29 juin 2009

Ammar m'a sauvé!


Depuis quelques temps je traine sur les blogs tunisiens pour voir un peu comment ça va de l'autre côté de la méditerranée. Je suis tombé sur un post qui m'a fait rire, donc je le partage avec vous. Même si il date un peu, il relate les réflexions bloguesques de l'administrateur qui s'est fait (enfin) censurer en Tunisie.


Ammar est le surnom donné à l'entité étatique qui s'occupe de la censure sur internet qui se nomme en réalité l'ATI (Agence tunisienne internet). Un autre blogeur le caricature avec des ciseau symbolisant la censure et une veste mauve, couleur présidentielle par excellence.


Je sais bien que nous sommes tous conscients qu'ici nous sommes libres de penser, dire et faire un peu près ce que l'on veut... Mais une petite piqure de rappel de temps en temps ça ne peut faire de mal : nous sommes des privilégiés.
J'ai conscience qu'en écrivant ces quelques lignes je prends quelques risques : on pourrait être censuré par Ammar, je pourrais avoir des soucis en allant là-bas... Et peut-être même faire partie des nombreux blogueurs exilés à l'étranger, interdits de séjour dans leur propre pays. Heureusement pour moi, il me semble avoir conservé un temps soit peu d'anonymat ici et surtout je ne parle pas souvent de la politique tunisienne et tous les mafieux de la sphère présidentiel qui s'en mettent plein les poches... Bon, il faut que j'arrête.

27 juin 2009

Marche des fiertés ...


A l'occasion de Gay pride, cet article , de la souvent pertinente Caroline Fourest....


Il s'appelle Vahid Kiani Motlagh. Il est iranien, gay, menacé d'être pendu dans son pays, mais la France s'apprête à le renvoyer chez lui. Il traversait notre pays pour rejoindre la Belgique, où il voulait se marier avec l'homme qu'il aime. Mais la France l'a arrêté, mis en centre de rétention et s'apprête à faire de lui l'un de ces numéros expulsés dont on tire un bilan politique satisfait.
En Iran, il se fera sans doute arrêter. Par des bassidji, des gardiens de la révolution ou de simples policiers. On l'accusera de viol et de "sodomie", et on le pendra. C'est la coutume dans un pays dont le président, Mahmoud Ahmadinejad, refuse de reconnaître qu'il existe des homosexuels... mais veut bien les tuer quand même. Un ennemi parmi les autres, les opposants politiques, les esprits libres, les journalistes, les femmes qui ne veulent pas se soumettre et porter le voile.
On le pendra comme on a tiré sur Neda, cette étudiante de 27 ans qui voulait simplement "plus de libertés". Pour éliminer toute opposition, toute résistance. Le voile de Neda, le sang qui coule sur ses yeux, la corde qui attend Vahid, ce sont les signes d'un monde en lutte. Pour l'émancipation.
Pendant ce temps, sur les trottoirs de France, des Samia ou des Marie-Christine ont choisi leur camp. Celui de la lutte contre l'émancipation. Elles prennent le voile intégral pour rester "pures", se protéger du monde extérieur (tous les autres). Elles ne comprennent pas que leurs grandes capes noires choquent. Elles, ce qui les choque, c'est le manque de pudeur, "tous ces pédés dans la rue" et ces "femmes qui ne se marient pas". Elles sont nées en France, sont allées à l'école, elles ne manquent ni d'éducation ni d'intégration. Elles sont françaises et elles ont choisi librement... l'aliénation. Pour faire plaisir à l'homme qu'elles aiment ou par fierté. Pour montrer qu'elles sont plus pieuses que les autres. Leur voile n'est dans aucun Coran. C'est un uniforme politique encouragé depuis l'Arabie saoudite. Il est censé être plus pudique. Avec lui, pourtant, on ne voit qu'elles. Elles le portent comme on entre dans une secte, avec la foi aveugle des convertis. Mais les groupes salafistes qui leur suggèrent ce choix, eux, sont dans une démarche politique. Comment ne pas s'interroger sur le message qu'ils envoient à travers le corps des femmes ?
Si nous vivions dans un monde où le Ku Klux Klan avait pris le pouvoir aux Etats-Unis et pendait des Noirs... que penserions-nous si des Français se mettaient à porter leur cagoule blanche pour faire leurs courses ? Le fait qu'ils soient consentants suffirait-il à nous rassurer ? Suffit-il de déguiser son sectarisme politique en religion pour que tout soit permis dans l'espace public ?
Ce sont toutes ces questions qui vont ressurgir à l'occasion du débat qui s'ouvre. Elles sont passionnelles. Et pourtant, il faudra mener celui-ci avec sang-froid. En s'écoutant. Les femmes portant le voile intégral diront leur vérité. Elles devront aussi entendre l'effet produit par leur choix en société. Chaque mot de travers sera guetté par les incendiaires pour propager soit le rejet de l'islam soit l'uniforme du martyr. Entre les deux, la Commission va devoir tâtonner. Peut-on convoquer la laïcité pour réglementer le port vestimentaire d'adultes dans la rue ? Au risque de lui rendre un bien mauvais service et d'amalgamer ce débat avec celui sur les signes religieux à l'école ? Peut-on invoquer la protection de la "dignité de la femme" ? Dans ce cas, il faudrait interdire tellement de choses sur la voie publique... Pourquoi ne pas se contenter d'exiger que tout le monde, sans exception, accepte de s'identifier pour des raisons de vivre-ensemble et de sécurité ? Faut-il renoncer à cette exigence pour ne pas ouvrir une brèche ? Le débat tranchera.
Mais ne nous y trompons pas. On ne fera pas changer d'avis Samia ou Marie-Christine. Par contre, on peut sauver Vahid. En lui accordant l'asile politique au lieu de l'expulser.
Caroline Fourest
Bon we à tous

