temps de staracadmisation aiguë représente déjà beaucoup.

Zone libre: une leçon d'humanité


Courez voir "Zone libre", premier film réalisé par Christophe Malavoy (oui, oui, l'acteur). En quelques mots, ça se passe durant l'Occupation; un bout de famille juive -ou plutôt ce qu'il en reste- va se planquer dans une ferme en Charente...
J'ai rarement vu un film aussi sensible bien qu'il refuse toute sensiblerie. Le jeu d'acteur est rare, l'intrigue se nourrit de ce qui est essentiel, les dialogues sont d'une précision et d'une humanité littéraires et le montage est calibré au micron près. Faut dire qu'il s'agit de l'adaptation d'une pièce de Jean-Claude Grumberg (qui avait remporté à l'époque le Molière du Meilleur spectacle de la décentralisation et Grumberg avait reçu le Molière du Meilleur auteur). Bref, un film généreux qui réconcilie l'homme avec l'homme malgré l'homme. Si vous aimez la vie, allez le voir.

PS: En plus, l'acteur de onze ans offre une telle ressemblance avec mon père au même âge (qui lui aussi a été caché dans une ferme) que j'ai failli crier dans la salle...

24 janvier 2007

erratum

Pardonnessez moi je pour une fote d'autografe : mauvaise foi et non movése FOIE

rubrique toxique

Aprés moultes rebondissements pour parvenir à me connecter , ainsi que de multiples reproches et sarcasmes de la part de notre webmaster adoré , je suis de retour pour partager quelques mots avec vous. En conséquence j'ai décidé d'assouvir une passion brisée , un rêve de gosse depuis longtemps enterré , mais qui n'a cessé de me chatouiller. A savoir , ouvrir une rubrique de chroniques de disques , où je pourrai faire étalage de mauvaise foie , dézinguer par des brulôts incendiaires Pink Floyd et JJ Goldman et crier mon amour de Django ou Bruce Springsteen. Un soupçon d'égocentrisme , un zeste de snobisme et une enorme rassade de plaisir. En espérant que cet échange vous fasse réagir.

Pour cette première , j'ai tout simplement décider d'évoquer un album qui m'accompagne depuis maintenant vingt ans et dont la pochette me fait toujours autant rêver.
Décembre 1986 , un jeune gamin à la tignasse ébouriffée et aux yeux écarquillés, reste pantois devant ce 33 tours trainant par terre . Qu'est ce donc ?Qui est-il? Qu'est ce que ce trésor innacessible ? Il voudrait le toucher mais simplement le caresse des yeux. Fond blanc , coolitude du geste , perfecto violent et guitare flamboyante. Et puis ce nom imprononçable "Bruce Springsteen" . Et puis ce titre dont il ne percevra que bien des années plus tard le sens:"Born to run". L'image trotte dans sa tête quelques temps puis s'évanouit; lorsque de nouveau surgit l'ovni , sous forme de K7 plus adaptée à la taille du môme . Le trésor est là sous ses yeux et il peut le retourner , voir ce qu'il y a derriere , déchirer le célophane et enfin savoir ce que recelle ce morceau de plastique . Le vieux lecteur de k7 , ayant vécu la Grande guerre, commence alors à révéler ces quelques notes d'harmonica qui depuis ne l'ont plus quitté....

Il m'a fallu bien des années pour comprendre les textes et découvrir la poésie urbaine de ce conteur de l'Amérique qu'est le Boss. En 1975 ce dernier , suite à deux albums salués par la critique mais boudés par le public ,cherche à créer son chef d'oeuvre à la production Spectorienne. Séances longues , éreintantes , production décevante. Et puis ces moments de grâce où l'album prend forme . Huit titres sortiront de cette année de réclusion quasi érémitique. Huit diamants , ciselés jusqu'à la moindre note , au moindre accord .Huit diamants taillés dans ce que la musique américaine a de plus beau ; du folk de Dylan à la Soul de Ottis Redding. Entre la frappe de bucheron de Max Weinberg et la douceur du sax de "Big man" Clarence Clemons , un groupe est définitivement né. Une machine prête à en découdre avec le monde entier et faire vivre cet album sur les plus grandes scènes , sous la houlette ,de celui que "Life" mettra en Une sous le titre (extrait d'un monologue de G Hammond; producteur ayant révélé dylan et les Supremes notamment) "Rockn' roll future". "Born to run" oscille entre une douce poésie décrivant une New york violente, perdue et une rage guitaristique . Les riffs de Telecaster alternant avec les accords de piano, sont ici et là déchirés par les solos de saxo . Et puis cette voix éraillée , déséspérée qui crie sa rage de quitter cette "town full of loosers" pour rejoindre la grosse pomme si loin , si prêt. Le perfecto sur les épaules , la guitare sur le dos, l'East river sera bientôt franchie et les stades ouvriront leurs portes . Mais ça c'est une autre histoire.

