28 octobre 2008

Cruel summer

Perdue dans Thiais, j'écoutais cette chanson des Bananarama qui tombait bien puisque je revenais d'une séance de Barcelone à la Woody...
Si j'écris cette note ce matin, c'est simplement parce que la coïncidence entre la chanson et le film m'y a poussée.
Je ne sais pas trop quoi en penser, à vrai dire. Comme d'habitude, j'ai parfois du mal avec les changements d'avis des personnages, parfois d'un plan à l'autre, avec l'ironie perpétuelle qui flirte avec la caricature, avec les clichés proposés comme des règles de vie qu'on ne peut éviter (le mari en prend pour son grade...).
Alors oui,le réalisateur se fait plaisir, filmant avec volupté les trois actrices pulpeuses, s'offrant même le luxe d'un baiser saphique entre les deux bombasses,et l'acteur, avec ce film, n'est pas loin de supplanter James Bond à la place d'"homme le plus sexy de la planète" (et semble bien s'en amuser...), mais la boucle finale bouclée nous laisse sur notre siège, sans réel espoir de bonheur possible.
Insatisfaction ou frustration, merci bien. Reste le plaisir, à deux, à trois, à plein, au soleil, sous les arbres, tout seul avec un stylo ou un pinceau à la main. Je crois que je vais garder cela, finalement.

27 octobre 2008

ni queue ni tête

Citation de trois élèves (garçons)de 4e:

" Au moment où elle s'assit, on vit ses fines jambes pâles ; ses bras étaient les répliques de ses jambes, mais en bras."

(au XIXe) "A travers sa robe moulante, on voyait qu'elle avait la ligne, ses cheveux noirs étaient brillants comme les miens."

"Elle avait les cheveux blonds et une petite bouche fermée... On voyait dans son regard une incertitude et surtout une femme en dépression."

Hey, dois-je m'inquiéter???

26 octobre 2008

Vise pas ta grotte maya


Interprétation libre de l'hymne de l'Union soviétique. Pour les vraies paroles, c'est ici.

24 octobre 2008

Keski zéro, la géographie un

Keski aurait vu le dernier film de Woody Allen...
Keski ne se souvient pas de la ville qu'ils vont visiter pendant le film...
Keski m'assure qu'Oviedo, c'est près de Barcelone...
Comme disent les élèves...SALADE! TU MITONNES!

Oviedo, ville du Nord-ouest de l'Espagne!
Même la patate aurait fait mieux (Bon rétablissement au passage).

22 octobre 2008

Violence sonique ou le retour du vrai métal

Après 5 années d’absence les Quatre hommes en noir de Métallica nous reviennent avec galette plastique très métallique ; Oreilles et âmes sensibles s’abstenir. Revenant aux fondements qui ont fait leur succès, les « Four horsemen » ont confié la production de ce nouvel opus à Rick Rubin, charpentier du sonore des Red Hot Chili Peppers et autre Pearl Jam des grandes heures. "Death Magnetic" renoue avec la lourdeur des riffs et les solos incisifs. Lars Ulrich redécouvre les vertus de la double caisse et la basse de Robert Trujillo apporte la dose de groove nécessaire pour insuffler un nouveau souffle à l‘ensemble. Metallica demeure cette machine rythmique impeccable, qui revient mettre les pendules à l’heure dans une scène métal bien atone et mise à mal par les relents d’années quatre vingt ou autres bouses telles Justice (Comment peut-on porter au pinacle deux mecs en perfecto qui jouent de l’orgue Bontempi et de la console Atari ? ) .La violence musicale se double d’une noirceur des paroles renvoyant aux années de dérives du chanteur James Helfield, qui martyrise les cordes de sa guitare comme s’il s’agissait de l’ultime exutoire pour sortir des affres de la dépression D’aucuns diront que Métallica est un groupe pour ados boutonneux à cheveux longs dont la seule ambition est de boire des bières (Valstar quand tu nous tiens !!!) et de faire des jeux de rôles médiévaux fantastiques. Alors à vous les ronds de cuir (Référence culturelle : qui est l’auteur de ce cri du cœur ?), je vous donne rendez vous le 1er avril à Bercy pour 2h45 de déflagration sonore.
PS : je vous encourage à visionner le documentaire Some kind of monster (passé il y a quelques temps sur ARTE)

21 octobre 2008

ombre et lumière

...et oui, toujours pas de télé...

Huitième roman d' Eric Fottorino (qui, quand il s'ennuie, est directeur du Monde), Baisers de cinéma avait tout pour me plaire : prix Fémina 2007, une couverture en clair-obscur, et en exergue, une citation de Falaises d'Olivier Adam (que j'aime d'amour, comme chacun sait) :
" Le sens caché de ma vie aura été de fuir un père présent et de chercher sans fin une mère disparue."
Le héros (fictif, cette fois-ci)est un parisien qui a réussi, fils d'un directeur de la photographie qui a passé sa vie à chercher l'éclairage parfait, la lumière sous toutes ses formes, et d'une mère inconnue, qu'il ne cesse d'essayer de retrouver à travers les photos des grandes actrices de la deuxième moitié du XXe siècle.
Hommage au cinéma, recherche de l'origine , amour ambigu et dangereux avec Maylis (oui, Chemato,je sais), ce roman, sous un autre angle, rejoint celui dont j'ai parlé précédemment, en plus fluide, en mieux "éclairé", en plus féminin, pourrais je dire.
Extrait :

" Vers la fin de sa vie, Jean Hector avait poursuivi sa recherche des sources de lumière. Sur des feuilles volantes annotées de sa main, il décrivait ainsi comment il avait constitué un véritable élevage de papillons qu'il enfermait dans une petite serre ajourée aux parois de tissu. Il se procurait par correspondance des espèces aux ailes bleues qui émettaient un éclat semblable à celui des diodes luminescentes(...) Mon père avait appris que les ailes de ces papillons captaient la lumière du soleil grâce à de minuscules miroirs et la restituaient dans l'obscurité, promenant un mystérieux halo bleuté qui trouait le noir. Son dernier carnet de tournage racontait comment, pendant une scène de nuit, il avait lâché deux beaux morphos et un azuré au-dessus des comédiens, leurs visages s'éclairant alors dans l'intemittence des battements d'ailes.
C'est la magie de ce bleu qui l'incita sans doute à basculer du noir et blanc vers la couleur (...)"

19 octobre 2008

roman des origines

Restriction budgétaire oblige, j'ai acheté en Poche différents livres de l'année dernière, dont Un Roman Russe d'Emmanuel Carrière.
Je connaissais déjà ce dernier pour L'Adversaire et la Classe de neige, deux romans dans lesquels on retouve des situations innommables où l'homme sombre dans la folie. Celui-ci se présentait davantage comme un roman autobiographique : un écrivain, Emmanuel, commence un roman, un documentaire et une histoire d'amour simultanément.

Au début, on est un peu déconcerté, on cherche le lien entre ce grand-père russe qui plane comme un fantôme au-dessus des têtes, les visites à Kotelnitch (bled paumé et dramatiquement triste), l'amour avec Sophie, l'écriture fantasmée et réelle... Et puis, finalement, on se rend compte que l'écrivain lui-même cherche le lien, le déclic qui lui permettrait de résoudre l'énigme qui fait de lui ce qu'il est, afin de pouvoir s'en affranchir, que toutes ces facettes de sa propre vie puissent (re)devenir indépendantes les une des autres.

Finalement, j'ai aimé, c'est complexe, psychanalytique, on reconnait la plume d'un écrivain parisien déchiré entre un existentialisme mondain et une envie simple d'être heureux.
Extrait:

"C'était à la piscine, en vacances, au soleil. Je devais avoir cinq ou six ans, j'apprenais à nager. Tu étais assise, toi, à l'extrémité du bassin, sur les marches, les pieds dans l'eau, et tu ne me quittais pas des yeux pendant que je prenais ma leçon. Tu portais un maillot une pièce à rayures noires et blanches. Tu étais jeune, tu étais belle, tu me souriais. Traverser le bassin, cela voulait dire aller vers toi. Tu me regardais approcher, et moi, le menton hors de l'eau, la main du moniteur sous le ventre, je te regardais me regarder et j'étais incroyablement fier et heureux de m'approcher de toi en nageant, d'être regardé par toi en train de nager;
C'est étrange, mais parfois, en écrivant ce livre, j'ai retrouvé cette sensation inoubliable: celle de nager vers toi, de traverser le bassin pour te rejoinde."

