Ne jamais croire que c'est perdu, ne jamais croire que c'est gagné...
31 janvier 2009
Perte de temps informatique...
Je viens de perdre un peu plus de 2 heures de ma vie sur mon ordi pour pas grand chose...
J'ai tenté désespérément d'aspirer une vidéo en ligne sur un site pour mes chers élèves, en vue d'améliorer un cours pour l'an prochain.
Problème n°1 : la vidéo en question est en format quicktime. Donc j'ai chercher une solution en ligne. Après la lecture de plusieurs topic de différents forum je télécharge quelques logiciels pour pouvoir les tester.
Problème n°2 : tous ces logiciels fonctionnent uniquement avec mozilla firefox et surtout pas sur internet explorer. Étant donné que cela fait un moment que je voulais tester mozilla je me dis que c'est l'occasion ou jamais... Donc je l'installe et "prend en main" cette nouvelle bête.
Problème n°3 : je n'arrive plus à lire cette fameuse vidéo (que je veux maintenant absolument) avec mozilla. Et là je découvre qu'il faut télécharger un plug-in... Je l'installe puis arrive enfin à la lire sur mozilla.
Problème n°4 : je ne comprends pas comment fonctionne le logiciel censé enregistrer ma vidéo... Je ne trouve pas où le fichier s'enregistre... J'ai l'impression qu'il l'enregistre sur mozilla mais en aucun cas dans un fichier sur mon ordi que je pourrai exporter pour le montrer en classe. Je commence sérieusement à m'énerver. Mon envie d'avoir cette vidéo devient obsessionnelle. Je veux alors écouter un peu la radio en ligne histoire de me détendre.
Problème n°5 : pour écouter la radio sur un site que j'ai l'habitude d'utiliser il faut encore que j'installe un autre plug in que cette fois ci je ne trouve pas... J'en ai marre, je craque et ouvre donc une fenêtre sous internet explorer pour pouvoir enfin l'écouter.
Je respire à fond, me persuade que ça ne servirait à rien de taper sur mon écran ou de balancer mon unité centrale...
Là, je lève la tête, me rends compte qu'il fait beau, il y a plein de soleil même si il fait froid.
En plus, une contraction spasmodique de mon estomac m'appelle à une fonction biologique simple : le nutrition. J'ai vraiment faim.
Je réalise que cela fait facile 2h30 que je me bat contre cette technologie qui peut devenir diabolique.
C'est décidé: j'arrête de dépenser mon énergie en vain.
Je vais manger puis sortir profiter de ce qui reste de cette après-midi ensoleillée.
J'ai tenté désespérément d'aspirer une vidéo en ligne sur un site pour mes chers élèves, en vue d'améliorer un cours pour l'an prochain.
Problème n°1 : la vidéo en question est en format quicktime. Donc j'ai chercher une solution en ligne. Après la lecture de plusieurs topic de différents forum je télécharge quelques logiciels pour pouvoir les tester.
Problème n°2 : tous ces logiciels fonctionnent uniquement avec mozilla firefox et surtout pas sur internet explorer. Étant donné que cela fait un moment que je voulais tester mozilla je me dis que c'est l'occasion ou jamais... Donc je l'installe et "prend en main" cette nouvelle bête.
Problème n°3 : je n'arrive plus à lire cette fameuse vidéo (que je veux maintenant absolument) avec mozilla. Et là je découvre qu'il faut télécharger un plug-in... Je l'installe puis arrive enfin à la lire sur mozilla.
Problème n°4 : je ne comprends pas comment fonctionne le logiciel censé enregistrer ma vidéo... Je ne trouve pas où le fichier s'enregistre... J'ai l'impression qu'il l'enregistre sur mozilla mais en aucun cas dans un fichier sur mon ordi que je pourrai exporter pour le montrer en classe. Je commence sérieusement à m'énerver. Mon envie d'avoir cette vidéo devient obsessionnelle. Je veux alors écouter un peu la radio en ligne histoire de me détendre.
Problème n°5 : pour écouter la radio sur un site que j'ai l'habitude d'utiliser il faut encore que j'installe un autre plug in que cette fois ci je ne trouve pas... J'en ai marre, je craque et ouvre donc une fenêtre sous internet explorer pour pouvoir enfin l'écouter.
Je respire à fond, me persuade que ça ne servirait à rien de taper sur mon écran ou de balancer mon unité centrale...
Là, je lève la tête, me rends compte qu'il fait beau, il y a plein de soleil même si il fait froid.
En plus, une contraction spasmodique de mon estomac m'appelle à une fonction biologique simple : le nutrition. J'ai vraiment faim.
Je réalise que cela fait facile 2h30 que je me bat contre cette technologie qui peut devenir diabolique.
C'est décidé: j'arrête de dépenser mon énergie en vain.
Je vais manger puis sortir profiter de ce qui reste de cette après-midi ensoleillée.
30 janvier 2009
Junior, la biopic (certifiée par les historiens)
La vie de Junior, de son vrai nom "Juniorus Poncificatius" fut déterminée par cette déchirure originelle. En effet, le pauvre petit fut séparé très tôt de ses deux frères triplés, sa maman considérant qu'un seul lui suffisait, elle fit plouf-plouf comme lui avait appris son propre père, dieu vivant de la géographie moderne.
Pourquoi il fut choisi? Certains diront qu'il possédait alors l'oreille absolue et qu'il était d'une grande discrétion. Que sont devenus les deux autres? On ne sut jamais trop (quoique...)
Vivant dans une maison bourgeoise entre la nationale, le couloir aérien et le train, il perdit rapidement sa qualité de départ et son audition absolue.
Il en voulut longtemps à sa mère et on peut dire qu'il fut un enfant à la fois très studieux et très difficile...
Devenu mageur, il partit courir le monde afin de trouver ce lien perdu, et en profita pour en faire quelques autres
au Pérou,
au Vietnam...
>
Et en rentrant, il découvrit qu'il avait hérité de l'extrème fertilité de trois oncles cachés jusqu'ici car considérés comme "des bons à rien et des alcooliques à la con" par la concierge de ses parents ...
Il s'installa alors dans un appartement agréable qui lui rappelait sans cesse ses nombreux voyages,
.. et se mit à faire le bien autour de lui, s'engageant sans compter dans diverses actions à but humanitaire . La lutte contre la faim:
...et le soutien aux professeurs d'allemand...