67 % de satisfaits !

Un score quasi chiraquien en faveur de la nouvelle configuration. Merci à tous/toutes !

Et y'a encore des mauvais coucheurs qui disent que ce blog n'est pas démocratique alors que le suffrage populaire vient de l'encenser !...

22 janvier 2007

Ah ouais ? Et y'a p'têt'...








...des bouts de pachyderme sympa dans mon infu ?


...des bouts de vache sympa dans mes tartines ?














... des bouts de moine austère dans mon verre ?








... des bouts de cheval mignon dans mon bol du matin ?










... des bouts de p'tit gamin scolarisé coincés entre mes dents ?

Petites précisions bananiales

"Ah bon ! Dans le Banania y a de la banane ?"
Incroyable ! On nous aurait caché cette information !

Mais n'y avait-il pas un indice sur cette fameuse affiche qui aurait pu nous mettre la puce à l'oreille ?

Ben non... deux tasses, des mains, un visage, un chapeau rouge et... Oh mon dieu... un corps constitué de deux bananes!

C'était trop évident, ça sautait aux yeux telle une banane au milieu de la figure!

J'vous jure, on apprend de ces trucs en salle des profs!

Je m'demande si y'aurait pas de la figue dans les Figolu...

20 janvier 2007

Rêve d'enfant...



Quatre ans sans réaliser que c'est vraiment moi qui l'ai faite

Quatre ans de souvenirs

Quatre ans de colères pré-pubères

Quatre ans de certitudes qu'elle est exceptionnelle,

.... Quatre ans avant son premier conseil éducatif (enfin...ma séco, on s'comprend...)?

Hey, Popée !

Tandis que la pluie faisait résonner ses lourdes semelles mélancoliques sur notre toit pédagogique, la bataille s'était invitée dans les coeurs secs d'enseignants en pause méridienne. "Enfin une victoire à notre portée !" se disaient les trois cocos abreuvés de café facile, me reluctant comme une copie mal corrigée.


Il suffisait de regarder leurs yeux hirsutes de non syndiqués pour comprendre qu'eux -mêmes ou que d'improbables aïeux à eux s'étaient un jour, il y a bien longtemps, déplacés dans la savane jurassique, en suçant des os de gnou, à quatre pattes et sans Dieu.

L'une d'eux distribua les cartes comme autant de coups de semonce. L'enjeu était élevé et les appariements claniques, basés sur l'instinct animal, commencèrent. On se reniflait. Je compris très vite que cette danse des mots et des regards les rapprochaient et m'excluaient d'autant de la fièvre tribale dont j'aurais peut-être à souffrir incessament.

-- Petite ! osa l'un, dépassé par son ambition.

La faiblesse des contrats qu'ils proposaient en bons fonctionnaires eût fait naître le rire en moi si je ne n'avais pas senti confusément qu'il y avait là un beau coup à jouer. Je réunis tout le courage professionnel dont je disposais encore après mes deux heures de 4°6 et lançai une proposition orbitale qui les convainquit de ma détermination à jouer le tout pour le tout car moi chuis com'ça. Faut pas m'chercher des crosses.

-- Garde sans ! tempêtai-je.

Déflagrante stupéfaction chez les Camif. Interdits qu'ils étaient de me voir siffler la fin de la récréation. C'est pas pour m'mettre en avant mais jamais silence ne fut si vite et si bien conquis autour d'une table de tripot.

Les trois collègues comprirent, en se regardant de biais, qu'ils n'auraient, à partir de maintenant, qu'à subir la dure loi du destin. Ils transpirèrent quelques réactions touchantes de fierté convalescente:

-- Quoi ! Garde sans ? Mais il est fou !
-- Laisse tomber ! Il la fera jamais !
-- On va l' manger !

