26 février 2007

Ici Riom, à vous Paris

voici un arrêt important et bien connu des professions juridiques:

COUR D'APPEL DE RIOM Première chambre civile Section 1.
No-rôle : 730/95.
7 septembre 1995.

ENTRE :
1° M. et Mme Jean ROCHE [...] Appelants principaux, représentés et concluant par Me MOTTET, Avoué et plaidant par Me BARGE substituant la S.C.P. d'Avocats PORTEJOIE BERNARD FRANCOIS.
2° M. René ROUGIER, [...] Représenté et concluant par Me TIXIER, Avoué et plaidant par Me PAILLONCY de la S.C.P. d'Avocats CHASSAIGNE PAILLONCY.
M. ALZUYETA, Président. Mmes JEAN et LADANT, Conseillers.

Attendu que les faits et la querelle sont exposés dans les décisions rendues à CLERMONT-FERRAND le 11 janvier 1994 et le 25 janvier 1995, cette dernière dont appel ; que la Cour en adopte les motifs ; que, céans, les époux ROCHE concluent au débouté de ROUGIER ; qu'au contraire celui-ci, enchanté du jugement qui a prescrit la fin du poulailler, demande la confirmation et 20.000 F de dommages-intérêts ;

Attendu que la poule est un animal anodin et stupide, au point que nul n'est encore parvenu à le dresser, pas même un cirque chinois ; que son voisinage comporte beaucoup de silence, quelques tendres gloussements, et des caquètements qui vont du joyeux (ponte d'un oeuf) au serein (dégustation d'un ver de terre) en passant par l'affolé (vue d'un renard) ; que ce paisible voisinage n'a jamais incommodé que ceux qui, pour d'autres motifs, nourrissent du courroux à l'égard des propriétaires de ces gallinacés ; que la Cour ne jugera pas que le bateau importune le marin, la farine le boulanger, le violon le chef d'orchestre, et la poule un habitant du lieu-dit La Rochette, village de SALLEDES (402 âmes) dans le département du Puy-de-Dôme ;

PAR CES MOTIFS
Statuant publiquement et contradictoirement,
Infirme le jugement ; déboute René ROUGIER de son action et le condamne aux dépens de première instance et d'appel, lesquels seront recouvrés conformément aux dispositions de l'article 699 du nouveau code de procédure civile.


24 février 2007

Le complot industrialo-sécuritaire


Quel rapport entre le titre et cette photo?

En fait, c'est à peu près ma tête depuis mon retour des Canaries...Je résume:

- de nouvelles normes de sécurité interdisent désormais les flacons et autres tubes contenant un liquide supérieur à 100 ml dans les avions.

- évidemment, à l'enregistrement, on m'avait dit "inférieur à 100 ml", j'ai donc gardé avec moi ma crème solaire, qui a été confisquée au contrôle de sécurité. Motif: un contenant de 125 ml!


Jusqu'où ira-ton? Va-t-on interdire les chaussures sous prétexte qu'elles peuvent dissimuler un explosif? Va-t-on exiger la nudité des passagers parce qu'une hôtesse a failli être étranglée avec un jean?

Et puis rassurez vous, si vous achetez au duty free, ça passe! Les affaires, avant tout.

Bref, j'aurai pu racheter de la crème solaire sur place. NON! Les fabricants de crème sont de mèche avec les gouvernements. Je ne cèderai pas au complexe industrialo- sécuritaire.

23 février 2007

AAARRRHHHHH

Il croyait passer incognito...Notre clic au cache-sexe new-âge vient d'avoir 30 ans...
Un fort bel âge (et un bel homme) qui ferait un fort beau principal, n'est-ce pas?
Embrassons-le, donc, le petiot.

20 février 2007

Des propositions intéressantes

Allez voir le blog de libé

Frédéric Lordon, économiste, dit des trucs intéressants (3 vidéos très courtes).

17 février 2007

alcoolisme

Une petite dédicace à Sécotine et Lepaysdesreves qui continuent leur combat contre ce douloureux problème...
perso.orange.fr/alcooliques-abstinents/index.html -

14 février 2007

Pour Patate Douce



jjjjjjjjjjjoooooooooooooyyyyyyyyyyeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuxxxxxxxxxx
aaaaaaaannnnnnnnnnniiiiiiivvvveeeeeeersaire

12 février 2007

Lapsus de l'année

Extrait d'une copie de 4° sur les excès du bronzage...


Un peu plus loin...

Moi, je dis bravo.

11 février 2007

Parce qu'il est bon de rire parfois...

Moi, je ne parle pas d'OGM...Mais volez voir le site "tetesaclaque.tv", surtout le spot "halloween" et les deux "pilotes"..A pleurer de rire.

