07 janvier 2009

Red Nose, la biopic (d'une littéraire)

Etait ce parce que son père était assez grand?




Ou parce que sa mère présentait déjà des particularités peu habituelles?





Toujours est il que le petit Red Nose dut très tôt se faire retirer les branches de noisetier qui poussaient sur sa nuque tendre. Sa vie en dépendait... ... ...
Lorsqu'il se remémore ces moments, il dit avoir vu une lumière blanche, un couloir neigeux, mais il fit demi-tour, sans réfléchir, poussé par l'intuition qu'il existait sans doute d'autres couleurs, des contrastes, du bleu, du rouge...
Bien lui en fit.

Très tôt exploité médiatiquement (car particulièrement photogénique), il ne connut pendant assez longtemps que le soleil artificiel des spotlights.





Etait-ce en raison du jour et de l'année de sa naissance, les mêmes qu'un homme grand et ténébreux?




Ou cette lourde homonymie avec un autre enfant-star exploité pour des raisons pas toujours catholiques?




On ne sut jamais ce qui le conduisit à se jeter à corps perdu dans l'exercice physique, débutant par un sport qui lui permettait de régulièrement s'évader avec ses copains du club Mickey.



Mais ce fut en binome, à deux dans le même sac, que Red Nose prit conscience de ce que le mot "plaisir" voulait dire...

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Helas, il dut rapidement abandonner cette vocation naissante, car son activité fétiche ne plaisait pas aux filles, et puis surtout parce qu'il était toujours à la recherche de sa propre couleur...

Il essaya le vert...



Puis le jaune...



(non, il est l'autre à côté)

... enfin le rouge, dans lequel il se reconnut tout de suite.



Et puis, cette posture d'anarchiste glamour lui permit à la fois de ne plus aller chez le coiffeur, de se faire percer les oreilles et de voir sa côte de popularité augmenter auprès de la gent féminine...

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...Succès dont il n'abusa pas ; même au b. où, selon les dernières informations, il ne fit que "regarder" (malgré la tentation du rouge fétiche).




Cependant, malgré toutes ces pérégrinations plus ou moins médiatiques, Red Nose demeure un mystère, visible derrière le masque qu'il porte parfois pour jeter des mots fleuris dans des salles de classe suprises, ou plus discret avec la jeunesse révolutionnaire active de la banlieue de Paris...




...en rouge, toujours, le poing levé.


7 commentaires:

Mister J a dit…

Le rouge...

Derrière le mystère, je suis néanmoins touché...

Je t'embrasse 3 fois...

Neige ensablée a dit…

Une biopic arc-en-ciel, haute en couleur et plaine de mystère! A l'image de son sujet...

Keski Lapadila a dit…

Ah, on te retrouve bien...
Red Nose, ça fait de plus en plus grand chef indien...

Ugh.

chemato a dit…

Maintenant le but est de retrouver le vrai du faux...je dirai que cette biopic est la plus proche de son sujet de toutes celles publiées jusqu'à maintenant.

lepaysdesreves a dit…

Même sous la menace ou en m'attirant avec un iskandard, vous ne saurez pas cela. Il faut garder la part belle à l'imagination.

zapata a dit…

J'ai eu l'impression de me retrouver devant Big Fish ou Amélie Poulain, c'est vrai qu'on a du mal à démêler le vrai du faux. Quoi qu'il en soit félicitation pour cette belle histoire, autant pour celle qui la raconte que pour celui qui l'a vécu!

Anonyme a dit…

AH, Zapata, enfin un mot gentil!!!