30 septembre 2009

Violence en régions

Ca chauffe en Isère... Nous sommes tous avec toi, Séco, afin que tu fasses face.

29 septembre 2009

"De la communication avant toute chose"

L'enseignante déjà affaiblie:
- Quand on dit "Il m'a dit qu'il t'aimait", comment appelle-t-on ce type de discours?
Charles, hésitant:
- Une balance!!!
- ... ... répondit l'enseignante
- Mais non, dit Sophiane, on dit que c'est "le téléphone arabe".

Il était trop tôt, l'enseignante a à peine ri.


Et pendant ce temps, dans un univers pararllèle, Chiara, dans "Non ma fille tu n'iras pas danser" dit (de mémoire):
- Tout le monde étouffe...on s'habitue simplement à respirer mal.

Ben moi, je vais faire deux choses très importantes:
1) acheter les mêmes bottes beiges de la mort que Chiara dans le film,
2) vous préciser, qu'après vérification:

turlute /tyʁ.lyt/ féminin

Cri de l’alouette.
On entend la turlute de l’alouette.
Forme de musique traditionnelle québécoise composée d'onomatopée.
Appât en plastique garni d'une ou de deux rangées d'hameçons, pour capturer la seiche ou l'encornet.
(Familier) (Vulgaire) Fellation.
Chacun sa religion, chacun son parachute
Et je mets mon foulard quand j'vais à la turlute. (Hubert-Félix Thiéfaine , Zoo - Zumains - Zébus -1990)
(Québec) Rengaine.
Dans le jour, les choses allaient assez bien, à cause du travail. Et le travail se faisait comme un jeu, avec beaucoup de rires, de gausseries et de turlutes.

27 septembre 2009

« Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent »

Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant
Louis Aragon L'Affiche rouge

L'armée du crime

Guédiguian rend hommage hommage au groupe Manouchian, résistants "métèques, youpins, espagnols rouges, roumains, polonais..." (comme le disaient les autorités françaises) fusillés en 1944.
Un film magnifique qui cherche moins le fait héroïque que la compréhension d'une époque, les jeunes résistants sont interprétés de manière très contemporaine par des acteurs en devenir (Robinson Stévenin, Grégoire Leprince-Ringuet, Lola Naymark). J'y ai vu un clin d'oeil de Guédiguian , les anachronismes sur nos jeunes immigrés face à la police vichyste.
Le couple central Manouchian et Mélinée est superbement interprété par Simon Abkarian et Virginie Ledoyen (actrice dont je tombe amoureux à chaque film depuis que j'ai 15 ans).
On peut reprocher à Guédiguian de coller à son histoire à tel point qu'il oublie de soigner sa réalisation, seule la scène où Manouchian renie son engagement pacifiste et se lance dans la lutte armée est soignée.

Guédiguian tape (très) fort

Jean-Pierre Darrousin est monstrueux en fonctionnaire vichyste "qui aime le travail bien fait" , vicieux à en vomir .
On nous rappelle par la bouche d'un officier SS que "pas un seul de mes soldats n'a participé à la rafle du Vel'd'hiv . René Bousquet est félicité par l'occupant. Le SS admire les méthodes (de torture) de la police française dont ils devraient s'inspirer ! (là faut pas pousser, la gestapo était pas mal non plus !).

La petite phrase du film

Évidement nos héros sont communistes, ils trinquent pour l'anniversaire l'Arménie soviétique. Il chantent l'Internationale à la lumière des chandelles. Guédiguian préfère insister sur le statut d'immigré stigmatisé.
Par l'intermédiaire de Simon Abkarian il nous assène une phrase bien connue à Erevan:

"Mais qui se souvient encore du massacre des Arméniens ?" discours d'Adolf Hitler , le 22 août 1939 face à l'armée qui part envahir la Pologne.

Guédiguian nous le rappelle, la mémoire est une arme.