10 février 2007

Heureux comme Dieu en France

Pour la deuxième année consécutive, la France est classée comme le pays où l'on vit le mieux dans le monde par une lettre spécialisée mensuelle américaine, « International Living ».

09 février 2007

Orthograve

Les performances des élèves en orthographe sont en baisse sensible, au point que le niveau d'une classe de cinquième de 2005 est celui d'une classe de CM2 de 1987. Cette baisse ne relève ni du sentiment subjectif ni de l'affirmation polémique. Elle est démontrée par un travail universitaire, signé d'une équipe composée de Danièle Manesse, professeur en sciences du langage à l'université de Paris III-Sorbonne nouvelle, de Danièle Cogis, maître de conférences à l'IUFM de Paris, et de deux professeurs des écoles, Michèle Dorgans et Christine Tallet.

Leur enquête est présentée dans un ouvrage qui doit être publié le 22 février sous le titre Orthographe : à qui la faute ?, aux éditions ESF. Réalisée en 2005, elle reproduit à l'identique, selon le même protocole, une enquête précédente menée en 1986-1987 par le chercheur André Chervel et Danièle Manesse sur le niveau orthographique des élèves de 10 à 16 ans. Celle-ci procédait à une comparaison à un siècle de distance, en s'appuyant sur les dictées collectées entre 1873 et 1877 par l'inspecteur général Beuvain d'Altenheim. Cette enquête avait été publiée dans l'ouvrage La Dictée, les Français et l'orthographe (Calmann-Lévy, 1989).

En termes de "niveau orthographique moyen", les résultats de cette comparaison étaient alors en faveur des élèves de 1987. En 2005, la même dictée (un court passage de Fénelon, de 83 mots) a été administrée à un échantillon représentatif de 2 767 élèves de 123 classes du CM2 à la troisième. Cette fois, la comparaison des résultats entre 1987 et 2005 témoigne d'une chute importante du niveau. Les erreurs ont considérablement augmenté : là où les collégiens en faisaient huit en 1987, ils en font treize en 2005. Là où les élèves de CM2 faisaient douze erreurs, ils en font dix-huit. En 1987, 50 % des élèves faisaient moins de six fautes. Ils ne sont plus que 22 % en 2005.

"TEMPS RÉDUIT POUR L'ÉTUDE"

Dans l'intervalle, le niveau orthographique a pris un retard de deux années scolaires : autrement dit, les cinquièmes de 2005 ont le niveau des CM2 de 1987, les quatrièmes de 2005 celui des sixièmes de 1987, etc. La nature des erreurs a aussi évolué, car ce sont surtout les fautes de morphosyntaxe, d'accords et de conjugaison qui augmentent : 52 % du total en 2005, contre 40 % en 1987. Pour tenter d'analyser les causes de cette baisse, Danièle Manesse cite en premier "un temps réduit pour l'étude de la langue", ce qui correspond à "un thème récurrent" dans les propos des professeurs de français. Elle s'interroge sur la possibilité que les "théories de l'énonciation" introduites dans les programmes du collège aient "marginalisé" l'étude des "outils de la langue". L'orthographe est ainsi devenue une "patate chaude" que chaque niveau de scolarité s'empresse de transmettre au suivant : de l'école au collège, du collège au lycée, etc. Danièle Manesse évoque le "désarroi" des professeurs devant le fait que "l'exigence traditionnelle de l'école en matière de correction de la langue" soit "passée au second plan" et que l'on ait "minoré l'importance auparavant accordée aux dimensions formelles de l'écrit".

Dans leur conclusion collective, les auteurs abordent aussi "la formation des professeurs des écoles et des collèges", selon elles "ridiculement courte pour ce qui est de l'étude de la langue", et la "question ancienne de la vigilance orthographique des professeurs des autres matières". Enfin, cette enquête vaut aussi par son origine : Danièle Manesse est une proche de Philippe Meirieu, considéré dans le débat sur l'éducation comme le chef de file des pédagogues. Elle-même favorable, comme beaucoup de spécialistes, à une réforme de l'orthographe, elle rappelle que "jusqu'à nouvel ordre, l'orthographe qu'on doit enseigner est ce qu'elle est".

Luc Cédelle (Le Monde)

08 février 2007

Ce fut une belle manifestation.

Malgré les nombreux forfaits, malgré les abstentions et les syndiqués aux grandes gueules absents du pavé (le syndiqué à la grande gueule absent du pavé), ce fut un beau cortège.
J'ai ressenti malgré tout, un certain malaise, lors des rencontres que j'ai pu faire .Les gens étaient gais, mais semblaient résignés.Gais de se voir,de se retrouver, mais peu optimistes quant à l'avenir.