Une gentille personne finalement.
Au fait, si un jour vous pensez avoir retrouvé un de ses frères perdus, n'hésitez pas à appeler au collège de France qui transmettra. Il sautera de joie.
Pourquoi il fut choisi? Certains diront qu'il possédait alors l'oreille absolue et qu'il était d'une grande discrétion. Que sont devenus les deux autres? On ne sut jamais trop (quoique...)
Vivant dans une maison bourgeoise entre la nationale, le couloir aérien et le train, il perdit rapidement sa qualité de départ et son audition absolue.
Il en voulut longtemps à sa mère et on peut dire qu'il fut un enfant à la fois très studieux et très difficile...
Devenu mageur, il partit courir le monde afin de trouver ce lien perdu, et en profita pour en faire quelques autres
au Pérou,
au Vietnam...
>
Et en rentrant, il découvrit qu'il avait hérité de l'extrème fertilité de trois oncles cachés jusqu'ici car considérés comme "des bons à rien et des alcooliques à la con" par la concierge de ses parents ...
Il s'installa alors dans un appartement agréable qui lui rappelait sans cesse ses nombreux voyages,
.. et se mit à faire le bien autour de lui, s'engageant sans compter dans diverses actions à but humanitaire . La lutte contre la faim:
...et le soutien aux professeurs d'allemand...
Une gentille personne finalement.
Au fait, si un jour vous pensez avoir retrouvé un de ses frères perdus, n'hésitez pas à appeler au collège de France qui transmettra. Il sautera de joie.
29 janvier 2009
Rêve général et bon anniversaire...
Le ministère dira: "un peu plus de 20 mille"
Les syndicats diront : "300 mille"...
En remontant la manif, place de la Bastille ( le départ), les dernières organisations quittaient la place à 18h05...
20 mille, si ça vous fait plaisir....
J'ai vu entre autre : "Rêve général" "s m i c ta mère" etc...
Quelques belles animations au milieu d'un service public et d'un secteur privé, sous un même ciel...
Cela faisait longtemps.
Et même si sur une onde radio, j' ai entendu d'un patron du Figaro, feuille de chou de merde : "...sont dans la rue des gens protégés salarialement..." je rentre ce soir un peu regonflé.
Mais ne nous arrêtons pas là !!!
Un petit pique nique trottoir avec Zapata, qui s'empoisonna avec macdo, et Neige des sables qui partagea un succulent cake aux olives. Doux moment.
Chémato, ton bonnet de matalurgiste te va à ravir.
Mon ami clown, fut l' épingle dans la botte de foin, mais il n'est pas passé loin.
Te rends tu compte Neige des sables !!!!!!!!!! 300 mille convives, pour l'évènement...
Encore Bon anniversaire à toi.
Les syndicats diront : "300 mille"...
En remontant la manif, place de la Bastille ( le départ), les dernières organisations quittaient la place à 18h05...
20 mille, si ça vous fait plaisir....
J'ai vu entre autre : "Rêve général" "s m i c ta mère" etc...
Quelques belles animations au milieu d'un service public et d'un secteur privé, sous un même ciel...
Cela faisait longtemps.
Et même si sur une onde radio, j' ai entendu d'un patron du Figaro, feuille de chou de merde : "...sont dans la rue des gens protégés salarialement..." je rentre ce soir un peu regonflé.
Mais ne nous arrêtons pas là !!!
Un petit pique nique trottoir avec Zapata, qui s'empoisonna avec macdo, et Neige des sables qui partagea un succulent cake aux olives. Doux moment.
Chémato, ton bonnet de matalurgiste te va à ravir.
Mon ami clown, fut l' épingle dans la botte de foin, mais il n'est pas passé loin.
Te rends tu compte Neige des sables !!!!!!!!!! 300 mille convives, pour l'évènement...
Encore Bon anniversaire à toi.
noces ect... (je t'aime donc je suis)
Pour une fois que j'allais au cinéma...
Je suis allée voir (enfin) un film pour adultes: Les Noces Rebelles de Sam Mendes.
Terrible histoire que celle de ces deux jeunes amoureux dans les années 50, partis pour être "différents", et puis, parce qu'ils fondent une famille, les voilà embarqués dans une maison agréable de banlieue bourgeoise, lui, suivant le même chemin que son père à qui il ne voulait surtout pas ressembler, elle, fantasmant sur le jeune homme qu'il était il y a une seconde encore, celui qui lui parlait de Paris, de se sentir exister, de vivre les choses intensément.... Bref.
Ils décident de réagir, de tout balancer pour retrouver le sentiment originel, dans quelque mois, ils partiront, malgré la désapprobation des voisins interloqués par tant d'audace, des collègues qui ne comprennent pas pourquoi tant de vagues, et là, ils sont heureux, remplis d'espoir, vivant sur le nuage du champ des possibles à nouveau ouvert devant eux, se promenant main dans la main dans la forêt ensoleillée.
Mais se pose alors l'éternel problème des motivations réelles et individuelles, des aspirations de chacun ; "ce que l'on a, ce que l'on désire, ce qui est essentiel. Point. la gestion des stocks" dicte l'homme à sa secrétaire virtuelle. Les mots deviennent cinglants, le regard fébrile, leurs gestes se retournent contre eux, et même la forêt devient sombre, hostile, véritable lieu de perdition. Tout cela filmé de manière lisse, parce que rien ne doit dépasser (les écarts de langage sont admis pour le fils des voisins classé "aliéné" et qui déclenche des cataclysmes vite étouffés) parce qu'il faut revenir à la normale, ranger la vaisselle cassée, que tout rentre dans l'ordre, retrouver le flux des hommes chapeautés.
A voir, donc, mais prévoir après un apéro entre amis ou une promenade dans la neige...
Je suis allée voir (enfin) un film pour adultes: Les Noces Rebelles de Sam Mendes.
Terrible histoire que celle de ces deux jeunes amoureux dans les années 50, partis pour être "différents", et puis, parce qu'ils fondent une famille, les voilà embarqués dans une maison agréable de banlieue bourgeoise, lui, suivant le même chemin que son père à qui il ne voulait surtout pas ressembler, elle, fantasmant sur le jeune homme qu'il était il y a une seconde encore, celui qui lui parlait de Paris, de se sentir exister, de vivre les choses intensément.... Bref.