Epilogue :
Je rentre chez moi assez tard, j'allume la télévision et tombe en zappant sur la fin de l'émission pathétique de Laurent Ruquier.
Eric Zemmour : " Monsieur Ramadan, comme le disait Bonaparte : "De la France j'assume tout de Clovis au Directoire"
Tariq Ramadan : "Mais vous pouvez aimer votre pays et conserver un esprit critique !"
Eric Zemmour : "Monsieur Ramadan, aimez-vous la France ?"
Ramadan : " J'aime la culture française, dès que j'ai pu j'ai pris des cours de littérature..."
Eric Zemmour (qui vient de le couper ) :" Ce n'est pas ce que je vous ai demandé : "Aimez vous la France ?"

Soldat Guédiguian, aux armes !

"Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants"

(toujours Aragon)

25 septembre 2009

Le temps perdu, de jacques et un peu nezrouge.

Devant la grille de l' école
l' enseignant soudain s'arrête
le beau temps l'a tiré par la veste
et comme il se retourne
et regarde le soleil
tout rouge tout rond
souriant dans son ciel de plomb
il cligne de l'oeil
familièrement
Dis-donc camarade soleil
tu ne trouves pas
que c'est con comme une banane
de donner une journée pareille
à Marianne la patronne à Josiane

A côté de ça, les citations pédagogiques, c'est de la poésie pure !

Lu, sous le titre "Secret Story, un massacre de la langue française" , un florilège de déclarations à faire rire ...ou pleurer, ça dépend de son humeur :

Daniella: “Je suis têtue comme une moule”

Vanessa “Faut qu’ça fait pas maquillé”
“Y’a une enturlupe”
“J’ai pas répercuté qu’elle m’avait traitée”

Angie: “S’il n’y avait pas de nuages, il ferait beau”
“Elle a été otage, elle a eu le complexe de Stalingrad”
“Elle est malade pour raison de santé”

Kevin (et oui, ils sont partout !) “Dès qu’il y en a un qui est pas bien, l’autre vient à sa secousse”

et mes 2 préférées :
"Le Québec… C’est pas en France ?” : parce que celle-là, certain(e)s d'entre nous auraient pu la faire !

“Y’m’dit des choses que franchement vaut mieux fermer sa bouche et garder sa salive” : parce que ça pourrait faire une réplique géniale en SDP pour faire taire certaines personnes !

Bon week !

23 septembre 2009

IDD maths-français...

... ou comment faire un "poème" en langage mathématique.

PS : je n'assume aucune responsabilité sur l'interprétation de votre lecture.

21 septembre 2009

Super jeu !

Play Red Remover

(c'est encore plus drôle quand on perd)

Les Yes Men refont le monde


Courez voir ce documentaire brillantissime (Arte) sur les Yes Men ! Attention, il ne reste plus que 24 heures pour le visionner (fin: mardi 22, 20h30).

Faire de la théologie en 4e

A la fin du cours, j'annonce à la classe que l'un d'entre eux s'est fait voler sa trousse lors d'un cours précédent.
Je menace en disant que lepaysdesrêves va sévir et que la direction va être au courant de l'affaire.
Plusieurs élèves dénoncent le petit Ahmed:
"Mais , Monsieur ça peut pas être nous (les musulmans) , c'était ramadan"

Zapata : "je vois pas le rapport"

Ahmed: " Bah, pendant le ramadan, on a pas le droit de voler !!"

Zapata : "......"

Ahmed (sûr de lui) : "Si, on a le droit de rien faire : mentir, voler, manger... Ça peut pas être moi !"

Zapata (qui a enfin compris l'énormité de la première citation ) : "mais même après le ramadan t'as pas le droit de voler !"

La philosophie je ne sais pas, mais la théologie cela marche !

Ca continue...

- "Alors, est-ce que vous pouvez me citer une autre nouvelle de Maupassant ?"