J'ai peur de la foule, et malgré tout j'apprécie ces rassemblements.Une fois le parcours terminé, j'aime faire le trajet inverse, seul...enfin je dis seul parceque je trouve rarement un zarbi de mon genre pour m'emboîter le pas.Ce soir toutefois, petit malaise sur ce retour :j'ai eu ce sentiment un peu perturbant d'avoir vu pleins de souvenirs, et des difficultés à projeter un avenir serein à ce boulot de 26 années de ma vie (31 ans avec les études).

Anecdote : Marie-george, en personne, m'a tendu...de sa main droite...un tract , en haut du bd Raspail.Je l'ai remercié : "Merci Marie-George"... Elle:"de rien Monsieur" avec un joli sourire qui n'avait rien de communiste.Je pense qu'en la même circonstance avec Nico, j'avais droit à une grosse baffe de son délicat et svelte SO. J'affiche ce tract dans le bar bleu.

Je glisse dans le bar, la savoureuse bouteille de vin blanc moelleux prévue pour les z'aulnards manifestants...faute de combattants, je propose une heure syndicale pas franchement démocratique pour la déguster ! Sécotine malgré tes nouvelles fonctions,tu es invitée.

07 février 2007

Démocratie Génétiquement Modifiée

Il faut absolument que vous alliez voir le reportage (22') fait par 90 minutes, le magazine de Canal, sur les OGM... C'est du journalisme de première classe.

Vas-y, José ! Tu remontes dans mon coeur...

VOIR LE REPORTAGE

PS: Faites passer...

un cadeau pour keskilapadila

encore merci, kesk'.
Que penses-tu mériter?

Qui fait grève demain ?

GREVE

- j'arrête de supplier Chemato pour venir se promener en forêt
- j'arrête de vouloir cueillir des jonquilles avec qui que ce soit
- j'arrête d'être gentille avec madame Hélène
- j'arrête de faire comprendre à Bambi que je suis plus intelligente que lui
- j'arrête de croire que Keski coordonne quoique ce soit (sauf son pull vert avec ses yeux)
- j'arrête de manger les ferrero rochers de Sécotine
- j'arrête de croire que clic droit est toujours nu sous son clavier
- j'arrête d'imaginer Natacha en mini robe H et M
- j'arrête de croire que Baba se drogue
- j'arrête de me prendre à la légère
- j'arrête d'imaginer que Zézette est enceinte d'un homme extraordinaire, et cela, depuis plusieurs années déjà
- j'arrête de rêvasser en regardant la neige tomber sur le parking des profs et des fumeurs

...bref, j'arrête de vivre au pays des rêves et j'attends la prochaine soirée "in vino véritas"

Grippe aviaire


Quand l'horreur décime une famille de canards en plastique.........

06 février 2007

J'te f'rai voir les étoiles...


Une astronaute de la Nasa a été arrêtée lundi pour tentative d’enlèvement. La femme aurait voulu effrayer une autre membre de la Nasa, amoureuse de son amant.

Le capitaine Lisa Marie Nowak (photo du bas) aurait essayé de kidnapper Colleen Shipman, également affectée à la Nasa , en l’attaquant avec une bombe au poivre. Selon CNN, elle craignait que Shipman ne soit un peu trop proche de son amant, Bill Oefelein, pilote de la navette Discovery (photo du haut).

Le fait marquant, c'est que la nana (mariée et 3 enfants tout de même) a roulé plus de 1500 km pour aller retrouver sa rivale et qu'elle portait des couches durant le trajet pour éviter de faire des pauses.

Il se passe de ces trucs dans la navette...

03 février 2007

Indécis ?


Vous ne savez toujours pas pour qui voter ? Vous hésitez entre 75heures ou 76 heures par semaines?Le blanc c'est trop salissant mais les petits ne sont pas à votre goût. Voici le candidat du troisième choix(type) .

02 février 2007

Désolé pour le jeu de mot

chanson de l'acnée

La chanson de l'anée

Paroles de Allons Danser

parlons d'abord d'égalité,
égalité des chances
égalité des droits
pas celle qui plombe à la naissance
parce que celle la c'est chacun pour soi
parlons aussi fraternité
d'où que tu viennes bienvenue chez moi
en sachant qu'il faut respecter
ceux qui sont venus longtemps avant toi

et puis allons danser pour oublier tout ca
allons danser personne n'y croit
allons danser même sur n'importe quoi
mais
allons danser et ca ira

dire aux hommes qu'ils se sont échoués
qu'on peut refaire sa vie plusieurs fois
sans un mot tout recommencer
se prendre en charge et pas charger l'état
dire aux enfants qu'on va changer
l'éducation qu'ils ont par celle qu'ils n'ont pas
ajouter qu'il faut travailler
riche et célébre c'est comme un chèque en bois

