Ne jamais croire que c'est perdu, ne jamais croire que c'est gagné...
30 décembre 2008
Bien finir l'année...
Citation pédagogique: Keski, mardi 23 décembre, 13h25 à Nez rouge.
La question était:
"Quand tu vas au casino , tu joues?"
Réponse de Keski:
"Quant tu vas au b., tu te contentes de regarder?"
24 décembre 2008
Chemato, la biopic
Le petit Chemato grandit et fait l'apprentissage de la vie. A l'école, certains ateliers ne se passent pas bien. Des docteurs de Genève, de Bratislava, de Londres se succèdent mais ne parviennent pas à se prononcer sur l'origine du handicap du jeune élève. En effet, il rate systématiquement le test de la maison avec la cheminée qui fume. Le plus étonnant pour les praticiens, c'est qu'il rate même les tests de la main peinturlurée sur la feuille blanche. A chaque fois, sous les regards compatissants de ses jeunes camarades qui ne manquent pas de l'encourager, c'est l'erreur bête: la main glisse, ripe et salope tout. C'est con.
Voici la réalisation d'une jeune camarade de classe à l'époque des faits qui avait proposé à Chemato qu'il la signât à sa place pour pouvoir enfin offrir un dessin à ses parents. Chemato avait refusé en laissant éclater un vibrant "Mais ce serait de la triche commême ! Quid de la société si tout le monde y faisait co'ça ?!" Ses parents n'eurent jamais de dessin de maison avec la fumée qui sort de la cheminée.
Merci quand même Manon.
Puis ce fut l'adolescence et la véritable naissance au monde. Chemato s'enferme dans sa chambre et commence à prendre soin d'un corps qui se transforme. Bien sûr, il fait face à de petits désagréments mais après avoir regardé dans un dictionnaire le sens du mot acné -qu'il prenait jusqu'alors pour une technique bavaroise de nage sous l'eau-, il décide de réagir. Il ne croit pas aux produits pharmaceutiques et tient de ses racines auvergnates un sérieux sens de l'initiative et un doigté sans pareil.
Il parvient à force de patience et de dextérité à surmonter ses problèmes de peau et s'engage dans une vie trépidante faite de voyages, de barrages à construire et de dialogues intéressants avec les castors. C'est là qu'il apprendra notamment à faire et défaire des centaines de noeuds et qu'il découvrira que le coup de la patate sur les piquets de tente, ça ne sert strictement à rien. "Parce que si la foudre veut frapper à un endroit précis, y'a pas de raison pour qu'elle le fait pas," ajoute-t-il, déjà gorgé de cette jeune expérience nourrie d'un échange permanent avec la terre de ses ancêtres.
Chemato s'épanouit en collectivité et il sait mener ses troupes. La politique s'impose naturellement à lui. Il bascule définitivement dans l'engagement citoyen au détour d'une belle matinée. A la télévision, pendant qu'on lui prépare des crêpes au Nut', il découvre un homme qui deviendra vite son mentor. Il est électrisé. Il est prêt à recevoir le message, un peu comme Moïse en son temps. Toutefois l'histoire ne dit pas s'il a fini par manger sa crêpe. Les témoignages de voisins concordent pourtant: il semble que oui.
Ce seront dix années d'engagement politique jusqu'au jour où l'OM devint champion d'Europe. Après, sans raison, il s'est mis à soutenir Valenciennes. Dans son entourage, on n'a toujours pas compris pourquoi. La vie politique venait de perdre un de ses enfants les plus prometteurs. Il changea également de marque de baskets du jour au lendemain.
Un soir c'est l'accident bête: il laisse sa chaîne stéréo cafetière tondeuse four à pain branchée sur le mode réveil. Il n'est pas là, l'alarme se déclenche, la musique est à fond, c'est du Cabrel repris en moldave rapé. Les voisins appellent les pompiers qui interviennent aussitôt en brisant une vitre pour mettre fin au vacarme. Chemato, arrivé un peu plus tard sur les lieux, découvre le désastre... ...et la facture. Il accuse le coup. S'ensuit alors une période de doute où Chemato se heurte à l'incompréhension de ses amis qui ne cessent de le questionner sur cet incident. Pourquoi de la musique si fort dans un quartier tranquille ? Pourquoi Cabrel ? Et surtout pourquoi la version moldave rapée ?
Ses voisins arrêtent de lui dire bonjour. Au boulot, il semble lire sur le visage de ses collègues et de ses élèves ces questions récurrentes. Alors, il se précipite dans un bar et bien sûr tout devient plus facile. Pas d'eau, non: son premier souvenir de bébé est encore trop proche. C'est l'alcool qui lui apportera ce que les humains lui refusent. Le piège, quoi. Là où d'autres se pochtronneraient à la 8°6, ce grand seigneur choisit pourtant de célébrer la Champagne historique dans des bacchanales quasi quotidiennes. Ses compagnons de beuverie le surnomment bien vite, non sans une certaine ironie taquine dont on raffole dans les brasseries du quartier, "le garde du seau".
Un jour, après une chute de Vélib' dans une côte qu'il avait sous-estimée, c'est le déclic. Alors qu'il est à terre et que les témoins de la scène -sobres, eux- accourent auprès de lui pour lui porter secours, une voix cosmique lovée dans un petit halo de lumière lui dit: "Tu ressusciteras le mouvement des jeunes Giscardiens car cela est bon ! Tu feras régner la paix et la sécurité sur le chaos car cela est bon ! Tu seras toujours à l'heure à tes rendez-vous car l'exactitude est la politesse des rois et je suis ton roi et tu installeras mon royaume car cela est bon ! Propage ma parole et tu auras ton poids en tartes au citron meringuées à chaque fin de semaine car cela est bon !"
Depuis, l'ancien "garde du seau" a retrouvé des bases saines, il s'est mis au sport, ne boit plus que de rares demis sans conviction et parcourt la capitale pour défendre les couleurs de son poulain. Il chine des affiches dans les brocantes et les vide-greniers et les placarde dans les artères passantes. En SDP, personne n'ose rien lui dire car tout le monde est bien trop heureux de le voir de nouveau épanoui.
