Je règle mon pas sur le pas de mon cheval

Et bien, quand je rentre de Roissy un samedi soir, il fait nuit, je fais un léger détour par Colombes (environ 50 km), parce que c'est aussi le prénom de la fille de Jean Anouilh, Colombe, et aussi parce que je ne fais pas assez attention aux panneaux qui indiquent les directions qui mènent à Rome et chez moi,et puis la musique est "extrèmement douce" (citation du petit pays), alors je pense en regardant les immenses enseignes publicitaires, je pense à cette phrase :
"Pourquoi, à l'heure de tout ceci, de toute cette modernité, les gens montent ils encore à cheval?" Je ne vous pose pas la question, bien sûr,et j'ai quant à moi quelques pistes (avec jeu de mot), comme celle-ci:









J'aime bien l'idée de rassembler des élèves dans un lieu prestigieux (les écuries du château de Versailles) pour leur apprendre qu'à cheval, et plus généralement dans la vie, il n'y a pas un moment où on détient le savoir et puis que c'est bon, qu'on est tranquille pour l'autre partie de sa vie... Je crois que le cheval apporte cela, une sorte de rigueur, d'humilité, et en même temps, cela permet de se remémorer notre état sauvage (et cela, même si le fantasme de l'être hybride a toujours été représenté comme une monstruosité).
Voilà, je rate ma route, une fois de plus, et je sais bien que ce n'est qu'effleurer le sujet, je vais me remettre sur les rails...
J'aimerai bien aller les voir travailler le week end prochain, le matin.

ps : la semaine prochaine, je vous parlerai de la petite sirène et du mythe du retour au liquide amniotique...