Ils décident de réagir, de tout balancer pour retrouver le sentiment originel, dans quelque mois, ils partiront, malgré la désapprobation des voisins interloqués par tant d'audace, des collègues qui ne comprennent pas pourquoi tant de vagues, et là, ils sont heureux, remplis d'espoir, vivant sur le nuage du champ des possibles à nouveau ouvert devant eux, se promenant main dans la main dans la forêt ensoleillée.
Mais se pose alors l'éternel problème des motivations réelles et individuelles, des aspirations de chacun ; "ce que l'on a, ce que l'on désire, ce qui est essentiel. Point. la gestion des stocks" dicte l'homme à sa secrétaire virtuelle. Les mots deviennent cinglants, le regard fébrile, leurs gestes se retournent contre eux, et même la forêt devient sombre, hostile, véritable lieu de perdition. Tout cela filmé de manière lisse, parce que rien ne doit dépasser (les écarts de langage sont admis pour le fils des voisins classé "aliéné" et qui déclenche des cataclysmes vite étouffés) parce qu'il faut revenir à la normale, ranger la vaisselle cassée, que tout rentre dans l'ordre, retrouver le flux des hommes chapeautés.
A voir, donc, mais prévoir après un apéro entre amis ou une promenade dans la neige...
Chroniques de San Juan du bourrelet part 2
Soyons polyvalents: standard, cantine, étude, secrétariat, entretien, gestion... Je suis une femme parfaite !!
Bonne manif les amis! ( ou bonnes soldes...)
Bonne manif les amis! ( ou bonnes soldes...)
28 janvier 2009
27 janvier 2009
parler pour ne rien dire....
En ces temps difficiles d'individualisme presque forcené, pemettez moi de parler, un peu, pour ne (presque) rien dire.
J'ai plusieurs livres dont il faudrait que je vous parle, mais là, pas le temps, et puis je dois agir par priorité.
Il m'arrive chaque jour de me demander ce que je dois traiter en priorité, voire ce que je dois vivre en priorité. Faire des choix, m'engager ou lire au coin du feu, travailler ou attendre le lendemain, sortir ou faire les magasins, dépenser ou donner, être futile ou sérieuse, plus égoiste ou plus généreuse.
Il m'arrive chaque jour, ou presque de me dire que ce petit moment, cette parole drôle était un moment doux. Ce n'est pas rien. Il faut simplement prendre un peu de recul pour se rendre compte que c'est ainsi qu'on l' a vécu précisement.
Je suis optimiste ce soir. Je me dis qu'on peut toujours en avoir plus.
J'ai plusieurs livres dont il faudrait que je vous parle, mais là, pas le temps, et puis je dois agir par priorité.
Il m'arrive chaque jour de me demander ce que je dois traiter en priorité, voire ce que je dois vivre en priorité. Faire des choix, m'engager ou lire au coin du feu, travailler ou attendre le lendemain, sortir ou faire les magasins, dépenser ou donner, être futile ou sérieuse, plus égoiste ou plus généreuse.
Il m'arrive chaque jour, ou presque de me dire que ce petit moment, cette parole drôle était un moment doux. Ce n'est pas rien. Il faut simplement prendre un peu de recul pour se rendre compte que c'est ainsi qu'on l' a vécu précisement.
Je suis optimiste ce soir. Je me dis qu'on peut toujours en avoir plus.
26 janvier 2009
25 janvier 2009
Toute une époque qui s'en va... ...au Sénégal ?
Martin Circus, Je m'éclate au Sénégal, 1971.
Tous les samedis, j'vais danser à Pigalle
Mais je crois bien que je vais me faire la malle
Dans un pays où chantent les cigales
J'vais aller m'éclater au Sénégal
Je vais me faire des tas de copines de cheval
Et j'irai prendre un bain de minuit à poil sous la lune
Je danserai au son des tam-tams Woodstock
Toute la nuit j'ai tapé sur des gamelles
Le matin je me réveille dans une poubelle
Je suis déguisé en Polichinelle
Je n'arrive plus à trouver mon hôtel
Je ne sais même plus où est ma copine de cheval
Avec qui j'ai pris un bain de minuit à poil sous la lune
Et dans ma tête j'entends les tam-tams Woodstock
…
Je m'éclate au Sénégal avec une copine de cheval, je suis à poil …
Mais je crois bien que je vais me faire la malle
Dans un pays où chantent les cigales
J'vais aller m'éclater au Sénégal
Je vais me faire des tas de copines de cheval
Et j'irai prendre un bain de minuit à poil sous la lune
Je danserai au son des tam-tams Woodstock
Toute la nuit j'ai tapé sur des gamelles
Le matin je me réveille dans une poubelle
Je suis déguisé en Polichinelle
Je n'arrive plus à trouver mon hôtel
Je ne sais même plus où est ma copine de cheval
Avec qui j'ai pris un bain de minuit à poil sous la lune
Et dans ma tête j'entends les tam-tams Woodstock
…
Je m'éclate au Sénégal avec une copine de cheval, je suis à poil …
Salut Gérard.
Chroniques de San Juan des Bourrelets part 1
Aujourd'hui Dimanche, nous sommes allés voir le Monde de Némo ( cadeau du Père Noël à mes enfants). Particulariété du Monde de Némo en ce Dimanche de Janvier ? C'était sur glace et le patin m'ennuie (en tous cas celui-là). Et puis comme dirait ma fille, les poissons n'ont pas de jambes.
Quelqu'un pourrait me filer le numéro de téléphone du Père Noël?
ps: Cher nez, ici c'est pas de la haute voltige côté spectacle. Encore un regret...
Quelqu'un pourrait me filer le numéro de téléphone du Père Noël?
ps: Cher nez, ici c'est pas de la haute voltige côté spectacle. Encore un regret...
Hoppotheatron
Hier avec les ptits durs du Mée (et oui...un samedi !), je suis allé à la ferme du buisson, dans le cadre de l'atelier cirque.
Au programme deux spectacles que je vous conseille, pour petits et très grands...
Le premier "hippotéatron", est une adaptation très surprenante du film "Freaks". Les personnages, sous la baguette de Julien Mellano, sont en fait...sont en fait ???
Non ! allez voir plutôt (pas le chien, le spectacle !).