Ah oui, il s'est récemment mis à l'accordéon, aussi. Grand bien lui fasse.
21 décembre 2008
Le chien qui bouffe les artères...
Petite piqure de rappel tout de même...
2008, il y eut de bonnes choses...
Mais c'était ça aussi...
En attendant que le chien nous bouffe autre chose...
Non !
Espoir!...nous en viendrons à bout (rêve ou réalité)
Grève le 29 janvier 2009...peut-être avant...
Keski, t'as vu , j'ai réussi !
Touchant hommage de Chem...il y' a de l'amour. Mais je savais.
JE VOUS EMBRASSE DE UNE A TROIS FOIS...
Dailymotion - Honteux !!!!!!! merci sarkozy, une vidéo de woui. sarkozy, darcos, flic, drogue, crime
20 décembre 2008
Keski, la biopic
Né en 1968, année rebelle, on sent déjà dans son regard la volonté de changer le monde...
Dans son entourage, peu nombreux sont ceux qui devinent ses réelles capacités. Il est pourtant déjà très fort dans l'humour potache, pesonne ne le bat au baby foot dans les Ardennes et avec les filles le succès s'impose très vite...
Son premier roman est fidèle à l'esprit des années 1980, il utilise de grandes idées pour profondément remettre en cause la société...
Et puis un jour, Keski tombe amoureux. Toute de suite, il sait utiliser les mots qu'il faut pour s'engager dans un avenir radieux. Il devient plus sérieux, coupe ses cheveux et met des vêtements propres...
17 décembre 2008
le syndrome de l'oubli
Mercredi
J'ai fini hier un livre de Fottorino, dont j'avais précédemmment parlé pour les Baisers de cinéma. Je suis "lectrice en série", cela me permet de me faire une idée sur un auteur, un univers (sans prétention, c'est plutôt proche du fétichisme)(!)
Donc, voici ce soir Korsakov, titre bien étrange désignant un syndrome qui entraîne une perte de mémoire partielle, doublée d'une compensation par la fabulation. Le patient comble les vides par une vie "rêvée"...
La première partie raconte la vie triste de François, fils d'une très jeune fille-mère, qui ressent des angoisses à cause de mots qui deviennent pour lui des malentendus ("l'enfant d'aout" devient "l'enfant-doute"). Il est à part. Incompris aussi. Le langage est un enjeu. D'ailleurs, personne ne le nomme, on l'appelle "le petit".
Dans la deuxième partie, François est devenu un brillant neurologue, et a été adopté par un "Signorelli" qui lui a sauvé l'enfance. Mais le lien paternel, le nom (encore), n'est pas une chose évidente, et son père biologique hante sa mémoire, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il est lui-même atteint de Korsakov.
Enfin, la dernière partie raconte les souvenirs du grand père adoptif, Fosco le cavalier tunisien, et ces images du "héros" ne s'effacent pas, malgré la maladie qui progresse. Bien sûr, on se demande ce qui est construit et ce qui fait réellement partie de sa vie passée, de ses souvenirs...mais n'est ce pas la question que l'on se pose à chaque fois qu'on ouvre un livre?
Extrait:
"Korsakov entre en moi comme un soulagement, une grâce qui m'est donnée, le signe d'une providence inespérée. Je ne vais pas lutter. Korsakov est là pour me délivrer. Je serai son complice. Mes mauvais souvenirs, les images terribles qui me hantent depuis la longue nuit Ardanuit, je les lui offre sans retenue. Il peut tout prendre. Sauf Fosco, mon grand-père, le cavalier du désert. A présent, lui seul mérite encore de vivre dans ma mémoire."
16 décembre 2008
A vous de jouer...
Enfin ! n' oubliez pas d' utiliser la souris pour continuer la dégringolade...
On aimerait le voir s'écraser sur le carrelage.
Nicolas Sarkozy - The Falling Nicolas Sarkozy Screensaver
15 décembre 2008
Une attaque journalistique avec les moyens du bord...
Séance de rattrapage pour ceux qui ont loupé l'image la plus "forte" du week-end.
Mountazer al-Zaïdi a jeté, sans l'atteindre, deux chaussures sur George W. Bush et l'a insulté en pleine conférence de presse avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki dimanche. Alors que les deux hommes se rencontraient dans le bureau privé du Premier ministre, le journaliste a bondi en criant "c'est le baiser de l'adieu, espèce de chien" et lancé ses chaussures, l'une après l'autre, sur le président américain. Ce dernier a esquivé les deux chaussures.
Le journaliste a été évacué de force par les services de sécurité irakiens et américains, en criant à l'adresse de George W. Bush "vous êtes responsable de la mort de milliers d'Irakiens". Créé en 2005 et basée au Caire, la chaîne al-Bagdadia est financée par un homme d'affaires irakien.
"Al-Bagdadia demande aux autorités irakiennes la libération immédiate de leur journaliste Mountazer al-Zaïdi conformément à la démocratie et à la liberté d'expression que le nouveau régime irakien et les autorités américaines ont promises au peuple irakien", dit la chaîne dans un communiqué diffusé à l'antenne.
"Toutes mesures prises contre Mountazer seront considérées comme les actes d'un régime dictatorial", ajoute la chaîne. "Al-Bagdadia demande aux associations de journalistes irakiennes, internationales et arabes de soutenir la demande de libération de Mountazer al-Zaïdi", conclut la chaîne.
Enterrement en série
Je crains que Le Pays ne voit d'un très mauvais oeil que son jour anniversaire soit pareillement endeuillé mais c'est ainsi !
J'attends impatiemment de savoir si France 3 va bousculer sa grille de programme pour une soirée hommage 3 épisodes. Tant que ce n'est pas au détriment de "PBLV" (les spécialistes déchiffreront), tout ira bien !
13 décembre 2008
Puisqu'il fait si froid ici...
Et au bout de ce mur, on tourne à droite, et à 10 mètres il y a l'unique entrée de cette médina où l'on est accueilli par la mosquée.
10 décembre 2008
Indépassables (spéciale dédicace à Chem')
palmarès
- en 2002, je fus menacée, traitée de "petite princesse" qui verrait bien à la sortie.