Un doigt empressé se lève:
- "Boule de juif !"

Qui a dit...

..."je suis ici par la volonté d'un homme (Nicolas Sarkozy)et je n'en sortirai que par la force des baïonnettes"?
1- Mirabeau, nobliau révolutionnaire
2- De Villepin, poète amateur

3-Mac Mahon, auteur également de la fameuse phrase 'j'y suis j'y reste" prononcée lors de la bataille préférée de Keski, à Sedan?
Les profs d'histoire n'ont pas le droit de jouer...
Une bise laïque à gagner.

Actualité sportive

Beaucoup d'événements ce week-end, dont celui-ci.

20 septembre 2009

Les kévin(s) de Keski en stage au Monde...

Lu ce matin sur le site internet du Monde.

C'est pas que je sois à cheval sur les fautes de français, mais quand même !

18 septembre 2009

Y'a des jours comme ça...

C'est rare les jours où je n'ai plus assez de papiers dans la poche pour noter les bonnes CP. J'aurais dû me douter qu'aujourd'hui, c'était pas un jour comme les autres. En effet, ce matin, ça avait commencé fort, à l'image du brou de noix qui dansait dans mon gobelet et qui aurait logiquement dû me réveiller. Une collègue anonyme se plaint d'une odeur en SDP:

- "Ca sent la lentille, tu trouves pas ?"
(Le Pays des féculents, vendredi 18 septembre 2009, 8h26)

Il y a comme ça des mots qui, allez savoir pourquoi, peuvent instantanément vous envoyer dans une dimension doucement onirique et décalée. Premier sourire de la journée, je me dis aussi que j'ai de la chance d'être aux Tilleuls. Et premier espoir aussi (Oh p..., aujourd'hui c'est p'tit salé à la cantine !!???)

Ca sonne. J'espère trouver plus de confort sémantique auprès du monde merveilleux des adolescents, tous formidablement accaparés par cette quête du savoir dont nous sommes les ambassadeurs zélés. Je me trompais lourdement.

Une classe de 4° entre, s'installe et le cours commence. Au bout d'une quinzaine de minutes, un élève décroche (je savais que j'étais pas bien réveillé) et commence à communiquer par gestes et mimiques avec un camarade. J'interviens et lui demande de se déplacer pour prévenir toute rechute. Il se lève de bonne grâce et lance:

- " J'peux pas être plus près du chauffage ?"
(Kevin 1*, vendredi 18 septembre 2009, 8h47)

Est-il seulement au courant de la portée symbolique, transgénérationnelle, de sa question ? Les siècles défilent devant moi. Décidément, tout change et rien ne change. Vite, un papier, je dois quand même étouffer un p'tit sourire et consigner cela au plus vite tout en gardant ma "poker face" d'enseignant en pleine phase répressive. Quel métier.

Une heure plus tard, une autre classe de 4° investit ma salle. Un élève, à qui j'avais donné la veille une punition pour s'être énervé après un camarade se présente aussitôt auprès de mon bureau et se dresse devant moi, non sans un certain sens du devoir accompli. Il me tend sa punition, propre, complète. Du boulot de pro. Je ne peux m'empêcher de penser que ce n'est pas la première fois que ça lui arrive. Ca promet. Durant le cours, comportement impeccable de celui-ci avec participation fournie et pertinente à la clef. A la fin du cours, il revient vers moi et me demande:

- "M'sieur, est-ce que je peux reprendre ma punition ? Je les collectionne depuis le primaire !"
(Kevin 2*, vendredi 18 septembre 2009, 10h21)

Après un bref moment d'hébétude, cette fois-ci je commence à craquer: un sourire assez vite suivi d'un rire franc. Il me regarde, sourit lui aussi. Je me dis qu'on a des jours difficiles parfois mais qu'aujourd'hui, je ne regrette vraiment pas d'avoir passé le Capes. Je lui rends alors sa punition et -étrange sensation- nous sommes en totale symbiose malgré nos trente ans d'écart (moi-même collectionneur, je ne le comprends que trop bien).