18 octobre 2008

FantasticMachine

Ah ! ma note ...56. Mais je suis vieux, moi...

Les petites billes musicales que vous découvrirez là...c'est un peu comme la valse des points qu'on vous attribut professionnellement...sauf que celles là me font vibrer, et un peu déconnecter...beaucoup.
Inventeur, musicien...j'aurais aussi aimé être cela.
Enseignant je suis.
Manifestant du dimanche occasionnellement, pour faire changer les choses de tous.Et boire des coups contestataires avec les potes. Essayer, tout du moins.
Je sais...je suis lourd...

Bon W-E à tous. Je veille sur vous. Mon efficacité est minime, mais je veille...à distance.


ps: je ne suis pas un chiffre...




Dailymotion - FantasticMachineAV, une vidéo de metheman4ever. wow, amazing, fantastic, machine, av

17 octobre 2008

des infos, mais bon, pas super intéressantes

Grille nationale de notation administrative des certifiés

Echelon Note minimale Note maximale Moyenne
1, 2 et 3 30 33,3
4 31 36 34,2
5 33,5 37,5 35,6
6 34,5 38,5 37
7 36 39 38
8 36,5 39,5 38,7
9 37 40 39,1
10 38 40 39,3
11 38,5 40 39,6



Note de service 91-033 du 13/02/91
Notation pédagogique: Une grille commune est censée harmoniser celle-ci. Elle est attribuée par les IPR après inspection et n'évolue donc qu'au rythme de celles-ci, ce qui pose des problèmes dans certaines disciplines. Elle ne peut faire l'objet d'un recours, mais il est possible de solliciter une nouvelle inspection qui la modifiera éventuellement. Voir ci-dessous la grille commune à toute les matières.


Grille nationale de notation pédagogique des certifiés
Echelon Note minimale Note maximale Moyenne
1, 2, 3 et 4 32 47 39,5
5 33 48 40,5
6 34 49 41,5
7 35 50 42,5
8 36 51 43,5
9 38 53 45,5
10 40 55 47,5
11 42 59 49,5

L'avancement de carrière pour les certifiés se fait par changement d'échelon au grand choix (30% des promouvables), au choix (50% des promouvables) ou à l'ancienneté . Sont prises en compte les notes administrative et pédagogique.

Tableau des barres* 2006-2007 :

Echelon Note Grand Choix Note Choix
4 au 5 76.00 né le 18/07/1974
5 au 6 78.50 né le 05/06/1975 75 né le 20/05/1970
6 au 7 81.00 né le 23/01/1973 77.40 né le 02/01/1973
7 au 8 83.00 né le 15/12/1968 79.5 né le 12/04/1950
8 au 9 84.50 né le 18/03/1970 81.30 né le 07/01/1956
9 au 10 87.80 né le 07/08/1966 83.20 né le 03/12/1954
10 au 11 89.00 né le 10/10/1962 84 né le 16/05/19527


* Le Rectorat a décidé de modifier le critère pour départager les éventuels ex aequo : jusqu’alors c’est la date de naissance (au bénéfice des plus âgés) qui était prise en compte. Maintenant, en cas d’égalité de barèmes c’est ensuite 1 - l’ancienneté dans le corps des certifiés qui est retenue (au bénéfice de l’ancienneté la plus grande) puis 2 - l’ancienneté dans l’échelon actuel puis 3 - le mode d’accès à l’échelon actuel puis en dernier lieu 4 - la date de naissance. Le SNES conteste le point 3 qui risque pour certains collègues de faire office de double-peine, la modalité d’accès à l’échelon précédent, conditionnant éventuellement le passage à l’échelon suivant.



PS: BIENTOT, PROMIS, UNE NOUVELLE EROTIQUE!!!!!!!!!!!!!!!!!

15 octobre 2008

43

...
C'est la note, écrite froidement sur le trucs des profs.com.
Sans commentaires, présente depuis 2007 (???)."note d'inspection", ils disent.
Alors, que dois je comprendre?
...
Je sais, j'ai des préoccupations futiles, alors je vais aller faire un truc sérieux en attendant que vos lanternes (qui ne sont pas des vessies)m'éclairent.

The winnner takes it all...

Non, ce n'est pas un nouveau post sur Abba mais une petite démonstration pédagogique à destination de nos amis les profs de français, de SVT, de Physique, documentalistes, d'E.P.S...

En effet, dans 3 semaines aura lieu une élection decisive de l'autre côté de l'Atlantique.
Le président américain n'est pas élu directement par les citoyens mais par des grands électeurs: ce système inventé à la naissance des Etats-Unis permet ainsi d'éviter que le peuple forcément fou et ignare ne se laisse emporter par les pires démagogues.
Chaque Etat désigne un nombre de grands électeurs approximativement proportionnel à sa population: ainsi la Californie désigne 55 grands électeurs, le Dakota du Nord 3. Le principe est le suivant : le candidat qui a la majorité des voix dans un Etat remporte tous les grands électeurs de cet Etat (The winner takes it all).
Au bout du compte , le candidat qui obtient 270 grands électeurs est élu. Certains Etats très peuplés sont décisifs.(Californie, texas, New York). D'autres traditionnellement démocrate ou républicains peuvent basculer (les swinging states...)
L'élu peut même avoir obtenu moins de voix que son adversaire comme ce fut le cas malheureusement de W Bush en 2000.
Les derniers sondages sont à lire sur http://www.lemonde.fr/
précisément http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-829254,54-1100729,0.html
Résultats le 5 novembre.

12 octobre 2008

Qu'est-ce que l'argent ?

Ca paraît une question simple mais en ces temps troublés, voici qu'une vidéo intelligente et didactique reprécise les choses. Investissez 52 minutes de votre temps, vous ne le regretterez pas.


L'Argent Dette de Paul Grignon (Money as Debt FR) from Bankster on Vimeo.

Bonsoir à tous,

Vous êtes invités à un joyeux pique nique parisien, le dimanche 19 octobre à 13h, devant le magasin Afflelou, au 44 avenue des gobelins, près de la banderole du Languedoc.

Chacun apportera de quoi se sustenter afin de pouvoir s'agiter pour:

Dénoncer la gabegie actuelle.

Réclamer un budget permettant la création de postes pour de jeunes citoyens hautement qualifiés, le maintien du pouvoir d'achat de fonctionnaires qui n'ont aucune raison d'être les vaches à lait servant à éponger les dettes que d'autres ne veulent pas assumer.

Il n'y a aucune raison de taire nos revendications sous prétexte que d'autres ont cassé leurs jouets.

Il n'y a pas d'argent pour financer le RSA, mais on trouve des milliards pour éponger les dettes d'une faillite virtuelle...

Il y a bien du pognon et en plus c'est le notre, on peut bien décider d'en faire l'usage qui nous profite, plutôt que de laisser dilapider par des gens qui n'ont cesse de s'enrichir, en nous appauvrissant.

Vous verrez, la crise ça peut avoir du bon, ça oblige à des régulations, autant qu'elles ne se fassent pas sur notre dos.

Allez, venez vous lâcher, de toute façon il n'y a rien d'autre à faire. Vous verrez, ça peut faire un bien fou de se retrouver pour gueuler un bon coup.

Je sais, je ne frappe pas ici, à la meilleure porte de revendications...
Je sais, c'est un Dimanche...y a plein de choses importantes à faire le Dimanche...
Je m'adresse aux irréductibles, en essayant d'en convaincre d'autres de bouger le popotin...
Autant en profiter,tant qu'on peut se payer un billet de train, ou un peu d'essence pour monter sur Paris...ne pas jouer à l' homme invisible...afin qu' il y ai d'autres Dimanches importants...

Au plaisir.

Mes amis du Sud et d'ailleurs prennent le TGV pour monter (c' est un dimanche qui leur coûte cher...ils ne croient pas aux fées...ils croient simplement...)