R

parlons enfin des droits acquis
alors que tout tout passe ici bas
il faudra bien qu'on en oublie
sous peine de n'plus jamais avoir de droits
admettons enfin vous et moi
que nous sommes tous des hypocrites
la vérité ne nous plait pas
alors on a le pays qu'on mérite



Après son cri du coeur pour la peine de mort, sa célébration de Sarkozy, Michel Sardou nous revient avec ce sublime plaidoyer poujadiste. Finesse de la réflexion, virtuosité du verbe, rimes méticuleusement choisies. Enfin un homme qui se dresse pour dire ce que tout le monde (enfin les lecteurs du Figaro et de Minute) pense tout bas. Ecrite en 5 minutes sur du papier chiottes , Ce scribouillard limite pétainiste , nous laisse entrevoir une France "bien de chez nous" , où café du commerce rime avec politique , étranger avec fouteur de merde islamiste et profs avec feignants finis. Un toiletteur pour chien ne s'y prendrait pas mieux pour brosser l'électorat dans le sens du poil. Après Pascal Sevran, Mr Sarkozy voit dans ce pousse-mégot, ce nez de boeuf un soutien de poids pour flatter le bon franchouillard "béret -baguette".A quand "Maréchal nous voila" ?
Allez, après ce coup de gueule, je m'en vais là où le roi va seul; je crois que la gastro est revenue ......

01 février 2007

Ceci est un...


1- objet de plaisir(s) pour professeur de technologie.
2-accessoire indispensable d'un film classé X des années 1970.
3-clavier.
Désolé pour le côté private joke, mais fallait pas se foutre de la gueule de mes fringues et puis c'est pas moi ka commencé

Le Bar Bleu est ouvert.

Le Bar Bleu est ouvert et non tout vert, comme le fond de froc de ce cher Keski.
La prohibition du tabac étant déclarée , je propose qu' a l'exclusion, face place la substitution:
j'ose proclamer, ouvert en salle du triptyque,un débit de boisson.
Dès lundi 5 février,vous pourrez à discrétion, chatouiller vos papilles gustatives avec quelque alcool
(jus de fruit possible).Il suffira seulement d'alimenter régulièrement le débit en liqueurs, bières, digestifs etc...rafraîchis de quelques pains de glace confectionnés dans les congélateurs de chacun.Une idée stupide en vaut bien une autre...
Keski je t'embrasse.Saches que tu ne m'as jamais enfumé ,accepte en échange ces quelques vapeurs...Tournée gratuite pour toi tous les jours.

Le Bar Bleu est ouvert !

Hygiénisation des esprits: part one


Aujourd'hui, j'ai été fumer ma première (et unique) cigarette après le repas, toujours aussi bon, de notre loyale cantine. Pour cela, j'ai traversé la cour de récréation, le parking des profs et franchi d'un bon mètre la frontière qui sépare le territoire pédagogique désormais sain du tout-venant public encore cancérigène (je rappelle pour la petite histoire que les entreprises françaises achètent avec leurs sous du droit à polluer et qu'il y a même des places boursières spécialisées où se négocient, sous le haut patronage du gouvernement, ces tonnes de saloperie capitaliste que tout le monde respire dans les grandes agglomérations).

Il faisait gris mais il ne pleuvait pas. J'étais en compagnie de deux collègues et nous nous sommes assis sur un petit muret humide, couvert par endroits de mousse verte et de quelques fourmis. Par chance, aucun élève ne nous a vus mais une camionnette habitée par quelques ouvriers du bâtiment un peu potaches nous a regardés en passant et s'est ouvertement foutue de notre gueule. C'est vrai que c'était amusant.

Curieusement, quelques minutes avant le passage de cette camionnette, nous avions partagé et exprimé un sentiment commun: nous étions devenus en un coup de baguette démocratique des gens irresponsables et dangereux qu'il fallait écarter de la communauté des gens bien. Bref, nous étions devenus des gens futiles qu'il fallait protéger d'eux-mêmes mais-d'abord-avant-tout-et-surtout mettre à l'écart des gens vraiment responsables et vraiment droits qui donc ne fument pas. La maturité que nous avions mis des années à gagner sur la vie ne nous était plus automatiquement accordée.
Avant de repartir, le cul un peu vert, vers ma nouvelle maison dans la prairie, j'ai regardé ce que j'avais dans la bouche avant de l'écraser: ouf ! c'était bien une cigarette, et une fouchtrement bonne !