26 juin 2009

It's really over now

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

25 juin 2009

Perpignan : après la chaussette, les bulletins sous les aisselles

Elle avait une dizaine de bulletins de sa propre liste cachés sous le bras, mais c'était « pour [sa] collection ». Dimanche, lors du premier tour de l'élection municipale organisée après l'annulation de la précédente par le Conseil d'Etat, une proche du maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy (UMP), a été surprise dans ces étranges circonstances.

Nos confrères de France Bleu Roussillon, ont interviewé Marie-Claire Mas, colistière du maire invalidé à la suite de la fameuse « fraude à la chaussette ».

Elle affirme qu'elle emportait ces bulletins pour une utilisation « purement personnelle » : elle souhaitait en envoyer à ses enfants, qui vivent en Australie et à Lourdes, afin qu'ils « suivent la campagne ». Et surtout, elle dit collectionner les bulletins électoraux depuis « vingt ans en arrière, trente ans en arrière ».

Mais Marie-Claire Mas n'explique pas pourquoi elle collectionne uniquement les bulletins de sa liste, et pas ceux des autres.

Dédicace à Chemato et à qui vous savez !

Le come back

Les festivités en l'honneur de notre reine Doyosse ne sont pas tout à fait closes et pourtant une nouvelle commence à surpasser cet évènement. Le retour de nezrouge !

Beaucoup de bruit et les rumeurs les plus folles courent à ce sujet.

Qu'est-ce qui pourrait pousser nezouge à revenir aux Tilleuls ?

Le clownLe retour du duo de clowns qui hantaient les couloirs des Tilleuls. Nezrouge aurait-il eu vent des débordements de ses disciples ?

Le guide :


Tel Georges Marchais veut-il reprendre les rênes du parti et rappeler la Ligne de sa liste à ses successeurs ?

Le vengeur:

Revient-il régler son compte à P.U son collègue de baballe et rabattre le caquet du polyexpert ?

Le cycliste :

Sa ballade bucolique en compagnie du Paysdesrêves, Chemato et de la chambre à air capricieuse de Zapata lui a-t-il donné envie de reprendre ses escapades ?

Le sauveur :

En entendant parler de l'agression de l'un des nôtres et l'inaction des chefs, revient-il nous guider en ces moments difficiles ?

Tout est possible, à vous de choisir dans ces multiples raisons. En tout cas, une sacrée nouvelle !

23 juin 2009

Et un de plus !

Not' nouveau ministre est et on peut déjà le sentir bien à droite !
Ca me fait kekchoze, j'étais aussi dans ces couloirs à ce moment-là. Pas du même côté bien sûr.