Là-dessus, je cours me fumer une clope sur le parking et je cours encore pour avoir le temps de boire un p'tit café, enfin un truc noir là, en SDP. Gobelet en main, je méditais mes expériences du matin quand une chère collègue toujours aussi anonyme s'écrie:

-"Rachida Dati, le père, c'est une pipette !"
(Le Pays des nourrissons, vendredi 18 septembre 2009, 10h36)

Au début, j'avais compris "pipelette" et je trouvais le propos audacieux mais légèrement codé. C'est là que j'ai compris que cette journée était différente: ma feuille spéciale CP était pleine et il n'était que 10h40 !

Au repas, point de p'tit salé (et point de lentilles non plus). Mais du saumon en papillote avec gratin de courgettes et gratin d'épinards. Toujours aussi super bon de la mort qui foudroie sa maman. On ne dira jamais assez la chance que nous avons de manger à cette cantine. Je me dis que même s'il faut se taper les glaviots des collègues pédagogiques à table, c'est quand même une bonne journée jusque là. Ô Capes, mon doux Capes.

L'après-midi, en plein cours de troisième, alors que la digestion adolescente monopolisait toutes les forces nécessaires à la bonne compréhension d'une nouvelle de Maupassant, devait surgir l'étoile filante. Celle après laquelle j'aurais presque pu faire un voeu:

- "M'sieur, un baron, c'est quelqu'un qui travaille dans un bar ?"
( Kevin 3*, vendredi 18 septembre 2009, 13h39)

La fatigue naissante sans doute, mon sourire le cède vite à un rire semi-nasal (réflexe toujours dangereux quand cinquante yeux vous regardent) d'une bonne quinzaine de secondes. Ma décontraction soudaine entraîne vite un gloussement empathique généralisé de la classe, trop contente de voir le prof baisser la garde et être lui-même. Je prends quand même le soin de préciser à l'élève que l'erreur était assez rationnelle dans ce cas et que je ne me moque pas de lui personnellement mais que sa remarque était quand même de toute beauté. Est-ce qu'ils m'ont vu chercher une feuille sous mon bureau et noter cette CP ? Peut-être bien.

Puis la classe de 4° du matin revient faire un stage dans ma salle. Le texte est compris, les élèves posent des questions et répondent volontiers aux miennes. Soudain, alors que nous parlions du personnage principal, un petit être, encore blotti dans ses illusions d'homo-sapiens débutant, intervient avec un sourire bienveillant, dans l'intention évidente de me rassurer:

- "Mais Monsieur, maintenant, on ne prend plus les femmes des autres !"
(Kevin 4*, vendredi 18 septembre 2009, 14h42)

Face à cela, je suis désarmé mais mon sourire n'en dit rien. Je balbutie une réponse qui ne se veut pas trop morale, j'ai envie de le laisser encore un peu dans son enfance.
La classe s'en va et je me dis que parfois on a vraiment un bol de cocu (c'est le cas de le dire) de faire ce métier. Ca ne durera pas mais cette journée-là au moins, c'est dans la poche.




* Les prénoms ont été modifiés.

17 septembre 2009

Soirée fantastique - merci France 5 !

Ce soir, à 21h38 sur France 5, La Symphonie Fantastique de Berlioz interprétée par l'orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Myung-Whun Chung et enregistrée les 25 et 26 mars 2009 au studio 104 de la Maison de la Radio. C'est une émission présentée et commentée par Jean-François Zygel.


A ne louper sous aucun prétexte car...
1. C'est bien
2. C'est frais
3. Le public était composé de quatrièmes des Tilleuls ainsi que de quelques encadrants pédagogiques... Et ils ont fait des plans sur nous...