Pour ceux qui ont vu (revu) récemment le film...dans la foulée... très intéressant. Une atmosphère proche, très proche des artistes fragiles et d'un James Bailey déchu et éthylique...
Odeur de cigare assurée...-
Le deuxième "Antigone" monologue clownesque. Adaptation là aussi dé-coiffante, pour tout public. (sauf M. Qui fait l'affiche souvent). Mais j'ai déjà fait la pub de ce spectacle...
J'ai aimé leurs yeux, après le spectacle, face à l' artiste...étonnés face à la métamorphose, spectateurs aussi de la transformation vers le quotidien...
Les ptits durs, qu'il ne faut soit disant pas sortir de leur quartier, se sont comportés en vrais spectateurs...rires, sourires, peurs, écoute, spontanéité.
Plaisir de voir. Plaisir de voir avec eux...même un jour ou l'on ne travaille pas...
Allez voir...(pas forcemment avec des ptits durs...)
Au programme deux spectacles que je vous conseille, pour petits et très grands...
Le premier "hippotéatron", est une adaptation très surprenante du film "Freaks". Les personnages, sous la baguette de Julien Mellano, sont en fait...sont en fait ???
Non ! allez voir plutôt (pas le chien, le spectacle !).
Pour ceux qui ont vu (revu) récemment le film...dans la foulée... très intéressant. Une atmosphère proche, très proche des artistes fragiles et d'un James Bailey déchu et éthylique...
Odeur de cigare assurée...-
Le deuxième "Antigone" monologue clownesque. Adaptation là aussi dé-coiffante, pour tout public. (sauf M. Qui fait l'affiche souvent). Mais j'ai déjà fait la pub de ce spectacle...
J'ai aimé leurs yeux, après le spectacle, face à l' artiste...étonnés face à la métamorphose, spectateurs aussi de la transformation vers le quotidien...
Les ptits durs, qu'il ne faut soit disant pas sortir de leur quartier, se sont comportés en vrais spectateurs...rires, sourires, peurs, écoute, spontanéité.
Plaisir de voir. Plaisir de voir avec eux...même un jour ou l'on ne travaille pas...
Allez voir...(pas forcemment avec des ptits durs...)
23 janvier 2009
Barquette de moules !
Ozzy Osbourne, Bark At The Moon, 1983.
Si avec ça vous n'avez pas la frite ! Enfin, j'me comprends...
PS: Ben Séco, comment ça va ? T'es passée où ?
22 janvier 2009
Pas Glop !...
Le magazine mythique français Pif gadget, fondé en 1969 sous l'égide du Parti communiste français et véritable phénomène de presse des années 70-80, a été placé en liquidation judiciaire, a-t-on appris mercredi 21 janvier.
Pif éditions, société éditrice du magazine, qui était en redressement judiciaire depuis mars 2007, a été mise en liquidation le 15 janvier 2009, a-t-on précisé au tribunal de Bobigny. Pif éditions, qui employait six salariés, était lourdement endettée, à hauteur de 4 millions d'euros.
Pif éditions, société éditrice du magazine, qui était en redressement judiciaire depuis mars 2007, a été mise en liquidation le 15 janvier 2009, a-t-on précisé au tribunal de Bobigny. Pif éditions, qui employait six salariés, était lourdement endettée, à hauteur de 4 millions d'euros.
(Le Monde, 22 janvier 2009)
21 janvier 2009
20 janvier 2009
Pendant que les américains écrivent une nouvelle page de leur histoire...
D'après un article trouvé sur le net: il y a eu un "drame chez les Chirac".
"L’ancien président de la République aurait été violemment mordu par son chien. Dans une interview à paraître dans VSD, Bernadette Chirac déclare que "Sumo", le petit bichon maltais du couple, s’en est pris à son maître. Comment a-t-on pu en arriver là, alors que l’animal était devenu, depuis plusieurs années, le chouchou de la famille ?
Une longue descente aux enfers,
Sumo serait en fait en pleine dépression. Le retour à la réalité, loin des fastes de l’Elysée, a rendu la bête agressive. C’est encore Bernadette qui le confiait dans l’émission Sept à huit, ce week-end sur TF1. "Il s’est mis à mordre un peu, expliquait l’épouse de l’ancien président. Pas tout le monde, et pas tout le temps, mais il mord mon mari. Assez bizarrement parce qu’il adore ce chien." Elle y allait même de quelques explications. "Je pense que le parc lui manque beaucoup parce qu’évidemment, les animaux à Paris, on les balade mais ce n’est pas ça. Il avait une liberté incroyable dans le parc de l’Elysée. Il était très heureux, il voyait beaucoup de monde et là il voit beaucoup moins de monde."
Traversée du désert ?
Il est vrai que Sumo avait pris l’habitude de dormir dans la chambre élyséenne de ses maîtres. Les Chirac auraient pourtant dû se méfier. On raconte que Sumo aurait fugué toute une journée, lorsqu’il était encore à l’Elysée, avant d’être retrouvé sur un parking du palais. Cette fois, le bichon semble avoir dépassé les bornes. Si Jacques Chirac est aussi impitoyable avec les animaux qui le trahissent qu’il ne l’était avec ses adversaires politiques, Sumo a du souci à se faire…"
"L’ancien président de la République aurait été violemment mordu par son chien. Dans une interview à paraître dans VSD, Bernadette Chirac déclare que "Sumo", le petit bichon maltais du couple, s’en est pris à son maître. Comment a-t-on pu en arriver là, alors que l’animal était devenu, depuis plusieurs années, le chouchou de la famille ?
Une longue descente aux enfers,
Sumo serait en fait en pleine dépression. Le retour à la réalité, loin des fastes de l’Elysée, a rendu la bête agressive. C’est encore Bernadette qui le confiait dans l’émission Sept à huit, ce week-end sur TF1. "Il s’est mis à mordre un peu, expliquait l’épouse de l’ancien président. Pas tout le monde, et pas tout le temps, mais il mord mon mari. Assez bizarrement parce qu’il adore ce chien." Elle y allait même de quelques explications. "Je pense que le parc lui manque beaucoup parce qu’évidemment, les animaux à Paris, on les balade mais ce n’est pas ça. Il avait une liberté incroyable dans le parc de l’Elysée. Il était très heureux, il voyait beaucoup de monde et là il voit beaucoup moins de monde."
Traversée du désert ?