08 octobre 2008

Retour en position d'élève...


Hier et aujourd'hui j'ai été re-confrontée à une situation qui s'est éloignée de ma vie quotidienne: être élève.
Cela m'a permis de me rendre bien compte que de rester assis toute une journée, concentrer sur ce qui est expliquer, tenter de comprendre certaines consignes et se motiver à résoudre un problème qui au départ ne nous aurait même pas effleuré ne sont pas évident.
Et le pire dans tout cela, pour redevenir un "vrai élève", j'ai du faire de la géographie!
Mais comment font-ils pour nous supporter jour après jour? Alors que moi ça finira enfin demain soir... et j'ai hâte même si cela reste enrichissant...


07 octobre 2008

vague de mots

Comme je n'ai toujours pas la télévision, et que les mots des autres adoucissent l'existence, je partage encore avec vous une lecture. "Les déferlantes" de Claudie Gallay...le titre est bien choisi pour résumer les quelques 525 pages de ce roman venteux.
La Hague, en Normandie. Le pays vit au rythme de la mer et des tempêtes. l'héroïne, jamais nommée, est payée pour observer les oiseaux, tandis que les personnages qui l'entourent tentent d'oublier leurs secrets et leurs blessures anciennes, se retenant les uns aux autres dans un bateau qui tangue. C'est une histoire de renaissance aussi.
Pas vraiment d'action, aucune scène de sexe (!!), et pourtant, j'ai lu cette histoire d'homme et de terre en trois jours, happée par la vague, par la déferlante, sans doute.
Moins bien écrit, moins poétique que le "Coeur Cousu", ce livre mérite tout de même une petite citation sur le collège de france.
Extrait:
" Le soir, j'ai passé ce qui me restait de vert Hopper sur la porte de ma chambre. J'ai laissé la fenêtre ouverte pour faire partir l'odeur.
Je suis sortie.
Il n'y avait personne sur le chemin. Juste un oiseau sentinelle qui observait la lande.
Je me suis assise jusqu'à ce que l'espace m'avale. Fasse de moi un être minéral en contemplation devant le monde."

06 octobre 2008

Entre les murs (suite)

Je n'ai toujours pas vu le film mais j'imagine que l'on pourrait y trouver de savoureux dialogues avec certains collègues tels que :"Ravensbrück, ah oui le château" .
Signé :Gérard langue de pute .

05 octobre 2008

A l'insu de mon plein gré ...

Ce petit post par respect pour une promesse faite.

Vendredi, Keski a exigé de moi un démenti formel concernant un épisode peu flatteur pour lui que j'avais, entre les lignes, relaté la veille sur ce blog.J'ai donc été priée d'invoquer un dérangement temporaire de mon propre cerveau et d'effacer ainsi l'offense qui lui avait été faite.

Pour m'assurer une bonne compréhension de tous, je contextualise : la scène s'est déroulée en salle des profs et Keski tenait en main un dvd qu'il me faisait adroitement miroiter...Sur ce dvd était écrit "six feet under, saison 5, dvd 4- 3 épisodes" . J'en devenais propriétaire pour le week-end si et seulement si ...

Dès lors, vous l'aurez compris, ma liberté de parole était fortement mise à mal . Je n'ai pas eu la force de lutter contre un tel rapport de force. J'ai cédé .

Je démens donc mes propos "outrageants" sur l'épisode "Keski emprunte des annales Brevet". Et n'en pense pas moins ...

Bon dimanche à tous !

04 octobre 2008

Entre les murs (encore!)

Je reviens sur le sujet après avoir vu le film. Merci la fille Nut de m'avoir poussé à aller le voir , tant il m'a séduit et bouleversé.
Tellement de choses vécues. Tellement de scènes qui faisaient écho à notre quotidien.
Tellement différent du livre: de nombreuses scènes sont vraiment "lissées", même le personnage principal en sort beaucoup plus humain, moins mordant, moins arrogant, plus dans le doute et dans une vraie bienveillance à l'égard des élèves et des collègues. Le nombre de dialogues qui ont été réécrits dans un sens moins conflictuel...
Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est l'image positive qu'il va donner de nous à de nombreux spectateurs, d'un métier complexe, où l'on est souvent sur le fil, où l'on débat beaucoup (de la discipline, de la sanction, des notes...). Plus riche que l'image habituelle "vous vous faites insulter/ vous êtes toujours en vacances".
Merci à Laurent Cantet.

03 octobre 2008

Pub et blog

DEMANDE DE VOYANCE GRATUITE

Chère Tara, je suis en situation vraiment difficile (au niveau financier, personnel ou autres ) et ce manque de chance est vraiment un problème pour moi. J'ai besoin de votre aide urgente et gratuite.

C'est pourquoi, je vous demande de réaliser au plus vite pour moi une étude approfondie gratuite de mon cas afin de favoriser ma chance.

Il est bien entendu que votre aide est entièrement gratuite et que vous allez me l'envoyer au plus tard sous 48 heures.



Cette pub apparait avec le blog en plus des moultes poèmes pornos . J'ai beaucoup aimé le style et l'idée de réaliser une étude approfondie de cas.

Enfin...

Amis blogeurs, bien le bonjour à vous.


Je n'ai qu'une chose à dire: enfin!!
Enfin je peux me connecter au monde extérieur depuis mon nouvel appart'!
Enfin je vais pouvoir suivre les histoires, aventures et éventuels coup-bas blogesques!

Et surtout, ma télé a récupéré pleins de chaînes!!!! Dire que j'en avais même pas une depuis notre rentrée. Je vais pouvoir continuer à ne pas regarder la Star Ac', ne pas attendre la rediffusion de Derrick et Un cas pour deux, ne pas avoir envi de voir Plus belle la vie (Désolée Nutella...), ne pas regarder le journal de TF1 et la grande messe de telefoot le dimanche matin... Maintenant je suis libre de ne pas regarder tout ça alors que cela fait un mois que je suis obligée de ne pas les voir.

Enfin bref... Juste un tout petit post pour dire que je suis de retour sur le net et que surtout je remercie orange pour leur efficacité et rapidité pour la mise en place de leur offre (mon téléphone par ADSL ne marche pas encore donc je vais éviter de leur cracher dessus, on ne sais jamais avec la poisse...)


Je ferai un tour plus tard pour voir si il y a des vrais news sur ce blog....


PS pour Chémato : une ptite pensée pour toi qui n'a pas pu venir dans ce doux collège de france... Jour où je me suis décidée à amener quelques douceurs tunisiennes...

02 octobre 2008

l'Etat nous vampirise ou les tribulations d'un(e) prof de français

Vu et lu ce jour ,dans un cahier de texte de 6e à la page des séances de Français (et non de SVT)
"Serrer le kiki. Exemple : l'Etat serre le kiki des gogos = l'Etat moderne étrangle les contribuables"
Bientôt Jp Pernaut enseignant de lettres?
Autres idées de sujets , transmettez au blog qui fera suivre à JM Silvestre et notre ministre de tutelle .

01 octobre 2008

keskonriaussiici



...
Pas le temps de faire des articles extraordinaires, alors je vous fais partager deux images fortes de mes vacances d'été...
bises
ps : à suivre, la tête des jumeaux sur la photo de classe...
rps: ceci n'est en aucun cas une vengeance de cette photo publiée il y a des siècles où on me voyait à moitié nue...

30 septembre 2008

Surprenant !

Je cherche un stage clown et de mouvement, d'expression...
Je cherche alors dans une revue spécialisée belge de ma connaissance.
J'aimerais trouver quelque chose qui me permette de bouger dans une dynamique de plaisir.
Être dans l'effort intense tout en laissant paraître des mouvements fluides et légers...Mieux connaître mon corps, encore (déjà bien éprouvé...).
Envie de trouver une proposition qui permettrait de me mouvoir avec économie et légèreté, en "nettoyant" mon chemin...
Découvrir un état de disponibilité, de présence et d'ouverture pour me libérer de la gestuelle quotidienne afin de "décrypter" mes attitudes pour exprimer physiquement mes sentiments.
Je veux une affaire sérieuse, mais pas nécessairement grave...