Profitant de l'effet de surprise, je jetai un regard rapide aux cartes que la Providence m'avait confiées. Je les examinai, en fait, pour la toute première fois.
Mouais.
Ca allait être difficile car ils avaient endormi toutes les bonnes cartes. Mais je n'étais pas sans atout.
Et mon toutou était là, de remuer la queue, mais pas moyen -par contrat- de l'caresser. J'avais failli être son maître, je n'étais que son parrain inquiet de le voir réussir sa vie, loin de moi. "T'inquiète pas Sultan, murmurai-je dans ses poils, j'te promets une belle patée à la fin". J'aurais presque juré l'entendre aboyer de joie. Il m'avait compris.
Les autres avaient-ils entendu ? En tout cas, l'aréopage Mgen grogna:

-- Bon, céaki d'commencer ?
-- Du rythme bon sang ! Du rythme !

T'inquiète. Le rythme, j'm'en occupe, pensai-je en classant mes cartes aux doigts de rose. Non pas une écurie flamboyante que j'avais entre les mains. Plutôt de bons vieux canassons à l'aise sur terrain lourd, toujours prêts à créer la surprise, à fendre l'adversité. Nous engageâmes le jeu dans un climat de guérilla, les quolibets sortaient des bazookas par rafales imprudentes et n'épargnaient personne.

Certes, le début du jeu ne tourna pas à mon avantage. Les cartes de poids n'étaient pas chez moi et je subis tout d'abord leur puissance de feu. Toutefois, leur panache se tarit bien vite. Après quelques plis qu'ils durent plus à mère Fortune qu'à papa Talent commença la vraie bataille, de celles qui décident de l'issue des guerres.

J'enchaînai alors les plis jusqu'au dernier, impérial. Ma réussite fut humiliante. J'étais arrivé au pays du bonheur triomphant. Leurs mines déconfites me servaient désormais de bannière, il ne me restait plus qu'à me trouver un hymne. Ce fut le décompte des points:

-- 36, 38, 39, 42. Tu la fais de 1 point ! admit Chemato d'une voix d'outre-tombe.
-- Pffffffffff ! borborygma Sécotine, incrédule et choquée.

La sonnerie retentit et les susdits certifiés s'évanouirent dans le couloir, aspirés par leur devoir professionnel, avec pour tout bagage la saveur d'une brève communion avec le néant.

Moi, je crois que j'ai repris un café au lait concentré sucré.
Il était bon.

Les enseignants vivent moins bien aujourd'hui qu'en 1981



Sur les vingt-cinq dernières années, le pouvoir d'achat des enseignants s'est fortement réduit. Entre 1981 et 2004, les professeurs de collège et lycées et les universitaires ont perdu en moyenne 20 % de leur pouvoir d'achat (hors indemnités), tandis que les professeurs des écoles en perdaient 9 %. Tels sont les principaux résultats d'une étude publiée en janvier par trois économistes, Robert Gary-Bobo, professeur à l'université Paris-I (Panthéon-Sorbonne) et à l'Ecole d'économie de Paris, Touria Jaaidane, professeur à l'université Lille-I, et Btissam Bouzidi, doctorante.

En reconstituant précisément l'historique des traitements entre 1960 et 2004, les auteurs montrent que le pouvoir d'achat des enseignants a augmenté jusqu'en 1981 et qu'il a lentement décliné depuis, avec la mise en place de politiques de rigueur salariale par les gouvernements de gauche comme de droite. "A partir de 1982-1983, les fonctionnaires qui jusque-là avaient joui de gains substantiels de pouvoir d'achat, rentrent dans une phase de régression lente, certaine et constante, qui n'a pas cessé aujourd'hui", expliquent les économistes en évoquant une diminution annuelle moyenne de 0,88 % du pouvoir d'achat des professeurs.

Sur cette période, les traitements des enseignants ont certes été revalorisés mais sans rattraper les hausses du coût de la vie et sans compenser l'augmentation des charges sociales (CSG, assurance-maladie, retraite, etc.). Les auteurs reconnaissent qu'une partie du pouvoir d'achat n'a pas été prise en compte dans l'étude, notamment les indemnités versées à certains enseignants (primes ZEP, prime d'orientation des élèves, etc.) : ils insistent néanmoins sur le fait que, dans l'éducation nationale, le montant de ces indemnités "joue un rôle mineur" dans les rémunérations.