20 juin 2009

Cahiers de vacances

Le ministère de l'Education Nationale vient de lancer ses propres cahiers de vacances. Initiative louable qui permettrait de court-circuiter le business enseignement ; mais à y regarder de plus près, on constate que le CNED est partenaire de l'initiative "pour aller plus loin" (la gratuité), que tout le monde n'a pas accès à Internet (égalité) et que des cours seront libres d'accès prochainement (les nôtres ne devant pas être à la hauteur des espérances de notre ministre de tutelle). Serais-je méfiant ? Médisant? Gardons les yeux ouverts face à ce type d'initiatives qui sous couvert de pallier aux difficultés des élèves sont de possibles attaques sur notre enseignement et nos pratiques.
http://www.academie-en-ligne.fr/Default.aspx

15 juin 2009

Royal comme le château

La fin d'année est propice aux sorties pédagogiques et aux conclusions d'IDD. Après la Mosquée de Paris l'année dernière lepaysdesrêves et moi-même avons projeté de visiter le Château de Versailles pour conclure une nouvelle collaboration. Patatedouce s'est joint à nous , plus on est de fous plus on rit !
Nous voilà donc avec un projet et deux classes de 4e.

Préparer pour mieux sauter


Après moult tergiversations, deux annulations de la part du service de réservation du château (particulièrement compliqué à joindre) et des rebondissements en tout genres. Nous décidons de décaler la sortie du vendredi au lundi (ce choix est le moment crucial du récit). Jojo un prof de math parfois à l'ouest est choisi comme quatrième accompagnateur.

Le déluge

La météo est avec nous, il pleut des trompes d'eau , ce qui ne va pas faciliter la visite des jardins.
Nous voilà parti, les paniers repas dans la soute, 2 heures de trajet dans les bouchons et un vomi d'élève


Le tournant

Nous arrivons à Versailles, Jojo compte les élèves (c'est normal ,c'est le prof de math)
"46"

patatedouce : "c'est pas possible c'est pas assez"
jojo "c'est un truc en 6 en tout cas"
patatedouce : "56 alors"
jojo: "ouais ca doit être ca"


Bien organisé,patatedouce et moi descendons du car sur un parking vide et sous la pluie pour aller chercher les billets.
La billetterie est fermée, je commence à avoir un mauvais pressentiment. Nous avançons, un boulanger sort d'un recoin, patatedouce l'interpelle.
"mais le château est fermé le lundi" il s'en va
patatedouce n'en revient pas, je me souviens alors pourquoi on n'avait réservé le vendredi !
Un gentil monsieur s'arrête : "vous venez d'apprendre que le château était fermé"
patatedouce : "et l'endroit pour manger à l'abri ?"
"fermé le lundi"
zapata : "et le trianon ?"
"fermé on est lundi !"
Je répète douze fois "on est des loosers"

Opération les grandes eaux à Versailles :

Phase 1: autocratie et désinformation

Nous remontons dans le car et jouons la comédie aux élèves.
Zapata "Bon on va commencer par les jardins parcequ'il pleut pas trop, ensuite on mange mais une partie du château est en rénovation on pourra pas tout voir"
On descend , un passage aux toilettes cocasse.
Sasa:" madame pourquoi y a marqué en rouge que le château est fermé le lundi ?"
patatedouce: "ouais c'est bizarre"

Phase 2 : l'anarchie organisée

Il pleut fort, les élèves rechigne mais nous commençons la visite des jardins, à la française et l'orangerie. Je hurle quelques explications histoire de gagner du temps. On hésite à les diviser en deux groupes. Arrive l'explication des bassins (toujours aussi spectaculaire), nous décidons de nous arrêter sous les arcades de la chambre du roi (seul endroit protégé par la pluie). J'étais persuadé que l'on se ferait renvoyer illico presto, que nenni ! patatedouce renverse ses pâtes sur les marches du palais, nous surveillons tant bien que mal nos élèves. la pluie s'estompe.


Phase 3 : relativisme et adaptation

Nous continuons vers le bassin d'Apollon, retardant l'échéance et la révélation aux élèves de la loose totale ! Tout se passe bien, les élèves courent et s'amusent comme des chiens fous. patatedouce et le paysdesrêves fument une cigarette, jojo se promène seul.

arrivé à la fontaine on essaye de les recompter.
patatedouce: "jojo t'es sûr du chiffre de départ ?"
jojo " bah pas vraiment 56 ou 53"
zapata : "là j'en ai 49"
jojo "bah ca doit être ca"
patatedouce à jojo "tu es vraiment l'élément indispensable à cette sortie"

Phase 4 : l'autodérision

Patatedouce et lepays finissent debout sur un bac à essayer de donner des explications et à faire monter un peu l'ambiance.
Patatedouce part dans des explications historiques complexes : "Au début pour les fontaines ils voulaient rapporter l'eau de la mer"
Et puis l'annonce: "on visitera pas le château et vous n'aurez pas de questionnaire à faire"
Nous rebroussons chemin

Epilogue

2 heures de route à l'aller 45 minutes au retour, nous arrivons à 15h15 au lieu de 16h prévu.
Les élèves semblent satisfaits, ils ont vu une partie du château, n'ont pas eu cours et n'ont pas bosser.
Mais les histoires ne se terminent pas toujours bien. Rongée par le remord patatedouce va voir sous-chef et lui explique notre mésaventure. Sous-chef ne plaisante pas, c'est un drame peur de représailles des parents, cette sortie est un échec.
"On en reparlera, conclue-t-il"

Aïe ! Ca pique !