Il est vrai que Sumo avait pris l’habitude de dormir dans la chambre élyséenne de ses maîtres. Les Chirac auraient pourtant dû se méfier. On raconte que Sumo aurait fugué toute une journée, lorsqu’il était encore à l’Elysée, avant d’être retrouvé sur un parking du palais. Cette fois, le bichon semble avoir dépassé les bornes. Si Jacques Chirac est aussi impitoyable avec les animaux qui le trahissent qu’il ne l’était avec ses adversaires politiques, Sumo a du souci à se faire…"
Plusieurs questions se sont imposées à moi en lisant cette information:
- Les Chirac vont-ils le piquer?
- Se remettront-ils de cette éventuelle disparition?
- Où Sumo a-t-il mordu notre légendaire Chi-Chi?
- Est-ce de la faute du couple Chirac si il en est arrivé là? L'ont-ils trop gaté?
- Le journaliste n'a rien d'autre à faire? A-t-il confondu la rubrique des chiens écrasés et la rubrique des chiens de people?
- Où sont passés mes deuxièmes chaussettes de deux de mes paires de chaussette?
- Ma question précédente est-elle compréhensible?
- Pourquoi Saïd de la haine (je ne connais plus son vrai nom) a-t-il fait une belle carrière aux Etats-Unis mais pas trop en France, son pays de naissance?
- ...
JOLI METIER
Dans une autre vie,
Je ferai bien ça...
En saisonnier, bien sûr.
Je laverais bien aussi les vitres du dôme du grand palais !
Dailymotion - Acrobates, une vidéo de bo-bo. fenetre, acrobates, barkley, kaleidoscope
Je ferai bien ça...
En saisonnier, bien sûr.
Je laverais bien aussi les vitres du dôme du grand palais !
Dailymotion - Acrobates, une vidéo de bo-bo. fenetre, acrobates, barkley, kaleidoscope
humanimal
Coup de pouce à ces deux jeunes femmes...si vous avez l'occasion !
Dans la vie elles sont drôles et généreuses.
Numéro original...
Dailymotion - Le Yupa court, une vidéo de soeursbacane. acrobates, humanimal, cirque
Dans la vie elles sont drôles et généreuses.
Numéro original...
Dailymotion - Le Yupa court, une vidéo de soeursbacane. acrobates, humanimal, cirque
18 janvier 2009
W, la biopic
Je pensais être au collège Les Tilleuls depuis longtemps, trop longtemps…
En fait, je m’aperçois que lorsque j’y suis arrivé, il était déjà là.
Déjà le soir, on parlait toujours de ces événements
En fait, je m’aperçois que lorsque j’y suis arrivé, il était déjà là.
Déjà le soir, on parlait toujours de ces événements
Et de son immense capacité de réaction.
Bien sûr Zapatito et Neige des (bacs à) sables n’en furent pas informés, interdit leur était la télévision en 2e partie de soirée, vu leur jeune âge.
Nous à l’époque, on avait conscience que là-bas, ils avaient pas choisi le meilleur cheval mais parfois, il nous faisait rigoler...
C’était après l’accident de Bretzel!
Mais 8 ans après on rigole moins car W, ce fut…
Guantanamo
Nous à l’époque, on avait conscience que là-bas, ils avaient pas choisi le meilleur cheval mais parfois, il nous faisait rigoler...
C’était après l’accident de Bretzel!
Mais 8 ans après on rigole moins car W, ce fut…
Guantanamo
16 janvier 2009
L'habit fait-il l'élève ?
Proposition de Darcos cette semaine :
lutter contre les inégalités sociales et favoriser l'intégration dans les établissements en instaurant l'uniforme version XXIème siècle : un tee-shirt siglé signalant l'appartenance à l'établissement.
Qu'en penser ?
Ce dont je suis sûre et certaine, c'est que je refuse de donner l'exemple ! Pas question de laisser au placard mes habits (soldés ou pas !) ...Ce qui m'amène à vous citer la phrase suvante, repérée dans un rapport d'élève de 3ème et qui m'a beaucoup amusée :
évoquant une enseigne de vêtements à petits prix visible dans toute zone commerciale basique :
" K. abolit les frontières de la mode ...en s'installant à Valenciennes " . C'est trop mignon je trouve !
lutter contre les inégalités sociales et favoriser l'intégration dans les établissements en instaurant l'uniforme version XXIème siècle : un tee-shirt siglé signalant l'appartenance à l'établissement.
Qu'en penser ?
Ce dont je suis sûre et certaine, c'est que je refuse de donner l'exemple ! Pas question de laisser au placard mes habits (soldés ou pas !) ...Ce qui m'amène à vous citer la phrase suvante, repérée dans un rapport d'élève de 3ème et qui m'a beaucoup amusée :
évoquant une enseigne de vêtements à petits prix visible dans toute zone commerciale basique :
" K. abolit les frontières de la mode ...en s'installant à Valenciennes " . C'est trop mignon je trouve !
14 janvier 2009
histoire de corde
Ouais! je sais, certains diront : "sensiblerie..."
N'empêche ce garçon toucha ma corde sensible.
Il avait ces cordes à son arc,
Ses cordes chantantes,
Ses cordes musicales
Toutes ces cordes dansantes...
Un chant léger, aussi léger qu' Israël flottant dans le bleu,
Aussi léger que son dernier plongeon dans l'océan...
Sous sa voix chaude des couleurs...
Et puis une fin aussi légère, avec tous ces gens barbotant en joie...
Moi, je suis preneur !
Je sais !...
Histoire de vous faire un petit coucou, et vous rappeler que samedi 17 et jeudi 29 y' a manif !
Et le 29, aucune raison valable ne peut vous empêcher d'être sur le pavé, pour ce moment interprofessionnel in contournable... Ah ! si, peut-être un soutien u-m-piste qui nous dirige droit au bout de la corde...
YouTube - Israel Kamakawiwo'ole ~ Somewhere over the Rainbow HQ
N'empêche ce garçon toucha ma corde sensible.
Il avait ces cordes à son arc,
Ses cordes chantantes,
Ses cordes musicales
Toutes ces cordes dansantes...
Un chant léger, aussi léger qu' Israël flottant dans le bleu,
Aussi léger que son dernier plongeon dans l'océan...
Sous sa voix chaude des couleurs...