Cette érosion ne touche pas toutes les catégories d'enseignants de la même façon. "Les instituteurs sont ceux qui s'en tirent le mieux, avec une baisse de traitement réel net (qui correspond au pouvoir d'achat) de 9 % seulement durant la même période", indique l'étude. La transformation du corps des instituteurs en professeurs des écoles, avec une revalorisation de leurs traitements, leur a apporté, à partir de 1990, une relative "bouffée d'oxygène".

Les enseignants du secondaire et du supérieur n'ont pas bénéficié, à l'époque, d'une revalorisation aussi forte et ont donc subi une érosion plus nette de leur pouvoir d'achat : - 20 % pour les certifiés en fin de carrière, - 20,6 % pour les agrégés, - 16 % pour les maîtres de conférences et - 20,6 % pour les professeurs.

Cette perte de pouvoir d'achat n'a pas empêché le budget de l'éducation nationale de progresser. La hausse des pensions, avec de nombreux départs en retraite, l'augmentation des charges sociales et, surtout, la croissance du nombre de fonctionnaires (+ 18,6 % sur la même période) ont contribué à accroître les dépenses de l'Etat.

"Les syndicats d'enseignants se sont montrés incapables d'enrayer le mouvement de baisse des salaires. Cette constatation apparaîtra comme un paradoxe à ceux qui pensent que les syndicats de la fonction publique s'adjugent une part du gâteau toujours plus grosse", souligne l'étude. Les économistes expliquent que les syndicats ont fait le choix de défendre l'emploi et de revendiquer l'amélioration des conditions de travail dans les classes.

Cette stratégie s'est notamment traduite par des décharges de service plus nombreuses et par la baisse régulière du nombre d'élèves par classe. L'obtention de ces acquis sociaux explique, aux yeux des économistes, que les enseignants aient pu supporter une telle régression salariale "sans finalement trop protester". Les effets mécaniques de l'avancement ont aussi pu leur masquer individuellement la perte de pouvoir d'achat subie.

"Les syndicats ont donc gagné plus de confort au travail pour les enseignants tandis que le gouvernement réalisait certaines économies. Mais, ce faisant, ils se sont faits les complices d'une dévalorisation progressive du métier d'enseignant", relèvent les économistes. Depuis le début des années 1990, la plupart des conflits sociaux, dans l'éducation nationale, se sont cristallisés autour de sujets liés aux retraites, à la décentralisation, à des réformes pédagogiques, aux moyens budgétaires, mais beaucoup moins aux salaires.

Dans leur étude, les auteurs formulent l'hypothèse que la féminisation du corps enseignant (50 % des professeurs du secondaire en 1981, 64 % en 2001) ait pu faire évoluer le type de revendications : "Le tournant de la rigueur est vraisemblablement concomitant d'un changement des préférences dans la négociation collective." Les enseignantes auraient ainsi privilégié les conditions de travail sur les salaires. Dans un contexte d'arrivée de "nouveaux publics", jugés plus difficiles, l'amélioration des conditions de travail aurait également été perçue comme une priorité.

Luc Bronner et Catherine Rollot
Article paru dans l'édition du Monde du 21.01.07.

mon conseil éducatif

Mon fils de 4 ans a été exclu de sa classe hier.
Motif: arrogance...
Je suis déroutée...
Bientôt le conseil éducatif où tous les regards rivés sur moi me demanderont agressivement ce que je compte faire; me conseilleront d'aller voir un psy; m'ordonneront de jouer mon rôle de mère activement sous peine de contacter le services sociaux et la police de Nico. Bref tous ces regards me culpabiliseront au point que je n'aurais qu'une envie: prendre mon gamin dans mes bras et me dire "tous des cons", nous, on s'aime et c'est le plus important.

17 janvier 2007

Démocratie participative

Etes-vous satisfait(e) de la nouvelle configuration de ce blog ?
oui, c'est fabuleux !
nan
pollcode.com free polls

Spéciale dédicace...

" C'était la fin du mois d'août. La rentrée approchait salement. La veille, j'avais reçu un coup de fil d'un collègue alcoolique. Beaucoup d'enseignants boivent ou fument des joints. Souvent, ils font les deux (...) La plupart sont de bons enseignants, des enseignants consciencieux. C'est pourquoi ils boivent, fument des joints et prennent des médicaments. Je n'ai rien contre les enseignants sobres. Il y en a d'excellents (...)
Mon collègue, je ne connaissais pas bien sa vie. Je crois qu'il aimait réellement deux choses : son métier et l'alcool. Ce n'est pas facile(...) C'était un type intelligent et humain. Parce que les gens malheureux sont généralement plus humains que les autres. On le soutenait à bout de bras. Des collègues l'hébergeaient quand il touchait le fond. Là bas, au lycée Waterloo, c'était une petite famille (...)"