Après maintes recherches, je tombe sur le stage qu' il me faut, et quelle n'est pas ma surprise à la lecture de l'intitulé:


keski fait rire ?

La renommée de notre administrateur dépasse les frontières !
Cet homme est international...jusqu'en Belgique !!
Keski ou sont tes limites ???

28 septembre 2008

Entre les murs...le film !

Dans une salle obscure peuplée d'adultes à 95% enseignants (ça se repère tout de suite : entre un prospectus ciné et un Libé gratuit, la plupart avait choisi ce dernier !)et de beaucoup d'ados, je me suis donc installée (sans pop-corn...) pour voir à l'oeuvre un représentant du "plus beau métier du monde" ...


Verdict personnel : film tout à la fois polémique, âpre, exaspérant , drôle, dérangeant, vivant, désespérant, paradoxal ...

Tous ces termes pour dire que le film, quoiqu'on en pense ensuite, est à voir pour tous les sentiments et sensations divers que sa vision procure.


Comme dans le livre, j'émets de fortes réserves sur ce prof . Et personnellement, je trouve que le film montre peu à peu (sans le vouloir !) combien ce prof se fourvoie dans la relation qu'il entretient avec ses élèves. A force de proximité (qui s'apparente parfois à la démagogie) , de laisser-aller (même dans la langue parlée, le prof se met au même "niveau" que ses élèves); par la valorisation toute puissante du dialogue sans "verticalité prof/élève", ce prof "perd" selon moi. Face à ces 30 élèves qui lui font face, il n'est plus qu'"un" parmi 30, obligé de se justifier et d'argumenter sur tout. A cet égard, une scène, dans la cour de récréation, où le prof "descend" dans la cour (dans l'arêne ?) discuter ses choix est très parlante ...

(le prof d'Histoire lui, a toute ma sympathie)


Comme dans le livre, les ados sont tour à tour touchants et détestables, émouvants et ingérables ...


Plus que dans le livre, et c'est ce qui -pour moi- fait la force du film, l'institution scolaire apparaît comme une grande machine tournant implacablement à vide , impuissante, incapable d'intégrer (d'ingérer ?) des élèves qui ont un rapport au savoir, à l'autorité indéfinissable et amènent avec eux, chaque matin, entre les "murs" , les tensions sociales extérieures.(cf entre autres scènes, celle du conseil de discipline)


L'avant-dernière scène du film, qui donne à entendre un dernier dialogue entre le prof et une élève faisant son bilan de l'année passée , sonne comme un désolant constat d'échec...Moment dur aussitôt contrebalancé par un "moment de grâce", footballistique forcément...



Bref.

Je crois que le film est assez honnête et complexe pour permettre à chacun de réagir librement . Ce n'est pas le moindre de ses mérites.

27 septembre 2008

J'ai besoin de votre avis de non spécialistes...

Dans une vie de tous les jours,
Dans votre voiture,
Dans la rue,
Au travers d'une vitre,
Dans une salle des profs,
Dans un hall de gare,
Au croisement d'un carrefour des quatre saisons dans une forêt,
Au bord d'un ruisseau, à Noisement par exemple...

Qu'est ce qui vous permet (permettrait) de dire, d' affirmer en croisant les gens,
Tiens celle là ou celui là, il danse...il semble danser (par rapport aux autres) ?



J'ai besoin de réponses "sérieuses"...

Je fus très touché de revoir beaucoup d'entre vous ce Vendredi.
La série des embrassades, en présence de mon ancienne chef, fut assez drôle.

Quelques absents, absentes...pas des exclu(e)s.

PRECISION: qu'est ce qui dans la gestuelle de l'éventuel individu croisé, pourrait vous faire penser qu' à ce moment précis, il danse plutôt qu'il ne bouge simplement ?...

23 septembre 2008

allitération en [K]

Encore un coup pour ce "Coeur Cousu" de Carole Martinez, premier roman déjà largement récompensé, qui m'a surprise par son style touffu et vivant, par son univers onirique, loin des romans contemporains et habituellement sur ma table de chevet... (je sais je suis égocentrique)
Donc, l'histoire flamboyante et merveilleuse d'une femme, Fransquita, de sa famille, du don, hérité de ses ancêtres, de pouvoir faire vivre le tissu, de sa quête désespérée (encore...) pour retrouver son honneur perdu, les couleurs du monde alentours, suivie de ses filles, de son fils, cherchant leur place dans cet univers de sang et de sueur, de désert et de désir.
Magnifique, vraiment, poétique et vivant.

Extrait:
" Du temps souffla sur le mur gribouillé, sur les petits meurtris, sur la poussière muette des ruelles.
Du temps s'échappa.
Une éternité de soleil dru.
Et Fransquita sortit à son tour dans la rue, face aux enfants.
Ses cheveux soigneusement ramenés en un chignon bas et rond. Elle parut. Belle comme une jeune morte.
Ils ne la reconnurent pas d'abord. Ils ne virent que l'éclat des mille roses de tissu qui paraient son corsage. Son cou, ses épaules, son visage s'échappaient en bouquet des feurs aux pétales durs et soyeux. Elle resta un long moment muette dans une splendeur de noces, comme sculptée dans un matériau mixte : marbre, peau et tissu, chair de fleur et de femme mêlées.
Statufiée face à la rue qui venait mourir devant sa bicoque.
Seule face au village qui, la gettant replié derrière ses façades froides, grondait dans ses orbites de pierre cernées d'ombre et vides de prunelles, de couleur, d'iris, vides de toute fleur.
Elle était seule face à ces yeux, nombreux, multipliés,fixés sur sa beauté et incapables de s'éblouir même à cette heure blanche.
Sans un bruit, sans un souffle, l'ombre des fenêtres grouillait de regards invisibles. On suait sans doute dans les trou. On puait. On se mordait la langue dans les maisons crevées..."

21 septembre 2008

ABBA la morosité!

Samedi dernier je croisais une manif anarchiste dont le slogan était "A mort l'armée, les flics et les curés",
hier j'ai passé une super soirée qui me donne envie de crier "ABBA la morosité, l'ennui et les copies!!".
Allez voir ce film kitch à souhait, dont les chorégraphies n'ont rien à envier aux bollywoods, avec quelques petites émotions tout-de-même (oui, j'avais les yeux humides, et alors?!! c'est triste quand elle marie sa fille!!) et tellement drôle!!
Vous en ressortirez gonflés à bloque, avec une envie de chanter "Dancing Queen" en dansant d'arbres en arbres...

Mamma mia, c'est comme une piqûre de rappel! La question c'est voulez-vous?
Si c'est oui, vite, un pot de pop corn, un Chemato qui en met partout et une carte mk2, c'est du bohneur!!

Attention, spectateurs premier degré s'abstenir!

19 septembre 2008

Il est malade, complètement malade....

Que deviendra-t-on si notre administrateur craque?
Keski, ta bonne humeur et tes blagues de droite nous ont manqué.

13 septembre 2008

Nous partîmes 300...


300, c'était peu! Trop peu! Une poussière face aux milliers d'adeptes de sa soi-disant sainteté, tous venus vénérer un vieillard qui prétend nous dire à nous comment vivre.

300! Est-ce que le danger est minime? Est-ce que ce combat est d'ores et déjà gagné?

Cette manifestation anti-papale était pourtant réjouissante, des slogans provocateurs, une indépendance d'esprit affirmée. De quoi nous conduire directement sur EDVIGE (cher keski nous avons été filmés: "remballe ton pape le post" à la minute 4'27). Surtout quand notre président, lui, se signe et ose dire que le "prêtre est mieux qualifié que l'instituteur" pour transmettre des valeurs. Lui, qui au fond, doit avoir une foi proche de zéro et dont la vie est aux antipodes de ce que réclame l'Eglise. Il nous parle de laïcité positive en plus, il a bien compris l'intérêt qu'il y a à contrôler les consciences. Mais la laïcité c'est positif! On ne veut pas de régression.