- en 2005, je fus traitée de "vieille pute"
- en 2006, je dus dire à une élève de "cesser de sucer la poignée de la porte"
-en 2008 (presque 2009), un élève montre son cul à la classe pendant ma lecture d'un conte pour enfants...
Certain disent que mon palmarès devrait me faire poser des questions...D'autres disent que chacun a ses incidents, mais que tous ne le disent pas.
Sinon, je vote
film de l'année (j'en ai pas vu beaucoup) : Into the wild de Sean Pean
livre de l'année : Le Coeur Cousu de Carole Martinez (là, j'ai plus de choix).
la citation pédagogique : (à des enfants qui ont sué corps et âme pour une bonne oeuvre) : "Il faudrait que ça rapporte plus que ce que ça a coûté." Zapata
08 décembre 2008
Réhabilitation
07 décembre 2008
c'est pas souvent que ça arrive
Pour une fois que notre premier ministre est en accord avec mes idées je tiens à le féliciter . En effet ce dernier a aimablement renvoyé dans les cordes notre incompétente ,non estimable et dangereuse garde des sceaux (des sots?) Rachida Dati . Il s'est dit vendredi "totalement hostile" à l'emprisonnement des mineurs de 12 ans, proposition contenue dans un rapport remis mercredi à Rachida Dati, qui y avait vu une mesure relevant du "bon sens"."Le gouvernement n'a aucun projet en ce sens", a-t-il encore dit.
Two Lovers
Un film magnifique à aller voir de toute urgence
Bande-annonce ici.
la fraîcheur des adolescent(e)s
"La salle des professeurs était d'un vert pétant. Le professeur était comme sa salle.(...) Le jour après, je finis par m'aperçevoir que la salle changeait de couleur tous les jours." D.E.
Enfin, c'est facile de se moquer. J'ai eu aussi le plaisir de lire la copie d'une élève talentueuse (je dis rarement cela). Un moment de grâce.
04 décembre 2008
deuxième choix
Je n'aime pas Nothomb. Je vois bien qu'elle a du talent, mais sa rigueur à publier, sa posture de Dark-pas-du-tout-girly, ne me plaisent pas. Pourtant, j'ai essayé à maintes reprises, depuis L'Hygiène de l'assassin...Comme dirait Keski (en parlant d'autre chose mais tant pis), on voit trop le style, pas assez l'histoire. Ca me gêne. ALors, je la lis en vancances, sur la plage (enfin, là, pas trop), quand je n'ai rien d'autres à acheter au supermarché. Et puis, j'oublie vite.
Van cauwelaert a quand même eu le Goncourt pour Un Aller simple, et il y a des romans de lui, comme Corps étrangers, que j'aime beaucoup. Maintenant, il a tendance à ressembler davantage à Marc Lévy, c'est à dire, là encore, des histoires faciles à lire, avec un peu de fantastique, mais qui ne marquent pas... Autre point commun dans ces deux livres : des personnages disparus semblent réapparaître sous forme d'oiseau (pigeon ou hirondelle).
Voilà, lisez Sandor Marai (j'en ai commandé quelques autres sur la lancée du premier), offrez Carole Martinez...
Extraits:
" Ces grands appartements anciens sont mal chauffés. J'ai pris un bain brûlant, j'ai mis des couches de vêtements et je me suis terrée dans mon lit. Pourtant, j'ai froid à en mourir. Sortir cette main des couvertures pour écrire m'est une épreuve. Je ne me sens pas vivante. Cet état dure depuis des semaines." Nothomb
"Je savais résister à la routine, pas à la déception." V.C
Poésie catholique en musique
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02 décembre 2008
L'invention de la solitude
Il y a quelque chose de L'Etranger dans le héros de ce roman là : professeur de latin de 54ans, vieux garçon à la vie définie, bornée, à la solitude érigée en évidence. Tout semble aller bien... peu d'ambition, peu d'émotions, mais jusqu'ici, tout va bien.
Et puis, il ressent quelque chose, comme une impatience, qui l'empêche de dormir paisiblement et de profiter des seules vacances prises depuis des années. Un autre homme, Timar, lui enseigne qu'il souffre de "solitude coupable". A cela, hormis le desespoir, il n'y a que deux remèdes : l'amour ou Dieu.
Le héros ne s'en inquiète pas, rentré chez lui, tout semble redevenu "reglementaire", il décide de se mettre à la retraite à la fin de l'année et il découvre sans trop d'appréhension sa nouvelle classe de terminale, niveau qu'il n'avait plus eu de puis longtemps...
Je ne raconte pas la suite, mais ce récit, présenté sous forme de journal, m'a énormément plu. Jusqu'au bout, le héros se met à distance, se dissèque avec froideur, observant ses réactions comme s'il s'agissait d'une réaction chimique ou d'une traduction à effectuer. Aucun pathos, mais la description terrible et froide d'un homme bousculé soudain dans sa non-vie, destabilisé, ne se rendant compte de l' évidence qu'en dernier, quand il n'a plus aucun choix.
Extraits:
" C'est un peu comme la soif, cette nervosité. Ou comme lorsqu'on a froid et qu'on n'arrive à se rechauffer nulle part. Ou comme l'insomnie. Ou encore comme la faim. Je ne sais pas. Parfois, il y a des jours où je ne ressens rien, comme si la chose se terrait quelque part. Puis, de façon inattendue, ça me surprend. J'ai observé que parfois mes mains se mettent à trembler. Ou encore j'ai l'impression que ma bouche est envahie par la salive. Parfois ça dure des heures. A la fin de la troisième semaine, j'ai fini par me décider à partir."
" Si j'avais de la religion, je pourrais aimer Dieu. Il y a beaucoup de gens qui s'immergent dans l'amour de Dieu et dans une vie fondée sur le respect de ses commandements. C'est l'essence même de leur existence. C'est très confortable et apparemment, tout à fait satisfaisant. (...) Cependant je dois avouer que je ne me sens pas proche de Dieu. Celui qui a de la religion, ce sentiment l'envahit complètement. Moi, non.