L'Irréaliste de Pierre Mérot

14 janvier 2007

Oui, ses parents le connaissaient...

La famille de l'homme qui était client chez les parents de ma copine qui tenaient une boucherie à La Varenne s'était installée en France pour fuir les pogroms de Pologne. A 11 ans, il commença l'usine.
Sur les conseils de Louis Aragon, son frère et lui créèrent un duo qui se fit connaître dans les usines durant le Front populaire. C'est là qu'ils rencontrèrent Jacques Prévert et qu'ils se produisirent régulièrement avec Joseph Kosma.


Pendant la guerre, l'homme (à gauche sur la photo) qui était client chez les parents de ma copine qui tenaient une boucherie à La Varenne s'exila à Marseille et en Afrique du nord où il partagea un temps la scène avec Django Reinhardt. Sa mère fut déportée, il devint alors le lieutenant "Marc" au sein de la Résistance.
Après la guerre, l'homme qui était client chez les parents de ma copine qui tenaient une boucherie à La Varenne rencontra Yves Montand pour qui il écrivit de nombreuses chansons au gré des années.

C'est sur ce disque vivifiant qu'il eut la gentillesse de me mettre un petit mot:



Il a disparu en 2002 mais sa musique de titi parisien vit toujours dans les coeurs de ceux qui aiment notre joyau de ville (et qui ne cherchent pas à la quitter toutes les cinq minutes...):

"L'air de Paris"


"Complainte de la Butte"


"Un Gamin de Paris"

La nouvelle pornographie


Un cadeau inoubliable à quiconque devine le sens de cette planche de BD (signée Lewis Trondheim).

13 janvier 2007

Et oui, ce sont des herbes de poètes...

" Pourquoi tant de haine
Dans ce monde sans gêne?" Z.R.

(bon ok, là je deviens plus sérieuse)

" Tout semblait paisible
Tout restait immobile
Mais la nuit qui approchait
Me faisait frissonner." M.B.

" La balançoire blanche comme neige,
Je m'en souviens.
Nous volions vers le ciel aussi bleu que le piège
Qui tourbillonnait comme un manège. " E.F.

" L' amour est aveugle
Et il ne me voit pas. "M.M.

12 janvier 2007

- "Ses parents le connaissaient..."

- "les parents de qui?"

- "ben tu sais, ils tenaient une boucherie à Saint-Maur"

Voilà le type de conversation à laquelle échappent celles qui ne travaillent pas le vendredi!

Il faut vraiment être patient.

10 janvier 2007

Un point de vue sur Ségolène


A l'occasion de son voyage en Chine, Ségolène Royal a rencontré des Français expatriés.

Une de mes amies était dans la salle.
Compte-rendu.


Comme promis, un petit compte-rendu de ma "rencontre" avec Ségolène Royal. Pour résumer, le bilan est assez négatif. J'y suis allée en me disant qu'elle réussirait peut-être à me convaincre de son intérêt en tant que personne politique, qu'elle avait des idées à défendre etc....et j'ai été assez déçue. En tant que personne, elle est tout à fait charmante : souriante, pleine d'humour....(je trouve d'ailleurs qu'elle abuse un peu trop de ses atouts féminins, je ne trouve pas cela très profitable à la condition féminine....) Par contre, en ce qui concerne ses idées et propositions concrètes , je suis assez restée sur ma faim. La rencontre s'est déroulée sous forme de questions-réponses, les questions étant posées par le public et portant sur différents sujets (assez autocentrés parfois : type la situation du lycée français de Pékin, à sa décharge, ce type de question qu'elle ne maîtrise sans doute pas ne lui a sans doute pas permis de développer ses idées plus larges). Malheureusement, je n'ai pas eu l'impression qu'elle répondait concrètement ne serait-ce qu'à une seule question. Elle est restée très vague : de grandes idées (rendre la fiscalité plus égalitaire, développer les exportations notamment vers la Chine, développer la place de la culture dans la société française et dans l'éducation etc....), mais pratiquement aucune mesure pratique. En plus, elle ne s'est pas départie d'une fausse naïveté, du style "je découvre la réalité des choses, mon dieu comme c'est horrible et oui bien sûr il faut changer ça", assez exaspérante. En bref, je ne suis toujours pas convaincue du fait qu'elle maîtrise vraiment ses dossiers et qu'elle puisse apporter un vrai changement....Je me rassure en me disant qu'elle s'est entourée d'une équipe qui semble compétente avec de vrais experts qui auront pallieront à ses lacunes....Mais je ne regrette pas d'être venue, c'était instructif!!