13 septembre 2009

@visse à la population: loi du 13 septembre

"Oyez, oyez"

Article 1:
- Tout collègue de France pris en flagrant délit de dérapage patronymique (i. e. balançage intempestif de nom ou de prénom sur le blog) ou toponymique devra s'acquitter d'une bouteille de vin ou d'un gâteau fait maison auprès de la communauté dans un délai maximum de 3 jours ouvrés.

Article 2:
- Le/la collègue de France ayant découvert le premier/la première le tragique faux pas se verra attribuer le premier verre ou la première part. A cette occasion, le fautif/la fautive devra prononcer les mots suivants:

"Oh grands dieux, j'ai fauté.
Puisse cette offrande me racheter
".

Article 3:
Cette loi entrera en vigueur à compter du 13 septembre 2009, 20h00.

Dura Lex sed Lex.

Un grand geste


Je tiens à décerner une médaille exceptionnelle. Satisfaisant à une très vieille revendication, exprimée depuis le début sur ce blog (cf archives), Keski vient pour la première fois de se citer dans la rubrique des citations pédagogiques. Acceptant avec humilité et sens de la dérision, de posséder à l'instar de ses collègues, une parole faillible, il démontre sa grande humanité.
Bienvenue au club!

L'intégration aux Tilleuls

Stage commando pour souder et faire connaissance avec nos petits 6e.
Nezrouge en chef scout, nous emmène dans un endroit féerique , un recoin sableux entouré de rocher quelque part à Fontainebleau.
Il a sous ses ordres une équipe de choc, Coco, Sansan, Neigedessables, Tritri, Monsieur Arbre, CleCle, Chrichri et moi-même. Tout ce beau monde pour encadrer 28 élèves !
Pour une fois nous avions presque l'avantage du nombre !

Départ matinal, petit trajet en bus où Coco se fait déjà remarquer en indiquant des "itinéraires bis".Tritri met l'ambiance et asticote déjà Monsieur Arbre qui ne sait pas encore qu'il va particulièrement morfler aujourd'hui !
Neigedessables en organisatrice nous a tous remis un petit autocollant avec nos noms et ceux des élèves dont est responsable. Un vrai stage d'entreprise commence !

Premier jeu
Arrivé à destination, chacun porte sa nourriture. Nos petits des Tilleuls semblent être heureux de sortir et certains discutent de manière très décontractée avec les professeurs.
Un certain Titice nous en apprend de belle sur sa vie de famille, Monsieur Arbre se rend compte que c'est à lui de le gérer et se décompose.
Zapata : "Tu vois Dieu nous impose des épreuves, bah il t'a pas raté sur ce coup"
Monsieur Arbre rit jaune
Nous arrivons à l'endroit convenu, Nezrouge demande à Tritri d'organiser une première activité pendant qu'il installe le terrain.
Ainsi débute le "jeu de l'aveugle", un élève doit prendre en charge un de ses camarades qui ferme les yeux, sans lui parler il doit le diriger en lui tenant le bras. Les élèves jouent plus ou moins le jeu, sansan et coco s'amusent beaucoup.
On aperçoit Monsieur Arbre dans les fourrés avec un jeune "aveugle".
Tritri : "J'espère qu'il a déjà donné son chèque à l'autonome"

Renard-Poule-Vipère

Nezrouge a préparé le terrain, et nous explique les règles du nouveau jeu, trois équipes jouant chacun un rôle, les renards attrapent les poules, les poules se chargent des vipères, les vipères des renards. Nous portons tous des lanières en tissu, pour attraper l'autre (et le faire prisonnier) il faut attraper la lanière.
Nezrouge (toujours directif) désigne trois chefs d'équipe. Chez les renards que du beau monde, tritri, zapata, sansan côté prof et toutes les copines de la chef d'équipe. Les vipères se contente de Monsieur Arbre et de Coco. La petite chef des poules n'a pas osé sélectionner un professeur (erreur fatale !).
La partie commence, on court dans tout les sens et dans le sable. Rapidement l'élève de 6e s'écroule hors d'haleine, les professeurs leur arrachant leur lanière avec férocité.
Tritri : "Je me rappelle pas de tout j'étais dans un état second"
Rapidement aussi on se fatigue, Monsieur Arbre nous gratifie d'un vol plané que Tritri commente : "j'ai adoré le moment où tu comptais les grains de sable avec tes dents !"
Monsieur Arbre : " C'est toujours mieux que Coco, les élèves comptaient ses vols planés; après le 6e ils se sont lassés"