Et puis une fin aussi légère, avec tous ces gens barbotant en joie...
Moi, je suis preneur !
Je sais !...
Histoire de vous faire un petit coucou, et vous rappeler que samedi 17 et jeudi 29 y' a manif !
Et le 29, aucune raison valable ne peut vous empêcher d'être sur le pavé, pour ce moment interprofessionnel in contournable... Ah ! si, peut-être un soutien u-m-piste qui nous dirige droit au bout de la corde...
YouTube - Israel Kamakawiwo'ole ~ Somewhere over the Rainbow HQ
13 janvier 2009
Le pays, la biopic... (Non autorisée)
C’est à ce moment là que s’est joué le drame…
Souvenez-vous, c’était les années POMPIDOU
Pas très glamour cette France d’avant mais c’était ainsi.
Bref, notre amie, Le pays, voit le jour.
Une furieuse envie de jouir de la vie.
Une addiction qui commence très tôt.
Souvenez-vous, c’était les années POMPIDOU
Pas très glamour cette France d’avant mais c’était ainsi.
Bref, notre amie, Le pays, voit le jour.
Une furieuse envie de jouir de la vie.
Une addiction qui commence très tôt.
Heureusement grâce à son abstinence annuelle de 3 jours, Le pays évite l’alcoolisme. Surtout, son amitié avec les animaux n’atteint pas le degré d’indécence qu’il franchit allègrement chez sa cadette, la p’tite fille Nut…
Le pays vit une enfance épanouie dans une banlieue tranquille, entourée de parents aimants.
La jeune fille brune aux reflets auburn se réfugie parfois dans la solitude. A son amie, Jumpy, elle dit tout.
Le pays vit une enfance épanouie dans une banlieue tranquille, entourée de parents aimants.
La jeune fille brune aux reflets auburn se réfugie parfois dans la solitude. A son amie, Jumpy, elle dit tout.
Et puis à 20 ans, c’est la bougeotte, Le pays rêve de découvrir le monde. Son sac à dos sur les épaules, elle croise dans le métro (ligne 4) Keski. Ensemble, ils rêvent de projets fous, la cordillère des Andes, la barrière de Corail.
Et puis un problème technique limite leur ambition. Ils passent cependant de très bonnes vacances.
Alors, Le pays se réfugie dans des activités plus intérieures. Passionnée de littérature, elle aime les atmosphères romantiques où l’âme se met à nu. Elle passe de longues heures à méditer sur le sens de l’amour.
Et puis un problème technique limite leur ambition. Ils passent cependant de très bonnes vacances.
Alors, Le pays se réfugie dans des activités plus intérieures. Passionnée de littérature, elle aime les atmosphères romantiques où l’âme se met à nu. Elle passe de longues heures à méditer sur le sens de l’amour.
Pourtant cette littéraire éclectique se lance dans des études de science et montre une grande ténacité face aux difficultés. Mais finalement, c’est l’âme qui l’intéresse et la ramène à la littérature, pas le corps…Son rapport avec le corps reste difficile !
Elle pourchasse le poil, élimine les mauvaises odeurs, soigne son apparence et parfois investit l’apparence des autres. A elle seule, elle sauve l’économie de la faillite et permet au Sentier de maintenir son activité textile.
J'adore ce que vous faites
Il y a peu de temps, un copain me demandit de l'aider à venir transporter un tableau dont il s'était porté acquéreur (je précise qu'il ne fait pas partie de notre glorieuse institution, paix sur elle). N'écoutant que mon courage -et aussi transcendé, je l'avoue, par la promesse d'une bière bien fraîche complètement gratuite en échange-, je me renda donc avec lui dans un petit pavillon de la banlieue sud, pas trop loin d'une autre banlieue qui m'est chair.
Un homme souriant -l'artiste- nous ouvra et nous aida à empaqueter son bébé (un autoportrait géant, 97 x 130 cm). Moment délicat où il assistait au départ définitif de son oeuvre, de son reflet maintes fois caressé. Quand il se baissit pour regarder une dernière fois son enfant avant que nous le transportûmes jusqu'à ma voiture, il ressemblait à peu près à ça:
Un homme souriant -l'artiste- nous ouvra et nous aida à empaqueter son bébé (un autoportrait géant, 97 x 130 cm). Moment délicat où il assistait au départ définitif de son oeuvre, de son reflet maintes fois caressé. Quand il se baissit pour regarder une dernière fois son enfant avant que nous le transportûmes jusqu'à ma voiture, il ressemblait à peu près à ça:
Pendant qu'ils s'affairaient autour du portrait, mes yeux divaguèrent dans l'atelier entre les taches multicolores de peinture au sol, les ouvrages d'art, les photographies dont certaines en noir et blanc ainsi que les sachets de thé plusieurs fois retrempouillés.
Mon regard de lion s'arrêta net sur un tableau, tel un Chemato autistiquement figé devant un délice meringué dans une vitrine:
Mon regard de lion s'arrêta net sur un tableau, tel un Chemato autistiquement figé devant un délice meringué dans une vitrine:
Nous parlumes pas mal de ce tableau que je fus à un doigt et plusieurs interdictions bancaires d'acheter. Finalement, nous repartâmes sans d'autre achat que celui que nous étions justement venus chercher (je médita quand même longuement à coups de soupirs sur ma décision peut-être trop rapide de me lancer dans des études de lettres plutôt que dans le commerce d'ivoire ou le proxénétisme).
Laurent Dauptain peint essentiellement des autoportraits mais aussi des portraits, des paysages, des paysages industriels, des marines et des natures mortes. Il est encore abordable pour des agrégés en fin de carrière avec heures sup' mais ça ne va pas durer, il commence à avoir une sacrée cote au Zétazuni.
Il expose à Paris, du 23 janvier au 12 février 2009, chez Claudine Legrand, 49 rue de Seine, 6°.
Si y'en a que ça branche, ils sont les bienvenu(e)s pour m'accompagner.
Il expose à Paris, du 23 janvier au 12 février 2009, chez Claudine Legrand, 49 rue de Seine, 6°.
Si y'en a que ça branche, ils sont les bienvenu(e)s pour m'accompagner.
11 janvier 2009
contre vents et marées
« Apre » pourrait aussi être employé pour désigner le dernier livre d’Olivier Adam. Alors, je vais tâcher de rester sobre (pas de cris d’hystérie comme ceux des fillettes croisant le regard d’un acteur d’ Hight Scool Musical).