Aujourd'hui, j'ai pensé à la misérable condition de l'être humain. Sa quête d'amour l'amène à examiner pareillement l'achat d'un chien et la croyance en Dieu. Il semblerait que Timar ait raison. On ne peut vivre sans aimer."
30 novembre 2008
Du rythme ,du rythme ,du rythme
Yo à tous les brothers et sisters dans la place ; spéciale dédicace à tous les quartiers (11e arrdt , Montgeron, Alfortville, , Montrouge,....) . Big up Histoire Géo . Les Tilleuls réprésentent
Ps ; c'est Assassin dans "l'Odyssée suit son cours "
29 novembre 2008
Entre chiens et loups : la passion selon Cyril
Le hasard (?) a fait que j'ai loué et revu ce film hier soir.
1992 : j'avais 18 ans, première année de fac, poètes maudits en pagaille sur les rangs, et puis ce film sort, et on se met à me dire "qu'est ce que tu ressembles à la fille Bohringer" (cheveux longs, frange, étudiante en lettres), et puis je suis amoureuse, dépendante, alors ce film est un coup de poing cette année là.
Jean a 30ans, c'est un homme qui couche avec des hommes, qui couche avec des femmes, qui filme mieux les gens qu'il ne les aime... Puis, il rencontre Laura , il pense un moment qu'il ne va pas mourir. Tout est exacerbé, puisqu'il est séropositif, que la trithérapie n'existe pas, alors l'épée le fait croiser des ombres sur les quais, vivre très vite, et en parallèle (césar du meilleur montage), il perçoit cela, cette passion, celle qui permet de se resituer sur terre.
En 1992, je pleurai pendant presque tout le film.
En 2008, je souriai parfois aux jeunes habillés comme Indochine 1ere période qui écoutent des Walkmans à cassette et téléphonent avec des appareils attachés avec des fils. Et puis, je me rendis compte que j' étais plus à distance, que les pleurs, les cris qui sont (presque) l'unique moyen de communiquer dans ce film me mettent mal à l'aise. J'ai attrapé un regard d'adulte. Je n'aime pas trop ça.
Mais bon, je ne vais pas finir là dessus. Il y a des moments suspendus, sur la plage, au bord de la Seine, et surtout la fin du film : Jean regarde un paysage qui ressemble au bout du monde. Et il se sent à sa place. "Je suis dans la vie".
27 novembre 2008
C'est du lourd
Je n'étais pas pressé alors je me suis garé.
26 novembre 2008
Désolé pour la poussière (titre de Miossec)
Comme beaucoup de dépravés de ce monde, je l'aime bien : égocentré, cynique, aspiré par l'insatisfaction chronique et la blondeur des jeunes filles, critiquant sans donner toujours d'arguments valables, crachant dans la soupe quand il en est au caviard...Bref.
En tant qu'écrivain, je l'aimais moins, trop enfant gâté peut-être... Et puis, j'ai lu "Windows on the Word" qui m'a troublée et même fait pleurer.C'est rare pour un livre de mec superficiel. Alors j'en ai lu d'autres. Tous, en fait, comme quand je veux un avis....Celui-ci, c'est le dernier. Un livre qui va crescendo. Octave (le même que pour 99francs), est chargé de trouver de nouveaux visages pré-pubères pour représenter la marque L'Ideal (et donner envie à la ménagère de moins de 50 ans de récupérer des seins durs à peine poussés et des hanches non formées). Il décrit sa quête comme une quête religieuse dans la Russie à peine sortie (?) de la dictature. Tout cela parait léger, et pourtant, souvent, on grince des dents, on rit jaune. A vous de voir, ensuite, si son style sous exctasy vous convient.
Extrait:
"Comment veux-tu tomber amoureux alors qu'en Russie le romantisme a été sévèrement puni? Ce qui est mort en 1991 n'est pas seulement l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, mais aussi la crédulité humaine. La conséquence du communisme,c'est l'impossibilité de l'engagement, dans quelque domaine que ce soit, politique ou personnel. Et cette défaite ne concerne pas seulement la Russie mais le monde entier. L'hédonisme est l'idéologie des gens qui n'ont plus d'espoir. Toute chimère est désormais interdite. La mondialisation fait de nous des techno-consommateurs pessimistes et résignés. L'amour est un rêve prohibé, comme tous les autres rêves, à part les crédits revolving. Le XXIe siècle ne se remettra pas d'avoir ridiculisé le lyrisme."
Mort ou vif
25 novembre 2008
Encore une page de Pub ...
Je vous en fait part.
Dailymotion - Berry 'demain', une vidéo de CasaDeBerry. berry, demain, mademoiselle, yoann, clip
23 novembre 2008
Miscellanées
22 novembre 2008
Le blond...
Allez voir ce petit mec qu' un jour , j'ai croisé sur mon chemin.
Je vous laisse un aperçu vidéo (tout petit) de ce qu' il fait.
On voit assez mal, et je vous conseille, à la nuit, de faire un détour sur le parvis de Notre-Dame...
Là ou passe la petite dame.
Le garçon est humble et talentueux.
Un jour, il me céda, pour une modique somme d' argent, deux boules de "cristal".
Une grande et une petite... ... ...
YouTube - Alex - Gagnant Incroyable Talent 2008
Pas mal l'idée... mais cela va finir en justice
21 novembre 2008
Citation du jour
20 novembre 2008
Jeu de main...
Je préfère poser ma main sur ta tête...
Ma main me dit que ton activité cérébrale est intense...bizarrement intense.
Plus dense en tout cas que le vide intérieur de ce ballon, qui tient effectivement dans ma main.
Jamais je ne mettrais ta tête au panier...
Plaisir intense de tous vous croiser.
La perle du jour...
19 novembre 2008
Pour les connaisseurs...
Il semblerait que cette chanson, interprétée en duo avec Patachou, soit la première composition du grand Georges.
Et pour ceux qui s'intéressent aux chansons de Brassens, voici un site d'analyse de ses textes, une vraie mine d'or.
Partageons, partageons...