Nezrouge siffle le repos, nous sommes harassés ! "5 minutes et on reprend !"

A la reprise, de nouvelles règles sont introduites, Nezrouge devient menacant : "A partir de maintenant vos refuges deviennent uniquement des prisons, vos maisons ne sont plus des abris, vous n'êtes en sécurité nulle part !"
Zapata : "La dernière fois que des enfants ont entendu ca, c'etait en 1933"
Le jeu reprend, plus bestial, sans arrêt, sans répis, une horreur !

Début de contestation

Nezrouge nous accorde enfin le repos, il va désigner les vainqueurs du jeu. Tritri l'interrompt pour lui remettre au nom de l'équipe des renards la distinction de meilleur "arbitre de l'univers". Nezrouge en toute impartialité désigne les renards vainqueurs et les poules bonnes dernières !

Buffet citoyen

N
eigedessables s'éclipse au moment du repas, c'est d'ailleurs le seul regret de la journée. Les petits tilleuls apportent presque tous une contribution au festin que nous installons sur un rocher.
Nezrouge débouche un vin blanc de Touraine, et le festin bien mérité commence.
C
oco décide de faire une bonne action , pour éviter que certains plats repartent intacts (au grand déplaisir des parents) elle se met à couper de grandes tranches pour neigesdessables qui pourra en profiter le soir venu.
Malheureusement Coco a toujours tendance à vouloir trop bien faire. Résultat, elle coupe de tout sans regarder les énormes bouts de jambon qu'elle mélange aux autres gâteaux !

Un après midi soft

P
lus le temps pour la marche digestive, Nezrouge décide d'organiser une balle au prisonnier. Cette fois-ci quatre équipes s'affrontent simultanément; Tritri, Monsieur Arbre, SanSan et moi-même nous nous affrontons.
La lutte fait rage, surtout entre les petits tilleuls qui apprennent vite à se venger les uns des autres (super l'intégration !).
Monsieur Arbre nous gratifie de déhanchés spectaculaires digne d'un danseur étoile pour éviter la balle.
Zapata : "J'avais rien vu d'aussi beau depuis Casse-noisette"
A la fin, l'équipe de Tritri est meurtrie, ils ne sont plus que 2, Sansan a conservé tout ses joueurs , mon équipe finit deuxième.
T
ritri porte réclamation et se fait proclamer deuxième ex aequo sous les hués du public.

Neigesdessables reprend les choses en main

F
ini la rigolade, les petits tilleuls sortent leurs affaires. On observe les arbres, les feuilles, les cailloux. Et puis, on prend le chemin du retour.

Epilogue
D
es élèves ravis et très joueurs, une bonne expérience et une excellente ambiance. Reste à savoir si elle portera ses fruits.
En entrant au collège, un élève de 5e me regarde avec le sourire : "Bonsoir Monsieur Chemato" (j'avais oublié l'histoire du sosie!)
Dans la cour, Neigedessables refuse le paquet de Coco, elle a tout de suite remarqué le vice de procédure. Monsieur Arbre sauve ses collègues en rapportant une bouilloire de son repaire.
On finit donc dans la bonne humeur, une généralisation possible à tout les petits tilleuls ?

10 septembre 2009

Quand une agence de soutien scolaire fait sa pub...