Pendant ce temps, les médias, complaisamment, parlent de la ferveur et autres clichés comme si Benoit XVI, c'était la tolérance ou le dalaï lama version catho. Et le discours criminel sur le préservatif, l'homophobie permanente, la complicité avec la pédophilie, le soutien à l'Opus Dei, le retour de la prière pour la conversion des Juifs, la messe en latin, tout ça passé sous silence...


Tous ces combats menés après 68 qui nous ont rendus libres d'aimer qui on veut, où on veut, loin des strucures sociales pesantes que l'Eglise et l'Etat maintenaient, tous ces combats devront peut-être livrés à nouveau. Les églises se vident, me dira-t-on. Peut être, mais ceux qui y vont encore se radicalisent.


Aujourd'hui, je croise Maman Chemato. Elle qui m'a fait baptiser puis envoyé au catéchisme, communion solennelle et tout le toutim. Elle me dit:

-" Je t'ai cherché à la manif contre le pape, je t'ai pas vu".

- "Quoi! maman, toi aussi, t'y étais? "

-" Oh oui, c'est insupportable, ces religions qui s'immiscent dans nos vies. partout où les religions sont puissantes, l'humanité régresse."

Scotché: 68 ans et un tel recul par rapport à son propre passé.

- "Dans mes bras, maman!"


Nous n'étions que 300, mais espérons que la majorité silencieuse était derrière nous.

10 septembre 2008

Spéciale dédicace à toutes les Darty box

Au moins, vous savez où vous mettez votre argent...

09 septembre 2008

Un autre collège de France.

Je n'ai pas fait cette rentrée là en jean, avec une chemise blanche.
Non. J'ai revêtu du bleu. Simplement.
Je tremblais toutefois. Ca ne se voyait pas.
Intérieurement, les secousses étaient là.
Une rentrée banale. Les mêmes conneries que dans d'autres collèges de France.
Plus froid aussi. Là aussi, ils n'ont pas encore mis la chaudière en route...
J'étais au premier rang. Je me retournais de temps à autres.
J'imaginais parfois vos trombines, qui ne me manquent absolument pas.
J'ai souvenir de quelques noms, et déjà j'ai beaucoup de mal à savoir qui est qui, chez vous là bas.
Oui, déjà j'aurai du mal à vous reconnaître, si je reviens. Pas envie. Mais alors pas du tout.

Et là, pas de repas de rentrée. Juste un vulgaire pot et quelques infâmes tartines à grignoter.
C'est mieux ainsi. C'est un endroit de travail après tout.
Pas de photo de classe non plus. J'avais amené mon nez rouge, au cas ou. Et je sais que j'avais un complice là bas. Mais après tout on est pas là pour déconner.
Ah! le panneau syndical ici est fourni et il y a pas mal de "rebelles". Certaines belles d'ailleurs.
Trop contestataires toutefois. Mais c'est mieux que rien du tout ou presque. Je ne vise personne.

Le complément de service, plus loin sur la route, va sans doute être du sport. J'ai été confronté à une cohorte de minots...je ne vous dis que çà. L'arbre dans lequel vous êtes perché est cool, mes amis d'avant, je ne vous dit que çà...je ne vous dis que çà...

Je fais pour l'instant de la résistance quant à un emploi du temps qui me fait grincer des dents. La principale, je pense, me trouve frontal parfois, désagréable parfois et peu conciliant. Je pense que que mon côté ténébreux, l'impressionne un peu . Je résisterai. Faut pas déconner, je me déplace tous les jours de la semaine et parfois pour bien peu. Au prix ou est l'essence, Merde !
J'ai l'impression de revenir quelques années en arrière... lorsque j'étais jeune prof...

Mais chouette, je pense que je vais pouvoir relancer les balades cyclopédiques et le cirque...
De toute façon cirque ou pas, notre ministère étant un grand chapiteau, il y aura toujours moyen de s'exprimer de ce côté là...

Avis aux amateurs pour les balades forestières. On pourra toujours se retrouver au coin d'un carrefour des quatres saisons...Bon je vous dis ça, mais je me rends compte, que ça me ferait pas tant plaisir que çà. Et puis faudra que je vous reconnaisse.

Voilà, c'est a peu près tout, en l'état actuel des choses. Je vais laisser faire un peu le temps pour me donner un avis plus stable.

Je ne me plains pas. Ce serait le comble. C'est une situation que j'ai choisi. Alors, devant jc...
J'ai quelques espoirs toutefois vers le passeur de lumière. Infime chance. Peut-être vous en dirai-je plus un jour prochain.

A vous, dont j'ai déjà oublié les noms, aux silhouettes confuses qui hantent mon encéphale, je tiens commmême à vous dire que putain de bordel de merde, vous me manquez grave de chez grave. Ce message s'adresse aussi à ceux descendu(e)s de l' arbre par la force des choses ou par promotion.

Je vous embrasse.

ps: le projet n'avait pas été à terme l'an passé...j'espère vous faire découvrir la rivière aux quatres saisons. J'aimerais...
Keski, t'es obligé de venir...

08 septembre 2008

Jamais très loin.

Et bien, il manque quelque chose, quand même...les nouveaux n'ont plus de décolletés foudroyant pour se perdre dedans (au cas où ils auraient résisté au vert des yeux rieurs), plus de sourires enjoleurs, plus de pain de mie à rien et du coca zéro pour le déjeuner , plus de gouttes d'orage ténébreux qui descendent du ciel entre deux roues (ou une seule d'ailleurs)et qui nous apprennent à jongler avec la révolte, plus de "ui", de "tuigo", de mirabelles, de noir et vert, de rouge et bleu, de pluie sur le cahier de texte, de lunettes glamours dans la récré, de café entre deux portes, de portes entre deux cafés, d'arrêt de cigarettes,de confettis lumineuses dans les couloirs sombres, et puis, et puis...
Ils manquent.
Ils me manquent ces trois là.
Voilà.
Je voulais simplement le redire une nouvelle fois,
même si peu importe le lieu,
on est capable de dépasser le parking fumeur...
Je vous embrasse. Tous les trois.

05 septembre 2008

Les voies du seigneur sont impénetrables.

Récemment, une célèbre animatrice radio états-unienne fit remarquer que
l'homosexualité est une perversion. « C'est ce que dit la Bible dans le
livre du Lévitique, chapitre 18, verset 22 : "Tu ne coucheras pas avec
un homme comme on couche avec une femme : ce serait une abomination. "
La Bible le dit, un point c'est tout », affirma-t-elle.

Quelques jours plus tard, un auditeur lui adressa une lettre :

" Merci de mettre autant de ferveur à éduquer les gens à la loi de Dieu.
J'apprends beaucoup à l'écoute de votre programme et j'essaie d'en faire
profiter tout le monde. Mais j'aurais besoin de conseils quant à
d'autres lois bibliques. Par exemple, je souhaiterais vendre ma fille
comme servante, tel que c'est indiqué dans le livre de l'Exode, chapitre
21, verset 7. À votre avis, quel serait le meilleur prix ?

Le Lévitique aussi, chapitre 25, verset 44, enseigne que je peux
posséder des esclaves, hommes ou femmes, à condition qu'ils soient
achetés dans des nations voisines. Un ami affirme que ceci est
applicable aux Mexicains, mais pas aux Canadiens. Pourriez-vous
m'éclairer sur ce point ? Pourquoi ne puis-je pas posséder d'esclaves
canadiens ?

Je sais que je ne suis autorisé à toucher aucune femme durant sa période
menstruelle, comme l'ordonne le Lévitique, chapitre 18, verset 19.
Comment puis-je savoir si elles le sont ou non ? J'ai essayé de le leur
demander, mais de nombreuses femmes sont réservées ou se sentent offensées.

J'ai un voisin qui tient à travailler le samedi. L'Exode, chapitre 35,
verset 2, dit clairement qu'il doit être condamné à mort. Suis-je obligé
de le tuer moi-même ? Pourriez-vous me soulager de cette question
gênante d'une quelconque manière ?

Autre chose. Le Lévitique, chapitre 21, verset 18, dit qu'on ne peut pas
s'approcher de l'autel de Dieu si on a des problèmes de vue. J'ai besoin
de lunettes pour lire. Mon acuité visuelle doit-elle être de 100% ?
Serait-il possible de revoir cette exigence à la baisse ?