14 novembre 2008
âge tendre
J'avais beaucoup entendu parler de cette auteure, fort respectée par "le milieu" littéraire. Ce roman, prix Goncourt des lycéens 2005 (année de toutes les promesses de rendez vous), débute assez simplement : un enfant allemand,plutot heureux, vit entre une mère assez discrète et un père charismatique et respecté, chanteur à ses heures perdues, figure paternelle qu'il admire beaucoup et dont il cherche à attirer le regard. Assez classique, donc.
Puis, l'auteure insère des chapitres intitulés "fréquence" ou "résonnnance", entre ceux plus nombreux appelés "fragment" et on se rend vite compte que le roman est composé comme une partition, que les souvenirs se mêlent, se demêlent, qu'il y a une véritablement musicalité, une recherche sur l'acte d'écrire qui rebondissent l'une sur l'autre grâce à ce personnage éponyme.
Magnus est en fait le nom d'un ourson à l'oreille curieusement brûlée (quand est ce arrivé?) et l'enfant, dès le début du roman, se rend compte que son père est médecin dans un camp, réputé pour son "zèle", et que lui même a une histoire plus touffue qu'il ne le croit. Au fil des rencontres, il va se fabriquer une histoire...et l'auteure la sienne, sans volonté aucune de faire du romanesque.
Exercice difficile pour livre exigeant.
Extraits :
" Magnus attend hors de la chambres, il n'a pas cherché à y revenir. Un grand vide se creuse en lui au fil des heures. Il ne pense pas, il ne ressent rien, sinon un drôle de froid qui ondoie discrètement dans sa chair. Il n'est ni patient, ni impatient, il est là, simplement, là comme un funambule faisant la pause au mileu de son fil tendu au-dessus d'un désert.Il lui faut beaucoup d'immobilité pour garder l'équilibre."
"Ici commence l'histoire d'un homme qui... Mais cette histoire échappe à tout récit, c'est un précipité de vie dans le réel si condensé que tous les mots se brisent à son contact. Et même si on trouvait des mots assez drus pour résister, le récit, venu en temps décalé, passerait pour une fiction insensée."
Maikeskessai ?
13 novembre 2008
Dans la peau de Madame A.
Quizz du dérapage
Malheureusement, il y a contagion, on a l'impression que tout est permis.
Qui a dit? Où et quand?
1-"Les candidats de couleur n'ont pas été élus parce qu'il n'avaient pas le niveau de l'élection". (Réponse à la question, pourquoi aussi peu d'élus noirs en France? )
2-« A quoi sert-il d’expliquer à nos enfants que Vichy, la collaboration, c’est une page sombre de notre histoire, et de tolérer des contrôles fiscaux sur une dénonciation anonyme, ou des enquêtes sur une dénonciation anonyme ? » Amalgame très osé de ????
3- "C'est extrêmement réjouissant de savoir que l'on promeut en effet des formes nouvelles de sexualité dans l'école et qu'on combat en même temps la pédophilie… Il y a quand même un moment où il faut savoir sur quelles valeurs on s'arrête..." à propos de la volonté du ministre de l'éducation d'inclure davantage la lutte contre l'homophobie dans l'enseignement , notamment dans la sensibilisation aux discriminations.
4 - "Dans cette équipe (de France), il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre. J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks"
12 novembre 2008
Qu'est-ce qu'on rigole...
A la question "qu'est-ce qu'un budget prévisionnel ?", [euh oui, je suis sur une partie hautement intéressante du programme], un gentil bambin répond:
Et là, je doute...
de ma pédagogie,
de ma diction,
de la capacité qu'ont mes élèves à assimiler ce que je dis
de l'intérêt de se lever le matin quoi...
Non, à aucun moment je n'ai pensé rejeter la faute sur vous, majorité loquace et lettrée, membres de ce blog! enfin, je me pose des questions.
Grève importante le jeudi 20 novembre !
Ce mouvement aura lieu alors que 21 organisations du secteur éducatif, parmi lesquelles toutes les fédérations d'enseignants, appellent une semaine d'action dans toute l'Education nationale entre le 17 et le 21 novembre avec un "temps fort de mobilisation", le 20 novembre.
"Alors que la rentrée 2008 s'est déroulée dans des conditions matérielles très difficiles pour l'ensemble des établissements du second degré, le projet de budget 2009 ne peut que renforcer l'inquiétude des personnels", écrivent les huit syndicats, parmi lesquels la FSU, le SE-UNSA ou encore la CGT dans un communiqué commun diffusé vendredi. Le SGEN-CFDT appelle également à cesser le travail ce jour-là.
"Les collèges, pourtant en augmentation démographique, subiront les plus fortes suppressions d'emplois. Les lycées et les lycées professionnels ne seront pas épargnés. De surcroît, les diminutions programmées du nombre de places aux concours de recrutement et des moyens de remplacement annoncent un recours massif à la précarité", poursuit le communiqué.
"Alors que le Parlement délibère sur la loi de Finances 2009", les syndicats "dénoncent des perspectives budgétaires qui vont nuire gravement et durablement aux élèves et aux enseignants. Le gouvernement entend mener une politique pilotée et contrainte par un budget en régression et une logique de réduction de l'offre de formation, en particulier dans la voie professionnelle".
La suppression de 13.500 postes est prévue au budget 2009 de l'Education, après 11.200 suppressions en 2008.
Les syndicats dénoncent également "des attaques répétées contre le paritarisme et le droit syndical" et "appellent à la grève dans les collèges, lycées et lycées professionnels le jeudi 20 novembre".
(AP, 11 novembre 2008)
11 novembre 2008
Sarko me rend parano!
Chocolat miam miam
PS: Pour être très précis, il n'y avait pas que la police israélienne, il y avait aussi l'armée...
Uniformes bleus de la police israélienne à gauche au premier plan, bérets verts de l'armée à l'arrière-plan... Moi, j'ai une petite préférence pour les pralinés, au fait.
PPS: Comparez avec l'uniforme de la police israélienne ci-dessous. Remarque, j'ai rien contre ceux à la liqueur non plus...
Sacrée bagarre à Bethléem
Comme c’est leur responsabilité après Noël, Les prêtres grecs orthodoxes se sont attelés au nettoyage des murs et des plafonds du lieu saint. Ils ont donc installés des échelles empiétant de fait sur la partie de l'église contrôlée par les Arméniens, provoquant leur courroux.