Qui est-ce ?


Indice: il ne s'agit ni de Natacha avant son opération, ni de Sécotine, découvrant avec stupeur qu'elle n'a pas eu la fève, encore moins de Chemato à l'échauffement avant le bad. Houlala, ulcérant l'koko !
Bonne réponse attendue avant ce soir minuit.

Un cadeau inoubliable pour le/la vainqueur/se.

08 janvier 2007

Pour ceux qui ne travaillent pas le lundi

Aujourd'hui, il y avait une super ambiance, il faisait chaud, il ne pleuvait pas, et surtout, il y avait des chocolats à gogo, et on a mangé tous les meilleurs.
voilà

05 janvier 2007

hola qué tal ?


j'suis pas blonde, j'suis pas blonde, j'suis pas blonde, j'suis pas blonde !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Enigme

Dans une copie de 6e, j'ai trouvé la réponse suivante :
" Elle se pique le doigt avec une machine pour écouter de la musique dans le temps. On met un gros CD et on le voit tourner."

Quelle était la question posée??? (le livre : La Belle au doigt bruyant)

03 janvier 2007

Il n'y a pas que les blondes qui peuvent parler de cul ture



Bien , juste en passant...

En achetant le dernier album de Miossec, " l'Etreinte", j'ai été attirée par le graphisme qui entourait cet album. Il s'agit de Paul Bloas, que beaucoup doivent déjà connaître, mais pas moi.

Allez jeter un oeil sur son site, parce qu'il est difficile à voir, étant donné le fait qu'il expose uniquement dans la rue, dans des lieux désaffectés, au hasard de ses motivations...

Deuxième volet de cet article culturel, quelques citations du Larousse :

" En France, les plus belles femmes habitent en Provence (...) Plus actives et plus amoureuses que les femmes du Nord, elles ont moins de gorge et les extrémités bien moins développées que les Bretonnes et les Normandes."

" Les femmes sont exclues des droits politiques ; néanmoins, il y a certaines fonctions auxquelles elles sont admises, telles qu'une direction de postes ou un bureau de papier timbré. Les femmes peuvent aussi se livrer à l'enseignement."

" Chez l'homme, la taille est généralement plus élevée que chez la femme ; le crâne est aussi plus développé et renferme une plus grande quantité de cervelle."

..........!!!!!!!!???????

02 janvier 2007

Mizôpoint

Chers blogueuses/blogueurs,
visiblement un bug est intervenu dans le passage à la nouvelle ère: pour vous inscrire, je vous rappelle qu'il faut vous logger...
Je voudrais ici rendre un hommage appuyé à notre chère blonde à forte poitrine, Natacha, qui a été la seule à s'inscrire au blog depuis le basculement. Bravo Natacha, encore une preuve que ces blagues sur les blondes sont le fait de jaloux/ses...
Nota: une fois tout le monde réinscrit, le blog ne sera consultable que par les membres inscrits (adieu la confidentialité, bonjour le lâchage !)

Bises

01 janvier 2007

Bonne Année aux blogueuses/blogueurs !


Mes meilleurs voeux à tous pour deux mille sept !
Attention, le blog a quitté la version béta; cela veut dire que pour vous reconnecter et être habilité(e) à laisser des posts, vous allez devoir suivre une petite procédure de réinscription très facile: allez voir vos mails et laissez-vous guider...

Nous retrouverons ensuite, pour le bonheur des plus petits comme des plus grands (ils se reconnaîtront), un blog avec de plus grandes fonctionnalités, un espace convivial et pédagogique qui saura ponctuer avec ce qu'il faut de falbalas informatiques notre vie collégiale.
Longue vie à Un Collège de France !
Vive la République informatique !

BONNE ANNEE


Spéciale dédicace à notre blogmaster, grâce à qui nous pouvons être unis même sans être ensemble...
Longue vie à "Un college de France"!