Un dernier conseil. Mon oncle ne respecte pas ce que dit le Lévitique
chapitre 19, verset 19, en plantant deux types de culture différents
dans le même champ. Idem pour sa femme, qui porte des vêtements faits de
différents tissus, coton et polyester. De plus, mon oncle passe ses
journées à médire et à blasphémer. Est-il nécessaire d'aller jusqu'au
bout de la procédure embarrassante de réunir tous les habitants du
village pour lapider mon oncle et ma tante, comme le prescrit le
Lévitique chapitre 24, versets 10 à 16 ? On ne pourrait pas plutôt les
brûler vifs au cours d'une réunion familiale privée, comme ça se fait
avec ceux qui dorment avec des membres de leur belle-famille, tel qu'il
est indiqué dans le livre sacré, chapitre 20, verset 14.

Je me confie pleinement à votre aide. Merci de nous rappeler que la
parole de Dieu est éternelle et immuable. Un point, c'est tout !"

Prions en paix

secrets et mensonges: un vrai débat sur la simulation masculine

Ne me demandez pas comment nous en sommes arrivés là... (devant les yeux outrés de Madeleine Vienslà, en plus)
D'abord, l'année dernière, un ami a mis le sujet sur le tapis (si j'ose dire), et je fis alors semblant de croire qu'il s'agissait d'une blague. Et puis, des rumeurs, frôlant les peaux jusqu'au coup de soleil (hum...) Enfin, hier, dans le livre sus-cité (...), une magnifique scène de simulation masculine.

Pour moi, la coupe était pleine (...), alors j'en fis part à l'équipe pédagogique de lettres, spécialistes des sujets épineux (...) lors d'une réunion extraordinaire en salle des professeurs: serait il possible que nous n'ayions plus le monopole de la certitude de la jouissance de l'autre (...phrase un peu compliquée, tant pis, je parle sous le coup de l'émotion)? Et attention, comme le demanda judicieusement Patate, on ne parle pas de simulation préliminaire, mais bien de feindre le plaisir du début jusqu'au moment de l'éjaculation finale (je ne trouve pas d'autres mots...on va récolter des lecteurs de google)!!! Il serait même question de remplacer alors le plaisir par une petite gêne au niveau de l'urêtre, voire même d'une sensation douloureuse!!!Tout ceci, dans le but de ne pas vexer ; quelqu'un a même parlé de "politesse".
Je reste sans voix.
enfin, pour l'instant
ce n'est que partie remise.

03 septembre 2008

Une vie de prof...

une anecdote, issue de "Petits Guides déjantés à l’usage des profs"


Dans le cas où tu arrives en cours la tête dans le seau, en raison d’un accident éthylique, il ne faut pas dire : "Oulala, la chienlit j’arrive pas à mettre la main sur mes lunettes de soleil, éteignez les lumières et pis parlez moins fort, BUUURRRPPP rhôôô bordel." Mais : "[…] Vous faites les pages 67 et 68 de votre manuel."
DEJA VECU (NDLR)

Pas très fin, je sais, mais sans prétention au moins, contrairement au monsieur qui a écrit "Entre les murs" arrogant et insultant (imbéciles, pétasses, t'as une vie de nul, t'auras jamais d'argent... dit-il à ses élèves) y compris à propos des adultes (veules et forcément médiocres),
Un type bourré de certitudes et dont j'ai arrêté la lecture à la page 141! ça c'est dit!

02 septembre 2008

petits arrangements avec les vivants

Oui, je cartonne, je lessive, je déplace, je range ect... Mais je ne pouvais pas laisser passer la rentrée sans parler de la littérature de septembre. Le choix fut vite fait, parce que je suis fan absolu de lui, depuis longtemps, depuis bien avant le prix Fémina pour Une Vie française, le petit plaisir du soir, après une dure journée de labeur, une page ou deux du nouveau Jean Paul Dubois : Les Accommodements raisonnables ( déjà, le titre...).
On retrouve les leitmotivs de l'auteur : tondeuse à gazon, Paul et Anna, les moteurs, les boulons dessinés... Je me replonge avec délice et appréhension dans cet univers à la fois cynique et humain que j'aime; et Dubois jongle à distance avec les paradoxes, les illusions de l'humain, tout cela avec une lucidité proche de l'évidence...

Paul Stern enterre son oncle, découvre son père sous un angle nouveau, s'éloigne de sa femme Anna qui s'éloigne d'elle-même, fuit toute la famille sous un prétexte obscur pour aller travailler à Hollywood, désepérant de se départir du monde réel le plus longtemps et le plus loin possible.

Extraits :

"La première tonte de l'année avait un parfum unique, profond, organique, qui remontait du ventre de la terre. Une première tonte, cela s'opérait généralement en mars. Elle avait une grande puissance symbolique car elle marquait, pour moi, le début d'un nouveau cycle. La lumière changeait, les jours rallongeaient, on recommençait à vivre dehors et il y avait une certaine joie à ressortir les tables de jardin, les chiliennes, les askas, et à planter le socle pointu des arroseurs.Je n'avais jamais effectué une première tonte en juin. Cela avait quelque chose d'anachronique, comme débuter des vacances au bord de la mer à la fin de l'été."

"J'amais m'asseoir face à une femme qui croisait les jambes. Jusqu'à attendre que la lumière soit favorable et affleure l'épiderme. Et là, tranquillement, je considérais l'entier de l'os. Ce tibia hautain et tendu, vaillant, vivant. Arrête érotique moirée, étrave froide et racée, rigide balancier du désir oscillant au gré des impatiences. J'aimais les tibias-choses tangibles- sur lesquels nous pouvions nous appuyer pour rester debout le temps de notre courte et bien étrange vie."

A lire d'urgence.

31 août 2008

Mon préféré...

Bon courage à point pour demain !

BEEEEUUUURK.....




C'EST TOUT CE QUI ME VIENT QUAND JE PENSE À DEMAIN!!

mais contente de vous voir comme même...!

30 août 2008

Salut chers toutes et tous...

Un extrait...il faut absolument voir...

Bonne rentrée à tous.

Je vous embrasse de une à trois fois...


Dailymotion - La Veillee des Abysses | James Thierré, une vidéo de Spectacles_Vivants. James_Thierré, La_Veillee_des_Abysses, Theatre, Danse, cithe.blogspot.com

Dédicace pour la patate

Admirez dans les toutes premières secondes, la connaissance pointue de Joe Dassin en matière de viennoiserie , l'hyperréalisme de cette boulangerie. Bon, pour sa décharge, en 1968, l'année où est sortie cette chanson, il y avait du mouvement.
Bon, moi je sais pas faire les liens directs sur youtube
http://www.youtube.com/watch?v=79LAZbwafX8

un matin comme tous les autres....


un nouveau pari,

le premier jour du reste de ta vie

Merci à celles qui m'ont donné l'idée d'aller voir ce film drôle, émouvant, subtil, qui nous mène des années 80 à nos jours et nous raconte une partie de notre jeunesse.

25 août 2008

Mes vacances (1)

Bonne rentrée à toutzétoutes !
Pour vous aider à vous remettre au turbin bientôt,
voici quelques images de travaux estivaux.
J'vous préviens, c'est aussi chiant à regarder qu'à faire...
(Sisyphe, si tu nous lis...)

1/ Le travail

15/07/08


16/07/08


22/07/08


27/07/08



30/07/08


01/08/08


06/08/08


08/08/08

2/ Les méthodes

a) le marteau-piqueur


b) la foreuse: on perce un trou circulaire dans la roche...


...dans lequel on place un coin que l'on enfonce profondément comme un clou...


... puis on évacue l'ensemble à l'aide d'une barre à mine.