Chauffe Michel !



Quand y'aura plus sur la terre que du beurre fondu
Avec le dernier soupir du dernier disparu
Dernier boum d'la dernière guerre
Dernière ville sous la poussière
Et dernier espoir perdu

Ce chemin vert sous les arbustes est protégé
Par les premiers soupirs des tout premiers baisers
Premier mot d'la première heure
Première minute de bonheur
Premier serment partagé

Tu t'rappelles, on s'était couché
Sur un millier de fourmis rouges
Aucun de nous deux n'a bougé
Les fourmis rouges
Est-ce que quelque chose a changé ?
Couchons-nous sur les fourmis rouges
Pour voir si l'amour est resté
Et voir si l'un de nous deux bouge
Couchés sur les fourmis rouges

Tu n'auras jamais peur du vent qui souffle ici
Pour les scorpions te fais pas d'soucis
Les mauvais chagrins d'hier
Les orties dans les fougères
Quand on s'aime ils nous aiment aussi

Ce chemin sous les arbustes nous connaît bien
De nos tout premiers rires c'est le premier témoin

Refuge de la dernière heure
Et dernière tâche de bonheur
Aux premiers signes du destin

Tu t'rappelles on s'était couché
Sur un millier de fourmis rouges
Aucun de nous deux n'a bougé
Les fourmis rouges

Est-ce que quelque chose a changé ?
Couchons-nous sur les fourmis rouges
Pour voir si l'amour est resté
Et voir si l'un de nous deux bouge
Couchés sur les fourmis rouges

13 juin 2009

Alors chéri(e) tu montes ?



Cette installation vidéo de Marco Brambilla ("Civilization", comprenant plus de 400 clips) se trouve dans un hôtel new-yorkais. Elle accompagne les clients dans l'ascenseur.
Vous descendez ? Alors direction les Enfers.
Vous montez ? Direction le Paradis (c'est le cas ici).

Ca se regarde en plein écran.

12 juin 2009

L’histoire de grand papa versus Gordon Ramsay

Alors, jeudi soir, ayant atteint l’objectif correction de copie du jour, je me prépare un p’tit plateau télé. Un pamplemousse épluché, quelques crevettes décortiquées, quelques germes d’alfa-alfa semées par-dessus avec un peu de vinaigre balsamique et me voici prête à végéter diététiquement devant la télé.

Et là, je tente de me motiver : pour reconsolider mes bases en histoire et afin de pouvoir participer à une éventuelle discussion Chématienne le lendemain, je me convaincs de mettre France 3 pour visualiser « un village français », une série historique française au sujet de la vie d’un p’tit bled du Jura, Villeneuve, sous l’occupation allemande.

Je n’ai même pas fini la scène débutée… Un vieux réflexe juvénile et fraternel a refait surface : « c’est français donc c’est pourri ».

Je zappe.

J’ai honte.

Et là, oh bonheur, je tombe sur une chaine de la tnt qui diffuse émission que je connais, avec Gordon Ramsay, un chef cuisinier écossais, multi-étoilé, pluri-culturalisé et hyper caustique. « Hell's Kitchen». Il va dans des restos au bord de la faillite pour les sortir de leur mouise. Et moi, ces téléréalités avec des mises en scène mélo dramatique, des cuisines dégueulasses à récurer, des engueulades et des injures qui peuvent fuser de la part de n’importe quel protagoniste : ça m’éclate ! Exactement ce qu’il me fallait pour me vider l’esprit après toutes ces copies agrémentées de trop d’ânerie !

Je sais, ce n’est pas culturellement correct…

De toutes façons là je n’ai pas le temps de disserter la dessus puisque mes tomates (trop bonnes car bien mûres puisque bio), ma mozza et mon huile d’olive importée par mes soins m’attendent pour être assemblés sur mon assiette, avec quelques graines de courge tient ! Ca ne peut qu’être bon… Et à la télé, les concourants de Pékin Express viennent de finir une étape : sera-t-elle éliminatoire ? Vite, j’y cours…

10 juin 2009

Badminta 2006-2009




Merci à toutes les deux pour ces bons moments passés ensemble.
Au revoir, on se reverra dans l'au-delà...
"Mais j'peux paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas
J'ai trop de copiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiies
Je suis pas prof d'histoire-géooooooooooooooo
Je fais pas des qcmmmeeeeeeeeeeeeeeeee"

Il pleut, mais bon !...j' ai mis mon vernis !!!