Pendant plus d'un quart d'heure, une cinquantaine de religieux en robes noires se sont affrontés en hurlant à coups de balais et de barres de fer dans un chaos indescriptible, avant que n'intervienne la police palestinienne pour séparer les belligérants. Les sept blessés ont été évacués vers l'hôpital le plus proche.
La basilique de la Nativité à Bethléem, ville de naissance du Christ, est soumise à un strict statu quo régissant les responsabilités des Eglises grecque-orthodoxe, catholique et arménienne. L'espace y est rigoureusement réparti tout comme les horaires de prières. Une sacrée organisation.
ALLEZ EN PAIX MES CHERS FRERES ET SOEURS
Palin en 2012?
Y a-t-il quelqu'un pour claquer cette porte?
Elle était, comme on dit à un battement, de coeur de la présidence. Froid dans le dos...
La bataille idéologique ne s'est pas achevée le 4 novembre!
10 novembre 2008
Il n'y a pas d'âge pour avoir des antisèches...
09 novembre 2008
La lutte du "bio" contre la malbouffe...
http://www.terre.tv/indexvod.php?case=1&ref=00151
08 novembre 2008
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
j'avai
tu as
il ont
nous avons
vous avez
ils onent
Keski serait-il dans le coup?
07 novembre 2008
balance ascendant verseau
06 novembre 2008
La courbe du bonheur
" le sentiment de bien-être décroit jusqu'à la quarantaine avant de connaître son apogée entre 65 et 70 ans, période à laquelle on a révisé ses attentes, acquis de l'expérience et de la sagesse" .
Je ne suis pas sûre d'avoir envie d'exprimer ce que cette phrase m'inspire
Mais j'avais envie de l'offrir à votre réflexion, tout simplement.
Hommes et femmes inégaux devant les bactéries
"Ce qui est vraiment étonnant, ce sont les variations entre les individus et aussi entre les deux mains de chaque personne", note Rob Knight, l'un des auteurs de cette étude.
"Le nombre même de types de bactéries détectées sur les mains des participants a été une grosse surprise, tout comme la plus grande diversité de bactéries trouvée sur les mains des femmes", relève le directeur de l'étude, Noah Fierer.
Les deux hommes sont professeurs assistants à l'université du Colorado, le premier en biochimie, le second en écologie et biologie de l'évolution. Ils ne s'expliquent pas avec certitude cette différence entre les sexes, avançant l'hypothèse que cela pourrait être lié au fait que les hommes ont la peau plus acide que les femmes.
Rob Knight évoque d'autres facteurs qui pourraient jouer un rôle: la transpiration, les hormones, la production des glandes sébacées, l'épaisseur de la peau, la fréquence d'application des crèmes hydratantes et autres cosmétiques.
Selon lui, les femmes pourraient aussi avoir davantage de bactéries sous-cutanées, plus difficiles à laver. Quant à savoir si les garçons devraient s'abstenir de tenir les filles par la main, il estime que "ça dépend de la fille"...
"La vaste majorité des bactéries que nous avons sur le corps sont soit inoffensives soit bénéfiques", rappelle Rob Knight. "Les bactéries pathogènes constituent une infime minorité".
Pour l'étude, les chercheurs ont réalisé des prélèvements sur les paumes de 51 étudiants, soit 102 mains. Ils ont analysé les échantillons grâce à un nouveau système capable de détecter l'ADN des bactéries.
Ils ont identifié en tout 4.742 types de bactéries mais seulement 5% de ces bactéries étaient présentes sur toutes les mains. Chaque paume abritait en moyenne 150 types de bactéries, selon leur étude publiée lundi dans l'édition en ligne des Comptes Rendus de l'Académie nationale des Sciences.
Non seulement les types de bactéries sont très rarement les mêmes d'un individu à un autre, mais aussi d'une main à l'autre. Sur une même personne, la main gauche et la main droite n'ont que 17% de types de bactéries en commun.
Divers facteurs pourraient expliquer la différence entre la main dominante (la droite chez les droitiers, la gauche chez les gauchers) et l'autre main: la production sébacée, la salinité, l'hydratation ou encore les surfaces touchées par l'individu, souligne M. Fierer.
Pour en savoir plus, les chercheurs aimeraient répéter l'expérience dans d'autres pays, où à chaque main correspondent des tâches spécifiques.
Leur étude a identifié les différents types mais pas le nombre total de bactéries sur chaque paume. Tout en rappelant l'importance de se laver régulièrement les mains, MM. Fierer et Knight ont remarqué que cette opération d'hygiène ne suffisait pas pour éliminer toutes les bactéries, en tout cas pas de la façon dont les étudiants-cobayes l'ont fait.
(Associated Press, 6/11/08)
05 novembre 2008
Ca, c'est fait.
28 octobre 2008
Cruel summer
Si j'écris cette note ce matin, c'est simplement parce que la coïncidence entre la chanson et le film m'y a poussée.
Je ne sais pas trop quoi en penser, à vrai dire. Comme d'habitude, j'ai parfois du mal avec les changements d'avis des personnages, parfois d'un plan à l'autre, avec l'ironie perpétuelle qui flirte avec la caricature, avec les clichés proposés comme des règles de vie qu'on ne peut éviter (le mari en prend pour son grade...).
Alors oui,le réalisateur se fait plaisir, filmant avec volupté les trois actrices pulpeuses, s'offrant même le luxe d'un baiser saphique entre les deux bombasses,et l'acteur, avec ce film, n'est pas loin de supplanter James Bond à la place d'"homme le plus sexy de la planète" (et semble bien s'en amuser...), mais la boucle finale bouclée nous laisse sur notre siège, sans réel espoir de bonheur possible.
Insatisfaction ou frustration, merci bien. Reste le plaisir, à deux, à trois, à plein, au soleil, sous les arbres, tout seul avec un stylo ou un pinceau à la main. Je crois que je vais garder cela, finalement.
27 octobre 2008
ni queue ni tête
" Au moment où elle s'assit, on vit ses fines jambes pâles ; ses bras étaient les répliques de ses jambes, mais en bras."