3/ Le prix à payer





4/ Les consolations

Bière romaine au nom allemand, ça peut être que bon


Préparation maison du limoncello:
alcool, menthe fraîche et citron (laissez macérer 15 jours)


Mint Julep: Bourbon, menthe fraîche et glace pilée

24 août 2008

Necesito ayuda

j'ai besoin d'aide....
Qui se souvient de son adresse mail education nationale, genre blabla@ac-creteil.fr? Moi je ne l'ai plus sous la main, or c'est nécessaire pour pouvoir télécharger office 2007, comme nous l'avait annoncé notre cher Clic droit, sur le site www.microsoft.com/france/education/prim-sec/enseignants/office/home.aspx.
donc si vous connaissez la vôtre, (genre nomprenom ou prenomnom) et si en plus vous savez ou on consulte ses mails 5(sur i-prof?), eh bien ca m'aidera pas mal.
A plus!

10 août 2008

encore un post égocentré...mais bon, tout le monde est en vacances, alors...

Je suis là.
Je sais bien que certains font des trous en Italie, d'autres des Road Movies en Corse ou en Bretagne, voire, en Auvergne, d'autres démantellent la mafia du Sud en regardant les larmes aux yeux la mer et Ruth Fischer,
Moi, je suis rentrée, et je trie, et je cartonne, et je retrouve des millers de petites choses un peu recouvertes de poussière mais qui reviennent en mémoire : lettres,photos , dossier scolaire, C.V, articles découpés, objets ramassés, séchés, sans valeur sauf celle du souvenir... Cette fois,ma vie ne rentrera pas dans un 10m3, il en faudra au moins deux fois plus. Dois je penser que je suis deux fois plus amarrée au sol?


Hier, je suis allée voir "Le premier jour du reste de ta vie"; 17 ans de la vie d'une famille, cinq jours importants (le spectateurs doit imaginer ce qu'il se passe pendant les ellipses). Et bien, leurs affaires à la fin du film ne rentrent sans doute pas dans un 20m3, il leur est arrivé tant de choses, et si peu aussi. Une vie. En 1H54, moi, ça me fout le cafard. Un peu. Et puis ça passe.

Paris est calme, presque vide. C'est bien aussi.

Voilà, vous lirez cela en rentrant, pour la plupart d'entre vous, et si il vous vient l'envie de me rendre visite, n'hésitez pas, je change de maison progressivement jusqu'à fin aout, elle sera plus grande, plus encombrée, mais , j'espère, toujours pas trop loin.

12 juillet 2008

10 000 !


Ca y est ! Aujourd'hui, on va passer le cap des 10 000 connexions !
Très belles et reposantes vacances à toutzétousse !

06 juillet 2008

alcool dangereux




Il m'a été rapporté qu'un alcool dangereux circulait sous les manteaux et sous les bois... En effet, celui-ci provoquerait des effets secondaires jugés comme "sérieux" par les experts de produits rouges...
Dès que j'ai plus de détails, je vous tiens au courant.

05 juillet 2008

04 juillet 2008

Pas possible!!!


Y a un Florent qu'a été saint?

En quelle année?

02 juillet 2008

La cabane dans le chêne

Je vais construire des cabanes ailleurs...
Dans le frigo j'ai mis des bouteilles au frais pour ceux que j'embrasse en nombre impair de 1 à 3 fois ...

30 juin 2008

Dur boulot que celui du juge...

Franchement, il y a des lois qui ne sont pas faciles à interpréter...
La diffamation, par exemple (famation, j'anticipe cher Keski), c'est selon le droit, "porter gravement atteinte à l'honneur de quelqu'un". Tout un programme!

Vous auriez fait quoi, vous, dans le cas suivant? (Toute ressemblance avec...)


Le tribunal de grande instance de Paris a débouté Madame X de sa plainte en diffamation contre les auteurs d'un ouvrage sur elle.
L'ouvrage rapporte des propos qu'elle aurait tenu à destination de son compagnon: "Si tu vas chercher X pour me faire barrage, tu ne reverras jamais tes enfants." L'auteure a affirmé avoir entendu cette phrase "à plusieurs reprises" de la bouche d'un proche collaborateur de Madame X.
Estimant que ces propos n'étaient "pas contraires à l'honneur" de Mme X, le tribunal de grande instance de Paris a écarté sa plainte, soulignant le caractère politique et non pas privé de la phrase. Il note en effet "l'étroite imbrication de [sa] vie publique et vie privée" avec celle de M. X et souligne que la phrase relève du "simple constat de risque familial" que M.X "encourt s'il persiste dans une attitude politique désapprouvée par sa progéniture".
Madame X fera-t-elle appel?

29 juin 2008

Ami du genre humain ...(?)

Lu cette petite brève (source: nouvel obs) qui m'a "déroutée" :

"EBAY
Un homme vend "toute sa vie" aux enchères sur Internet
Un homme de 44 ans a vendu sa vie aux enchères, comprenez ses biens matériels, mais aussi son travail et la possibilité de rencontrer ses amis, pour 399.000 dollars australiens (249.000 euros). De sa vie passée, il ne conservera que son passeport, son portefeuille, et les vêtements qu'il porte."

C'est sans doute idiot mais ça me questionne vraiment une telle démarche...

* Volonté "positive" de tout plaquer pour tout recommencer ?
* Cynisme jusqu'au-boutiste en ramenant sa vie et ses relations aux autres à une valeur marchande strictement monneyable ?
* ???
et quid de " l'acheteur" ???

28 juin 2008

Chémato ou es tu ?

Salut petit camarade,

surtout, n'arrête pas le vélo !
Fais attention tout de même à tes petits os.
Tout ça pour te dire que ton absence est lourde en cette salle professionnelle.
La finesse et le bon sens masculin ont temporairement disparu...

Tu entends les Oh ! d'indignation.
N'écoute pas...

Retiens : bouffe chez moi le 5/06 à partir de 13h et jusqu'à ...

Les profs déchantent dans la prairie


juin 1999: Les oiseau chante dans la prérie (- 5 pts)
juin 2007:
Les oiseau chante dans la prérie (- 2,5 pts)

juin 2008: Les oiseau chante dans la prérie (- 1,25 pt)

D'une année à l'autre, le barème de la dictée au brevet de français a changé: il a tout simplement été divisé par deux. Une faute d'accord qui valait 1 point l'année dernière (et, pour mémoire, 2 points en 1999) ne vaut plus qu'un demi-point maintenant.

Le pouvoir de faire des fautes à une dictée du brevet est devenu inversement proportionnel au pouvoir d'achat.

Sé quoi la prochaine étappe ?

20 juin 2008

Hommage à la France de papa...


Souvenez-vous, c'était tellement mieux avant.

Le professeur était respecté, et pouvait tancer gentiment un élève en lui disant:

"Tu n'as pas fait grand-chôôôse, le certificat d'études s'annonce difficile".

On pouvait échanger entre collègues sur la situation internationale:

"Les Soviétiques vont tôt ou tard nous attaquer et nous ne faisons pas grand chôôôse".

On craignait, déjà, l'amputation du pouvoir d'achat:

"Il n' y a pas grand-chôôôse à espérer depuis le premier choc pétrolier"

19 juin 2008

C'est bientôt l'été



"Toe Jam", nouvelle production guillerette de The Brighton Port Authority (son nom avant, c'était Fatboy Slim) avec David Byrne. C'est frais, c'est enlevé, c'est pour vous.


PS: Faut bien que quelqu'un fasse le boulot de 2Mimouche...

16 juin 2008

Il te plaît pas mon mur?


Quand j'ai entendu ce fait divers, j'ai cru à un canular...

Eh non, malheureusement la réalité dépasse parfois le cliché.


"Querelle autour d'un mur en Corse: un mort, un blessé.

Un employé de mairie du village de Sisco, en Haute-Corse, de 59 ans a tué un homme et en a blessé un second avec un fusil de chasse, lundi après-midi, au cours d'une querelle de voisinage à propos d'un mur mitoyen, a-t-on appris de source judiciaire"

T'as compris le message Keski? Mon canapé en salle de prof, c'est MON canapé? pigé?

13 juin 2008

Croisement

Milmerci au Pays qui a tellement raison (de stimuler l'activité d'un blog roupillant).

Bon, faut dire qu'on est crevés et que cette année n'en finit pas mais
comme même je voudrais fêter la correction de ma dernière copie de l'année (scolaire, pas civile, grrrrr) en partageant avec vous quelque chose de très personnel.