Paul -Adam est un lecteur de Dubois- tente de survivre depuis la disparition mystérieuse de sa femme Sarah, entourant comme il le peut Manon et Clément, ses enfants . Tout ce petit monde parle peu, de peur de dire l’indicible, l’impensable. Paul boit, n’écrit plus, et décide de retourner vivre là où il a grandi, près de la mer, à Saint Malo.
Olivier Adam disait dans une émission que le lieu lui donnait l’histoire. Il a souvent situé ses romans en banlieue, no man’s land où des destins banals se transforment sous sa plume en récit héroïque du quotidien. Là, il laisse ses personnages virevolter dans les Vents Contraires, débridés de presque toute ponctuation, tout en les observant avec une tendresse et une douceur dénuées de pathos. Les couleurs, l’eau, le souffle de la Bretagne sont au premier plan, et déteignent sur les hommes et femmes qui vivent au fil de ce temps là. Un temps de l’absence et du manque, de la fraternité et du souvenir.
Simplement beau.
« De l’autre côté des murs, c’était comme sortir d’une pièce close et sans fenêtres. Soudain l’air se remettait à gonfler les poumons, à circuler dans les rues et la pluie vous trempait en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Les bruits eux-mêmes ont semblé retrouver leur texture habituelle. J’ai retrouvé la voiture et ma bouteille. J’ai bu une large gorgée et le liquide sirupeux s’est propagé dans mon ventre et mes bras, je le sentais gagner jusqu’au moindre de mes ongles, me refaire une armure. Je suis ressorti et j’ai marché jusqu’à la mer, je tanguais au moins autant qu’elle, la pluie n’était plus qu’un crachin qui m’enveloppait. Sur le front de mer ça soufflait à plein poumons, j’étais saoul et trempé, je voulais que le vent me ressuscite. J’ai filé droit vers la pointe, les mûriers me griffaient aux chevilles, les ronces filaient ma chemise. La chapelle dominait les flots gris, des verts mouillés la cernaient, où perçaient de maigres bruyères. Mes pas résonnaient sous mon crâne, s’enfonçaient dans la terre spongieuse des sentiers(…) »
Paul -Adam est un lecteur de Dubois- tente de survivre depuis la disparition mystérieuse de sa femme Sarah, entourant comme il le peut Manon et Clément, ses enfants . Tout ce petit monde parle peu, de peur de dire l’indicible, l’impensable. Paul boit, n’écrit plus, et décide de retourner vivre là où il a grandi, près de la mer, à Saint Malo.
Olivier Adam disait dans une émission que le lieu lui donnait l’histoire. Il a souvent situé ses romans en banlieue, no man’s land où des destins banals se transforment sous sa plume en récit héroïque du quotidien. Là, il laisse ses personnages virevolter dans les Vents Contraires, débridés de presque toute ponctuation, tout en les observant avec une tendresse et une douceur dénuées de pathos. Les couleurs, l’eau, le souffle de la Bretagne sont au premier plan, et déteignent sur les hommes et femmes qui vivent au fil de ce temps là. Un temps de l’absence et du manque, de la fraternité et du souvenir.
Simplement beau.
« De l’autre côté des murs, c’était comme sortir d’une pièce close et sans fenêtres. Soudain l’air se remettait à gonfler les poumons, à circuler dans les rues et la pluie vous trempait en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Les bruits eux-mêmes ont semblé retrouver leur texture habituelle. J’ai retrouvé la voiture et ma bouteille. J’ai bu une large gorgée et le liquide sirupeux s’est propagé dans mon ventre et mes bras, je le sentais gagner jusqu’au moindre de mes ongles, me refaire une armure. Je suis ressorti et j’ai marché jusqu’à la mer, je tanguais au moins autant qu’elle, la pluie n’était plus qu’un crachin qui m’enveloppait. Sur le front de mer ça soufflait à plein poumons, j’étais saoul et trempé, je voulais que le vent me ressuscite. J’ai filé droit vers la pointe, les mûriers me griffaient aux chevilles, les ronces filaient ma chemise. La chapelle dominait les flots gris, des verts mouillés la cernaient, où perçaient de maigres bruyères. Mes pas résonnaient sous mon crâne, s’enfonçaient dans la terre spongieuse des sentiers(…) »
09 janvier 2009
L'amitié, oui mais ...
Petit coup de coeur pour un livre touchant, au texte à la fois âpre et pudique :
LES INSEPARABLES, de Marie Nimier (Gallimard, 2008).
Récit (vrai mais romancé) d'une amitié intense, exigeante et passionnée, entre deux filles, de l'enfance à l'âge adulte, des années 60 à nos jours. Avec Paris et sa vie de quartier en toile de fond, deux personnalités en construction se rencontrent, se trouvent, se heurtent, s'admirent, se rejettent ...Et la vie fait le reste : l'une se rêvait psychiatre, l'autre clown. Elles seront respectivement écrivain et prostituée.
Pas d'envolées lyriques et naïves sur l'amitié ici. Juste la volonté obstinée de la narratrice protagoniste de tenter de comprendre comment tout a basculé, de cerner l'instant impalpable où l'amitié "en prend un coup", où l'éloignement devient constat inéluctable.
" j'aimais la voix traînante de Léa, ses cheveux roux, son incroyable vitalité. Nous nous comblions, est-ce qu'on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s'ajusteraient parfaitement mais ne viendraient pas de la même boîte. Que nous est-il arrivé ? Où sont passées les deux amies perchées sur le tabouret du photomaton, les petites filles amoureuses, les adolescentes en colère ? Il faudrait retourner dans la cabine, glisser une pièce dans la fente pour obtenir l'image vivante, la preuve tangible de cette force qui nous habitait. Au lieu de cela, un rideau se lève et c'est Léa qui apparaît. Léa et son nouveau métier, rue Saint-Denis. Léa et ses bras troués. Il n'est pas besoin d'aller très loin, parfois, pour être dans un autre monde."
ps : j'espère, par ce conseil, (re)trouver un peu le crédit que l'aveu de mon addiction à PBLV m'a -je le constate jour après jour- fait perdre !!!
LES INSEPARABLES, de Marie Nimier (Gallimard, 2008).