(au XIXe) "A travers sa robe moulante, on voyait qu'elle avait la ligne, ses cheveux noirs étaient brillants comme les miens."
"Elle avait les cheveux blonds et une petite bouche fermée... On voyait dans son regard une incertitude et surtout une femme en dépression."
Hey, dois-je m'inquiéter???
26 octobre 2008
Vise pas ta grotte maya
Interprétation libre de l'hymne de l'Union soviétique. Pour les vraies paroles, c'est ici.
24 octobre 2008
Keski zéro, la géographie un
Keski ne se souvient pas de la ville qu'ils vont visiter pendant le film...
Keski m'assure qu'Oviedo, c'est près de Barcelone...
Comme disent les élèves...SALADE! TU MITONNES!
Oviedo, ville du Nord-ouest de l'Espagne!
Même la patate aurait fait mieux (Bon rétablissement au passage).
22 octobre 2008
Violence sonique ou le retour du vrai métal
PS : je vous encourage à visionner le documentaire Some kind of monster (passé il y a quelques temps sur ARTE)
21 octobre 2008
ombre et lumière
Huitième roman d' Eric Fottorino (qui, quand il s'ennuie, est directeur du Monde), Baisers de cinéma avait tout pour me plaire : prix Fémina 2007, une couverture en clair-obscur, et en exergue, une citation de Falaises d'Olivier Adam (que j'aime d'amour, comme chacun sait) :
" Le sens caché de ma vie aura été de fuir un père présent et de chercher sans fin une mère disparue."
Le héros (fictif, cette fois-ci)est un parisien qui a réussi, fils d'un directeur de la photographie qui a passé sa vie à chercher l'éclairage parfait, la lumière sous toutes ses formes, et d'une mère inconnue, qu'il ne cesse d'essayer de retrouver à travers les photos des grandes actrices de la deuxième moitié du XXe siècle.
Hommage au cinéma, recherche de l'origine , amour ambigu et dangereux avec Maylis (oui, Chemato,je sais), ce roman, sous un autre angle, rejoint celui dont j'ai parlé précédemment, en plus fluide, en mieux "éclairé", en plus féminin, pourrais je dire.
Extrait :
" Vers la fin de sa vie, Jean Hector avait poursuivi sa recherche des sources de lumière. Sur des feuilles volantes annotées de sa main, il décrivait ainsi comment il avait constitué un véritable élevage de papillons qu'il enfermait dans une petite serre ajourée aux parois de tissu. Il se procurait par correspondance des espèces aux ailes bleues qui émettaient un éclat semblable à celui des diodes luminescentes(...) Mon père avait appris que les ailes de ces papillons captaient la lumière du soleil grâce à de minuscules miroirs et la restituaient dans l'obscurité, promenant un mystérieux halo bleuté qui trouait le noir. Son dernier carnet de tournage racontait comment, pendant une scène de nuit, il avait lâché deux beaux morphos et un azuré au-dessus des comédiens, leurs visages s'éclairant alors dans l'intemittence des battements d'ailes.
C'est la magie de ce bleu qui l'incita sans doute à basculer du noir et blanc vers la couleur (...)"
19 octobre 2008
roman des origines
Je connaissais déjà ce dernier pour L'Adversaire et la Classe de neige, deux romans dans lesquels on retouve des situations innommables où l'homme sombre dans la folie. Celui-ci se présentait davantage comme un roman autobiographique : un écrivain, Emmanuel, commence un roman, un documentaire et une histoire d'amour simultanément.
Au début, on est un peu déconcerté, on cherche le lien entre ce grand-père russe qui plane comme un fantôme au-dessus des têtes, les visites à Kotelnitch (bled paumé et dramatiquement triste), l'amour avec Sophie, l'écriture fantasmée et réelle... Et puis, finalement, on se rend compte que l'écrivain lui-même cherche le lien, le déclic qui lui permettrait de résoudre l'énigme qui fait de lui ce qu'il est, afin de pouvoir s'en affranchir, que toutes ces facettes de sa propre vie puissent (re)devenir indépendantes les une des autres.
Finalement, j'ai aimé, c'est complexe, psychanalytique, on reconnait la plume d'un écrivain parisien déchiré entre un existentialisme mondain et une envie simple d'être heureux.
Extrait:
"C'était à la piscine, en vacances, au soleil. Je devais avoir cinq ou six ans, j'apprenais à nager. Tu étais assise, toi, à l'extrémité du bassin, sur les marches, les pieds dans l'eau, et tu ne me quittais pas des yeux pendant que je prenais ma leçon. Tu portais un maillot une pièce à rayures noires et blanches. Tu étais jeune, tu étais belle, tu me souriais. Traverser le bassin, cela voulait dire aller vers toi. Tu me regardais approcher, et moi, le menton hors de l'eau, la main du moniteur sous le ventre, je te regardais me regarder et j'étais incroyablement fier et heureux de m'approcher de toi en nageant, d'être regardé par toi en train de nager;
C'est étrange, mais parfois, en écrivant ce livre, j'ai retrouvé cette sensation inoubliable: celle de nager vers toi, de traverser le bassin pour te rejoinde."
18 octobre 2008
FantasticMachine
Les petites billes musicales que vous découvrirez là...c'est un peu comme la valse des points qu'on vous attribut professionnellement...sauf que celles là me font vibrer, et un peu déconnecter...beaucoup.
Inventeur, musicien...j'aurais aussi aimé être cela.
Enseignant je suis.
Manifestant du dimanche occasionnellement, pour faire changer les choses de tous.Et boire des coups contestataires avec les potes. Essayer, tout du moins.
Je sais...je suis lourd...
Bon W-E à tous. Je veille sur vous. Mon efficacité est minime, mais je veille...à distance.
ps: je ne suis pas un chiffre...
