20 décembre 2008

Keski, la biopic

Après Piaf, Gainsbourg, Mesrine ou Che Guevara, il est grand temps de s'intéresser à la vie de notre héros local. Quelques éléments pour un futur scénario...

Né en 1968, année rebelle, on sent déjà dans son regard la volonté de changer le monde...



Dans son entourage, peu nombreux sont ceux qui devinent ses réelles capacités. Il est pourtant déjà très fort dans l'humour potache, pesonne ne le bat au baby foot dans les Ardennes et avec les filles le succès s'impose très vite...
L'entrée dans l'adolescence est une période ingrate mais Keski n' a pas peur du regard des autres. Un célèbre réalisateur fait un film autour de son histoire en 1980 racontant comment il a surmonté ces épreuves...

Keski a une adolescence plutôt renfermée et studieuse, il voit assez peu d'amis et ne dépasse jamais les doses autorisées...


En classe, il est toujours devant et attentif. Il ne sait pas encore vers quelle voie se diriger et hésite dans ses études: lettres, histoire, droit, sociologie. Ce qui est sûr, c'est qu'il se sent souvent poète. Il rêve d'être le nouveau Rimbaud




Son premier roman est fidèle à l'esprit des années 1980, il utilise de grandes idées pour profondément remettre en cause la société...

Et puis le look rebelle s'impose. Keski a 20 ans, il ne sera pas le fils à papa que certains auraient pu voir en lui. Il s'achète une moto et traverse le désert du Neguev.


Le virus de la politique le touche. Il s'inscrit au parti trotsko-luxembourgiste, issu d'une scission d'avec le mouvement trotsko-liebnechtien. Ses interventions dans les meetings font merveille. Les foules de Sonrouge se déplacent en masse.


Et puis un jour, Keski tombe amoureux. Toute de suite, il sait utiliser les mots qu'il faut pour s'engager dans un avenir radieux. Il devient plus sérieux, coupe ses cheveux et met des vêtements propres...


Aujourd'hui Keski vit heureux entouré de ses amis, il s'adonne à ses passions, la musique, le scrabble, le rap, le slam, les soupes maison, la construction-déconstruction de maisons, le cinéma des années 1970.

Que nous réserve-t-il dans l'avenir?
Mettra -t-il son talent au service des autres?
Passera-t-il de l'adulation des foules à la critique permanente?


JE VOUS SOUHAITE A TOUS DE BONNE FÊTES ET NOTAMMENT A MON CHER KESKI, QUI MALGRE SON INCAPACITE A GERER UN EMPLOI DU TEMPS RESTE MON BROTHER POUR LA VIE QUE J'ADORE...

10 commentaires:

Mme RIVEMALE a dit…

Hi,hi,hi !!!Bravo Chemato, c'est tout à fait ça !

Bonnes vacances à tous. Et vive le père Noël !

Bises.

Keski Lapadila a dit…

Alors ça, dis donc !

Moi aussi, mon brother-for-life, j'te souhaite de bonnes fêtes ainsi qu'à tous les pédagogues ! Et pis j'te souhaite aussi une bonne année, pas celle qui se termine mais celle qui vient après.

Mais point de trêve des confiseurs, ce post odieux appelle une réponse.

Ca va chier.

zapata a dit…

Bonnes fêtes à tous !
Plein de bonnes choses pour l'année à venir.

Y a-t-il un site où l'on peut trouver le programme du parti trotsko-luxembourgiste ?

lepaysdesreves a dit…

Je ris encore de cette note de Chemato, qui, de toute évidence, est inspiré par son sujet!!
Bon noel à tous les biographes, les autodidactes, les ...
enfin.
Il faudrait faire cette recherche pour tous les contribuveurs de ce blog...le plus dur sera de choisir!

chemato a dit…

C'est fou ce qu'on peut trouver avec les mots "lunaire" ou "ahuri" sur google images...

Keski Lapadila a dit…

Magnifique lapsus, Le Pays.

lepaysdesreves a dit…

Mon ami Keski, ce ne fut pas un lapsus (tu me sous estimes...)

lepaysdesreves a dit…

Mon ami Keski, ce ne fut pas un lapsus (tu me sous estimes...)

Anonyme a dit…

Trop bon, trop drôle... Merci pour ces quelques larmes de rire!!

Mister J a dit…

splendide !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!