Un petit coucou, comme ça en passant, pour des choses qui me paraissent essentielles, pas futiles.
Pour les européennes, rien à dire...on a ce qu' on mérite.
Pour Bongo...je m'en balance...idem !
Ah! bon, c'est le stade français qui est champion. Il a battu Nadal en finale !
Pensée ibérique à Séco...
Je retiens deux chiffres: 57"26 et 398...

A dans longtemps, sans doute !
J' embrasse pas tout le monde .



Dailymotion - Le nettoyeur de vent - une vidéo Art et Création



ce week-end...
Le nettoyeur de vent
GRATUIT


> Samedi 13 juin à 11h
RDV face au 141 rue Raymond Losserand
Paris 14ème (métro Plaisance)

Si vous allez vous promener autour du métro Plaisance, vous risquez de croiser jusqu'à samedi midi un drôle de personnage >

Nicolas Gengoux
Appelé en urgence pour déstresser les arbres de Paris, son expérience d'ostéopathe végétal n'est plus à faire. Il parcours le monde avec de drôles d'instruments pour redonner aux arbres des villes la mémoire des forêts primitives. Jardinier indépendant, mi-bucheron, mi-chamane, il parle aux arbres comme d'autres lavent leur voiture. Ils les cajolent, les massent, leur apportent odeurs et sons de la forêt avant de repartir de par le monde.
Nous vous invitons à célébrer son départ samedi vers 11h...

Recommandé particulièrement aux âmes sensibles, aux esprits libres,aux amoureux des arbres.

09 juin 2009

Hommage

Les entreprises suivantes... :














... ainsi que ces personnalités... :















... ont le regret de vous annoncez la mort d'un ami de la France :

Omar Bongo ( 30 décembre 1935- 8 juin 2009)

Humour d'historien, librement inspiré d'un sktech des guignols

Les matchs gagnés par les Pyrénées-Orientales

ne sont pas tous recommandables...
19 mai 2009: Invalidation de l'élection municipale de Perpignan pour fraude électorale
27 mai 2009: Tibéri condamné pour fraude électorale à Paris
8 juin 2009: M. Fontvielle, maire de Saint-Cyprien (66), mis en garde à vue dans une enquête concernant une affaire de corruption et de blanchiment d'argent.

Pyrénées Orientales 2
Paris 1

A côté, la Côte d'Azur, c'est le couvent des oiseaux.

08 juin 2009

La Catalogne à l'honneur (otra vez)

Agustì Centelles, Réunion du POUM, Barcelone, 1936.

Une superbe expo sur la guerre d'Espagne et l'exil qui suivit pour ses combattants (les bons). C'est Agustí Centelles (1909-1985), surnommé le "Capa espagnol" et c'est au Musée du Jeu de Paume (à l'Hôtel de Sully) du 9 juin au 13 de setiembre.

(En fait, j'rigoulais, j'aime bien comme même les Catalan(e)s)

07 juin 2009

Pfffff...









pourquoi faire cela? Bah...j'sais pas...



C'est fait, enfin, cette première course officielle!!!

Les 10 bornes de la Saint Médard, course plate qui débute à 20 heures (ce qui me va très bien, car je ne suis pas trop du matin...). 700 participants.

Lors d'une soirée, un peu d'alcool et de persuasion, et me voilà à convaincre un groupe d'amies pas du tout entraînées (ou presque) à s'inscrire avec moi à ce 10km.

Retrait de dossard dans l'après midi, essayages divers, et nous voilà, entourées de nos supporters (hommes et enfants) sur la ligne de départ, un peu euphoriques, un peu tendues... Je croise les parents d'un de mes élèves, la mère de la meilleure copine de ma fille, une ancienne amie de lycée...l'ambiance est sympas.

Je déclenche mon chronomètre sur la ligne, et me voilà partie. Très vite, je me rends compte que mes amies partent trop lentement (je voudrais bien faire moins d'une heure et scrute le ballon rose), et qu'un ami, lui, part trop vite pour moi. Je courai donc seule cette course... Au début, ça va, je vois que je suis dans les temps, le ballon rose toujours dans mon dos. Les gens encouragent sur le chemin, je me sens bien (juste un peu inquiète car je sais que j'ai du mal à courir longtemps à 10km/h).