Dailymotion - FantasticMachineAV, une vidéo de metheman4ever. wow, amazing, fantastic, machine, av
17 octobre 2008
des infos, mais bon, pas super intéressantes
Echelon Note minimale Note maximale Moyenne
1, 2 et 3 30 33,3
4 31 36 34,2
5 33,5 37,5 35,6
6 34,5 38,5 37
7 36 39 38
8 36,5 39,5 38,7
9 37 40 39,1
10 38 40 39,3
11 38,5 40 39,6
Note de service 91-033 du 13/02/91
Notation pédagogique: Une grille commune est censée harmoniser celle-ci. Elle est attribuée par les IPR après inspection et n'évolue donc qu'au rythme de celles-ci, ce qui pose des problèmes dans certaines disciplines. Elle ne peut faire l'objet d'un recours, mais il est possible de solliciter une nouvelle inspection qui la modifiera éventuellement. Voir ci-dessous la grille commune à toute les matières.
Grille nationale de notation pédagogique des certifiés
Echelon Note minimale Note maximale Moyenne
1, 2, 3 et 4 32 47 39,5
5 33 48 40,5
6 34 49 41,5
7 35 50 42,5
8 36 51 43,5
9 38 53 45,5
10 40 55 47,5
11 42 59 49,5
L'avancement de carrière pour les certifiés se fait par changement d'échelon au grand choix (30% des promouvables), au choix (50% des promouvables) ou à l'ancienneté . Sont prises en compte les notes administrative et pédagogique.
Tableau des barres* 2006-2007 :
Echelon Note Grand Choix Note Choix
4 au 5 76.00 né le 18/07/1974
5 au 6 78.50 né le 05/06/1975 75 né le 20/05/1970
6 au 7 81.00 né le 23/01/1973 77.40 né le 02/01/1973
7 au 8 83.00 né le 15/12/1968 79.5 né le 12/04/1950
8 au 9 84.50 né le 18/03/1970 81.30 né le 07/01/1956
9 au 10 87.80 né le 07/08/1966 83.20 né le 03/12/1954
10 au 11 89.00 né le 10/10/1962 84 né le 16/05/19527
* Le Rectorat a décidé de modifier le critère pour départager les éventuels ex aequo : jusqu’alors c’est la date de naissance (au bénéfice des plus âgés) qui était prise en compte. Maintenant, en cas d’égalité de barèmes c’est ensuite 1 - l’ancienneté dans le corps des certifiés qui est retenue (au bénéfice de l’ancienneté la plus grande) puis 2 - l’ancienneté dans l’échelon actuel puis 3 - le mode d’accès à l’échelon actuel puis en dernier lieu 4 - la date de naissance. Le SNES conteste le point 3 qui risque pour certains collègues de faire office de double-peine, la modalité d’accès à l’échelon précédent, conditionnant éventuellement le passage à l’échelon suivant.
PS: BIENTOT, PROMIS, UNE NOUVELLE EROTIQUE!!!!!!!!!!!!!!!!!
15 octobre 2008
43
C'est la note, écrite froidement sur le trucs des profs.com.
Sans commentaires, présente depuis 2007 (???)."note d'inspection", ils disent.
Alors, que dois je comprendre?
...
Je sais, j'ai des préoccupations futiles, alors je vais aller faire un truc sérieux en attendant que vos lanternes (qui ne sont pas des vessies)m'éclairent.
The winnner takes it all...
En effet, dans 3 semaines aura lieu une élection decisive de l'autre côté de l'Atlantique.
Le président américain n'est pas élu directement par les citoyens mais par des grands électeurs: ce système inventé à la naissance des Etats-Unis permet ainsi d'éviter que le peuple forcément fou et ignare ne se laisse emporter par les pires démagogues.
Chaque Etat désigne un nombre de grands électeurs approximativement proportionnel à sa population: ainsi la Californie désigne 55 grands électeurs, le Dakota du Nord 3. Le principe est le suivant : le candidat qui a la majorité des voix dans un Etat remporte tous les grands électeurs de cet Etat (The winner takes it all).
Au bout du compte , le candidat qui obtient 270 grands électeurs est élu. Certains Etats très peuplés sont décisifs.(Californie, texas, New York). D'autres traditionnellement démocrate ou républicains peuvent basculer (les swinging states...)
L'élu peut même avoir obtenu moins de voix que son adversaire comme ce fut le cas malheureusement de W Bush en 2000.
Les derniers sondages sont à lire sur http://www.lemonde.fr/
précisément http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-829254,54-1100729,0.html
Résultats le 5 novembre.
12 octobre 2008
Qu'est-ce que l'argent ?
L'Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR) from Bankster on Vimeo.
Bonsoir à tous,
Chacun apportera de quoi se sustenter afin de pouvoir s'agiter pour:
Dénoncer la gabegie actuelle.
Réclamer un budget permettant la création de postes pour de jeunes citoyens hautement qualifiés, le maintien du pouvoir d'achat de fonctionnaires qui n'ont aucune raison d'être les vaches à lait servant à éponger les dettes que d'autres ne veulent pas assumer.
Il n'y a aucune raison de taire nos revendications sous prétexte que d'autres ont cassé leurs jouets.
Il n'y a pas d'argent pour financer le RSA, mais on trouve des milliards pour éponger les dettes d'une faillite virtuelle...
Il y a bien du pognon et en plus c'est le notre, on peut bien décider d'en faire l'usage qui nous profite, plutôt que de laisser dilapider par des gens qui n'ont cesse de s'enrichir, en nous appauvrissant.
Vous verrez, la crise ça peut avoir du bon, ça oblige à des régulations, autant qu'elles ne se fassent pas sur notre dos.
Allez, venez vous lâcher, de toute façon il n'y a rien d'autre à faire. Vous verrez, ça peut faire un bien fou de se retrouver pour gueuler un bon coup.
Je sais, je ne frappe pas ici, à la meilleure porte de revendications...
Je sais, c'est un Dimanche...y a plein de choses importantes à faire le Dimanche...
Je m'adresse aux irréductibles, en essayant d'en convaincre d'autres de bouger le popotin...
Autant en profiter,tant qu'on peut se payer un billet de train, ou un peu d'essence pour monter sur Paris...ne pas jouer à l' homme invisible...afin qu' il y ai d'autres Dimanches importants...
Au plaisir.
Mes amis du Sud et d'ailleurs prennent le TGV pour monter (c' est un dimanche qui leur coûte cher...ils ne croient pas aux fées...ils croient simplement...)