Elle en rajoute dans le cliché. Je vous laisse apprécier cette campagne, très démago








J'ai surtout apprécié la première qui m'a fait pensé au Pays: la littéraire, plutot sexy avec le café sur la table du bistrot parisien. On sent qu'elle a envie de partager ses émotions.

Quant au prof d'histoire, on sent qu'exceptionnellement il est de droite (le G8!!!). Et dans la réalité , il n'aurait pas honte de ne pas s'intéresser au brevet de Dylan. Parce que Dylan, même sans rien faire, a toujours son brevet.

08 septembre 2009

De la poésie dans une observation scientifique...

Mimouche m'a soufflé avant à l'oreille qu'un journaliste, photographe et écrivain, Serge Brunier, s'est amusé pendant 2 ans avec son appareil photo. Son travail a fourni une image de la voute céleste où l’on compte près de 100 millions d’étoiles,affiché à Monaco sur 12 mètres de large et 6 de haut afin de révéler tous ses détails.
Cette image ne provient pas d’un unique cliché: pour couvrir tout le ciel, il a juxtaposé 300 champs pris de deux sites exceptionnels: le désert d’Atacama, au Chili, pour l’hémisphère austral; et la caldeira de Taburiente, aux Canaries, pour l’hémisphère boréal.

Ici l'image en version numérique où l'on peut zoomer.

De plus, j'ai trouver cette vidéo sur son site montrant le ciel durant une nuit complète dans le désert d'Atacama. Je la trouve simplement magnifique...


07 septembre 2009

Les CP de la rentrée

Keski (qui refuse de la reconnaître) : "Alors dame nut', t'es toujours en chantier !"

Chemato (danseur étoile) : "Nous, en histoire, on est souple (rire), bon dans ce domaine en tout cas."

Lepaysdesrêves (la classe) : "J'ai l'impression d'être un Tupperware géant !"

Zapata (en forme) : "elle est aussi enceinte, mais le département de français c'est un vrai clapier"

06 septembre 2009

En chaque prof se cache...

... un artiste (enfin pour moi j'en suis pas sûr).


Un petit air de blues pour une chanson de circonstance.


"Au pays des 6èmes", excellent !


Et le site des artistes en question... Les Zrofs

05 septembre 2009

Kimangekan ?



En passant, un gros beso à toute la Lorraine à Lyon. En espérant que sa rentrée s'est bien passée et que sa progéniture babille de joie.

04 septembre 2009

fichés

Traditionnelle? Oui, mais quelques "suprises" (classe de 4e):
(demande d'infos diverses+petit texte descriptif d'un endroit inconnu)

!!!!!!!!!!!!!!!!!!! "J'observe la pièce.Sur la chaîne, un cd de Dier straits. J'en conclus que la personne qui dormait dans cette chambre avait atteint un âge assez mûr."

point faible (de l'élève, selon lui): "je suis un leader"(conseil: allez voir les profs d'histoire)

frère ou soeur: "J'en ai un mais je ne sais pas si c'est un garçon ou une fille."

points faibles: "le collège, le travail".(de bonne volonté)

"Je rentre dans la pièce. On dirait une salle de décontamination.Je me sens comme un microbe." (mal dans sa peau)

points forts: "je suis gentil, drôle, fort." (homme parfait)

point faible: "narcissique". (cf profs d'histoire)

points forts : "beaucoup de flair. J'arrive aussi à battre mon chien dans une bagarre." (beaucoup de chien)

03 septembre 2009

Trop trop bien.

Si vous faites attention au coin supérieur gauche de votre feuille d'emploi du temps, vous devriez voir ceci:


Même l'administration pense qu'il y a plutôt une bonne ambiance...

Aussi, en cadeau, une avant-première gratosse pour les enseignants ici. Attention, comme d'hab, c'est un dimanche matin...

Félicitations à Séco pour sa rentrée ! Une bise par emploi du temps réalisé.