Première boucle, ça descend un peu (avant l'entrée dans le stade)..J'essaie de faire quelques blagues à des coureurs à ma hauteur, mais personne ne me répond, ça ne rigole pas, et je trouve cela un peu dommage (je ne suis pas une solitaire!!).

Puis, finie la descente, le public dans le stade, il faut faire le deuxième tour. Les kilomètres 6,7,8 sont durs, j'essaie de garder le rythme, et double une ou deux personnes (bon pour le morale). Je sais que le dernier km est en descente, alors je tiens bon, et puis cette descente, j'accélère un peu, l'arrivée dans le stade (je jubile comme si j'arrivais en tête!!!), le passage de la ligne... Je suis contente, ma tête tourne légèrement, et il y a tout ce monde, j'essaie de m'extraire , de retrouver un peu d'espace pour respirer, et très vite, je me sens mieux (et super contente).

Bilan à mon chronomètre: 57 minutes et 26secondes (bizarrement, le classement dit 58mn???). Défi réussi, je suis fière de moi (qui ne courais pas 5 mn il y a 5mois).593 e sur 670 effectivement arrivés.

Seuls petits regrets, deux de mes amies, pas prêtes, se sont arrêtées à 5km (j'aurais du les inciter à courir le 5km...) et puis d'avoir couru seule finalement...

Moment très drôle: une de mes amies, dernière, arrivant en fanfare avec la police , la musique et les honneurs (en 1H10).

ps : je ne sais toujours pas pourquoi je fais cela...mais j'avais envie de partager cela avec vous...

"El cant de l'USAP" : et l'hymne catalan retentit

Alors ?!!!

Que celui qui, il y a quelques jours, osait la provocation en affichant sur ce même blog Clermont comme futur champion incontestable soit pris sur le champ de violents tremblements incontrôlés.

Que celui qui, (toujours le même), il y a 15 jours, ignorait jusqu'à la façon de prononcer
U-S[ss]-A-P et se moquait des Arlequins Catalans demeure rouge de honte toute la journée.

Ma soeur, partie à la capitale dans un des tgv mis en place pour l'occasion, a vécu, dans la foule Sang et Or, une journée à base de cargolade et de muscat sur le Champ de Mars avant de rejoindre le stade de France. Me bombardant de textos tout au long du match pour me faire vivre l'instant (moi qui ne comprends rien décidemment aux règles de ce jeu), elle fut une envoyée spéciale très performante.

En conclusion : Vive la Catalogne (française) !

Sur ces belles paroles pas du tout mais vraiment pas régionalistes et identitaires (!!!), je m'en vais prouver mon ouverture en allant voter ... Europe

(et n'oubliez pas les mamans aujourd'hui, c'est leur fête !)

02 juin 2009

Du rugby français au football anglais ...

Jamais je n'aurais cru rédiger un post au titre si "sportif" ...

Je prends donc le chemin du clavier pour vous inciter -si ce n'est pas déja fait- à aller au cinéma voir le dernier Ken Loach, "Looking for Eric". Ou l'histoire d'un brave type, postier à la dérive, dépassé par ses problèmes personnels et familiaux que son adoration pour l'icône Cantona va sauver...

Tout Ken Loach est là : la ville anglaise pauvre, le climat social dur, l'entraide et la solidarité masculine et bourrue, la dérive de la jeunesse, le bistrot et le foot comme opium du peuple ..
et pourtant le film est extraordinairement "joyeux".
La raison ? Un parti pris de comédie, une brillante et désopilante utilisation du "dieu Cantona", de l'humour de situation et de dialogue ...

Bref, pour moi, 2 h de pur régal.

Bien sûr, le scénario se déroule comme attendu, prévisible. Et Ken Loach va même jusqu'au happy end (!) mais l'ensemble est si émouvant, si drôle, si bien filmé ...

J'ai pensé à un autre film, ancien, petit film qui m'avait touchée "Les virtuoses".
J'y ai pensé, mais le Ken Loach a pris la place numéro 1 dans mon coeur !

Tout est dit. Bon film (j'espère) et ..vivement samedi que l'Usap écrase Clermont !!!

Allez Clermont !


Woohohoho-ho !
Clermont ! Alleeeeeeeeeeeeeeeeeez !

(Qui c'est les plus forts ? Evidemment, c'est Clermont !)