Est-ce une anecdote ? C'est encore moins que cela.
C'est une découverte, pour ne pas dire une révélation.
J'ai été visité, oui visité.

En effet, depuis ma naissance, j'ai résolu avec plus ou moins de rapidité bon nombre d'énigmes essentielles (seul ou avec l'aide bienveillante de proches) qui me tarabiscotaient les neurones : pourquoi qu'un vélo ne tombe pas même après qu'on eut retiré les petites roues, comment qu'on fait les bébés ou encore ce qu'il y a après la mort.

Mais quelque chose demeurait totalement opaque et je n'ai jamais osé m'en ouvrir aux autres, par peur du ridicule.
Quelque chose que j'ai vu presque tous les jours de ma vie et que je n'ai jamais compris. Quelque chose de remarquablement efficace, de si visuellement mémorisable et mystérieux que je l'ai toujours interprété comme une sorte de balise ésotérique réservée à des initiés dont je n'étais pas.

En effet, autant la flèche rouge pouvait ressembler à quelque chose, autant le bidécapsuleur bleu n'avait strictement aucun sens ! Et quelle audace dans l'alliance des formes ! Mais tout cela ne voulait rien dire et c'est pour cela que j'étais autant attiré. Comme un papillon de nuit surexcité autour de la seule lampe de la terrasse, un soir d'été.

Et puis, il y a quelques semaines de ça, par hasard, après des décennies d'interrogation, j'ai enfin compris. Je n'ai vu que lui.

C était là devant moi durant toutes ces années et je ne l'avais pas vu.

Morale pseudo-intellectuello-philosophico-pompeuse à deux sous de cette histoire qui m'a quand même vachement marqué (je sais, c'est con) :

1) On cherche souvent ce que l'on a déjà et que l'on voit tout le temps.
2) La lecture en creux est bien plus importante que la lecture littérale.
3) Ce qui manque est paradoxalement plus nourrissant que ce qui est.
4) En plus, ils ont des infusions délicieuses que je n'ai pas trouvées ailleurs et en tout cas certainement pas pour le même prix.

unis pour un monde plus coloré


Cher ami(e)s,
Il faut sortir le nez de son chez soi-virtuel,
Unissons nous pour redonner des couleurs à l'expression personnelle, artistique, critique, sociologique(...)que constitue ce blog.
Que font tous ces lecteurs-rédacteurs silencieux?
Parlez avec elles et eux...parce que "nous", c'est plus sympas.
bises

ps: Le Petit Pays m'a demandé pourquoi il n'y avait pas de fête des enfants alors qu'il y avait des fêtes des mères et des pères...oui, pourquoi?
rps: photo d'un chevrefeuille luxuriant et odoriférant.

05 juin 2008

Cadeau pour .



"Blessed Easter" (1984) par Holger Czukay, un merveilleux déjanté teuton, ancien bassiste du groupe non moins teuton et non moins déjanté CAN.
Un point c'est tout.

04 juin 2008

Furtivement.

Je sais, ça date de 1993, mais cette chanson de Daho (que j'adore) me met en joie.
Je vous fais goûter à nouveau ses notes, que je trouve arc-en-ciel.

Je sais, ça date !

Je vous embrasse une fois.
Certains deux.

Je vous embrasse trois fois...
...
...




Video Etienne Daho - Mon manege a moi - Etienne, daho, mon, manege, musique - Dailymotion Partagez Vos Videos

02 juin 2008

Débattons ensemble ...

Ci-dessous 2 extraits du discours de Sarkozy prononcé aujourd'hui sur les nouvelles orientations de l'Ecole et sur nous, tout simplement :


""Relever le "double défi" de la "démocratisation" et de l'"élévation du niveau général exige que l'Education nationale entre résolument dans la culture de l'évaluation et du résultat".
"C'est à vous ( inspecteurs d'académies et généraux), dans chaque académie, dans chaque département, pour chaque filière et pour chaque discipline, de promouvoir cette nouvelle façon de diriger l'école" .
"C'est à vous, sur le terrain, d'encourager les bonnes pratiques et de récompenser des efforts, de repérer les difficultés, de traquer les dysfonctionnements et de sanctionner les insuffisances.""

Formation des enseignants :
"Les nouveaux concours (...) seront mis en place dès la session 2010"."On allonge la formation -un an de plus- et on les forme à l'université". Le chef de l'Etat a souhaité "que l'enseignant de demain soit mieux formé", et "que la durée de ses études soit allongée d'un an". Pour cela, "nous avons décidé avec (le ministre de l'Education) Xavier Darcos que les différents concours (professeurs des écoles, CAPES, agrégation) soient intégrés au cursus universitaire, et soient ouverts à tout titulaire ou tout futur titulaire d'un 'master 2'"."En échange de cette année d'études supplémentaire, nous nous engageons à ce que les débuts de carrière soient revalorisés".

Nicolas Sarkozy a également exhorté les professeurs à accepter "de réfléchir avec nous, de façon constructive et responsable, à une évolution de leurs pratiques et de leurs missions, selon des modalités qui restent largement ouvertes à la discussion".

Nicolas Sarkozy s'est également exprimé sur la question
des affectations :
"A moyen terme, je veux que l'on se penche sur le système des affectations. Trop souvent, aujourd'hui, l'Education nationale ne parvient ni à satisfaire le souhait d'un professeur, ni à répondre aux besoins des élèves", a-t-il affirmé."Je ne dis pas que l'on ne fait rien pour résoudre la difficulté. Je dis que l'on pourrait faire mieux. Je n'ai pas de solution miracle. Mais est-ce trop demander que d'essayer (...) de mieux écouter les attentes des uns et des autres et de 'placer la bonne personne au bon endroit' ?", a ajouté le chef de l'Etat."De surcroît, si les affectations pouvaient être annoncées par la hiérarchie, ce ne serait pas si mal".

Plutôt que de tomber dans le taclage facile, je garde une neutralité distante (pour l'heure)... mais j'ai bien envie de connaître votre ressenti sur tout ça ...

01 juin 2008

"Culture" a tous les étages !

Juste un petit post égocentré, reflet d'un week-end que j'ai tout entier axé sur le thème "prendre du temps pour soi, se faire du bien".

Donc j'avais envie de faire partager 3 de mes occupations de ce week:
- LECTURE : grâce au Pays de la lecture carcérale (!) , j'ai lu et achevé le bouquin "Entre les murs" (cf Palme d'Or) de Bégaudeau Ai aimé,suis impatiente de voir ce que cela peut donner en film ..Du bon, je pense , et même peut-être du meilleur car je trouve que le livre, tout en posant un regard avisé sur les élèves et leur rapport à l'école, au savoir etc flirte parfois avec la démagogie tandis que le prof "héros" me paraît un peu trop imbu de sa personne, mettant sans cesse en scène sa répartie brillante (notamment en comparaison avec les autres profs dont les conversations rapportées de salle des profs se limitent à toutes sortes de plaintes et discours désabusés, entre duplicateur infernal et machine à café en panne. Ceci dit, ça sonne malheureusement plutôt juste, il faut bien l'avouer ...!)

- CINEMA : j'ai vu "Conte de noël", film de Arnaud Desplechin . Casting formidable (Amalric, Anne Cosigny ...) pour 2h25 au coeur d'une famille où le poids des non dits et les relations complexes entre les enfants devenus adultes, les parents, les frères et soeurs etc explosent sous nos yeux. Bref, un concentré de névroses familiales dans un film où les réponses n'existent pas forcément, où seules les questions sont intéressantes...Je sais qu'en disant ça je fais chuter de façon vertigineuse les chances de vous inciter à aller le voir mais bon moi, le film est en moi depuis 24h...

- SERIE ! : pour le Pays et Chemato spécialement, ça y est, j'ai commencé à aventurer un "bout d'orteil" dans "six feet under"...juste les 2premiers épisodes ..Du coup pas encore de jugement mais,pour l'instant, c'est "subversif" le mot qui s'impose à moi...Vive le dynamitage des tabous et des univers policés ! Et j'ai déja un faible pour certains des personnages...

Bon ben voilà , quand je vous disais que ce serait un post très égocenté ! Une sorte de tribune libre quoi !

bises de dimanche.