Récit (vrai mais romancé) d'une amitié intense, exigeante et passionnée, entre deux filles, de l'enfance à l'âge adulte, des années 60 à nos jours. Avec Paris et sa vie de quartier en toile de fond, deux personnalités en construction se rencontrent, se trouvent, se heurtent, s'admirent, se rejettent ...Et la vie fait le reste : l'une se rêvait psychiatre, l'autre clown. Elles seront respectivement écrivain et prostituée.
Pas d'envolées lyriques et naïves sur l'amitié ici. Juste la volonté obstinée de la narratrice protagoniste de tenter de comprendre comment tout a basculé, de cerner l'instant impalpable où l'amitié "en prend un coup", où l'éloignement devient constat inéluctable.
" j'aimais la voix traînante de Léa, ses cheveux roux, son incroyable vitalité. Nous nous comblions, est-ce qu'on peut dire cela ? Se combler, comme deux pièces de puzzle qui s'ajusteraient parfaitement mais ne viendraient pas de la même boîte. Que nous est-il arrivé ? Où sont passées les deux amies perchées sur le tabouret du photomaton, les petites filles amoureuses, les adolescentes en colère ? Il faudrait retourner dans la cabine, glisser une pièce dans la fente pour obtenir l'image vivante, la preuve tangible de cette force qui nous habitait. Au lieu de cela, un rideau se lève et c'est Léa qui apparaît. Léa et son nouveau métier, rue Saint-Denis. Léa et ses bras troués. Il n'est pas besoin d'aller très loin, parfois, pour être dans un autre monde."
ps : j'espère, par ce conseil, (re)trouver un peu le crédit que l'aveu de mon addiction à PBLV m'a -je le constate jour après jour- fait perdre !!!
08 janvier 2009
07 janvier 2009
Red Nose, la biopic (d'une littéraire)
Etait ce parce que son père était assez grand?
Ou parce que sa mère présentait déjà des particularités peu habituelles?
Toujours est il que le petit Red Nose dut très tôt se faire retirer les branches de noisetier qui poussaient sur sa nuque tendre. Sa vie en dépendait... ... ...
Lorsqu'il se remémore ces moments, il dit avoir vu une lumière blanche, un couloir neigeux, mais il fit demi-tour, sans réfléchir, poussé par l'intuition qu'il existait sans doute d'autres couleurs, des contrastes, du bleu, du rouge...
Bien lui en fit.
Très tôt exploité médiatiquement (car particulièrement photogénique), il ne connut pendant assez longtemps que le soleil artificiel des spotlights.
Etait-ce en raison du jour et de l'année de sa naissance, les mêmes qu'un homme grand et ténébreux?
Ou cette lourde homonymie avec un autre enfant-star exploité pour des raisons pas toujours catholiques?
On ne sut jamais ce qui le conduisit à se jeter à corps perdu dans l'exercice physique, débutant par un sport qui lui permettait de régulièrement s'évader avec ses copains du club Mickey.
Mais ce fut en binome, à deux dans le même sac, que Red Nose prit conscience de ce que le mot "plaisir" voulait dire...
>
Helas, il dut rapidement abandonner cette vocation naissante, car son activité fétiche ne plaisait pas aux filles, et puis surtout parce qu'il était toujours à la recherche de sa propre couleur...
Il essaya le vert...
Puis le jaune...
(non, il est l'autre à côté)
... enfin le rouge, dans lequel il se reconnut tout de suite.
Et puis, cette posture d'anarchiste glamour lui permit à la fois de ne plus aller chez le coiffeur, de se faire percer les oreilles et de voir sa côte de popularité augmenter auprès de la gent féminine...
>
...Succès dont il n'abusa pas ; même au b. où, selon les dernières informations, il ne fit que "regarder" (malgré la tentation du rouge fétiche).
Cependant, malgré toutes ces pérégrinations plus ou moins médiatiques, Red Nose demeure un mystère, visible derrière le masque qu'il porte parfois pour jeter des mots fleuris dans des salles de classe suprises, ou plus discret avec la jeunesse révolutionnaire active de la banlieue de Paris...
...en rouge, toujours, le poing levé.
Ou parce que sa mère présentait déjà des particularités peu habituelles?
Toujours est il que le petit Red Nose dut très tôt se faire retirer les branches de noisetier qui poussaient sur sa nuque tendre. Sa vie en dépendait... ... ...
Lorsqu'il se remémore ces moments, il dit avoir vu une lumière blanche, un couloir neigeux, mais il fit demi-tour, sans réfléchir, poussé par l'intuition qu'il existait sans doute d'autres couleurs, des contrastes, du bleu, du rouge...
Bien lui en fit.
Très tôt exploité médiatiquement (car particulièrement photogénique), il ne connut pendant assez longtemps que le soleil artificiel des spotlights.
Etait-ce en raison du jour et de l'année de sa naissance, les mêmes qu'un homme grand et ténébreux?
Ou cette lourde homonymie avec un autre enfant-star exploité pour des raisons pas toujours catholiques?
On ne sut jamais ce qui le conduisit à se jeter à corps perdu dans l'exercice physique, débutant par un sport qui lui permettait de régulièrement s'évader avec ses copains du club Mickey.
Mais ce fut en binome, à deux dans le même sac, que Red Nose prit conscience de ce que le mot "plaisir" voulait dire...
>
Helas, il dut rapidement abandonner cette vocation naissante, car son activité fétiche ne plaisait pas aux filles, et puis surtout parce qu'il était toujours à la recherche de sa propre couleur...
Il essaya le vert...
Puis le jaune...
(non, il est l'autre à côté)
... enfin le rouge, dans lequel il se reconnut tout de suite.
Et puis, cette posture d'anarchiste glamour lui permit à la fois de ne plus aller chez le coiffeur, de se faire percer les oreilles et de voir sa côte de popularité augmenter auprès de la gent féminine...
>
...Succès dont il n'abusa pas ; même au b. où, selon les dernières informations, il ne fit que "regarder" (malgré la tentation du rouge fétiche).
Cependant, malgré toutes ces pérégrinations plus ou moins médiatiques, Red Nose demeure un mystère, visible derrière le masque qu'il porte parfois pour jeter des mots fleuris dans des salles de classe suprises, ou plus discret avec la jeunesse révolutionnaire active de la banlieue de Paris...
...en rouge, toujours, le poing levé.
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