Poème en To
A Pays et à Nez Rouge
- « Ton manteau t’a menti !»
Me dit tôt le matin
Un tolier d’magasin qui aussitôt tâta
La texture de mon démantibulé vêtement.
- « Il a vieilli trop tôt,
C’te manteau qu’t’as su’l’dos
De mon temps, les manteaux
Ça durait tant de temps,
Tellement plus longtemps ! »
M’asséna le toto.
- « Tu mitonnes !...» tonnai-je.
« Moi, mytho ? Pas tant qu’ça !» tempêta
L’asticommerçant tenté d’débiter du tissu
Tout en tenant un beau nouveau manteau
Et en s’tapant sa menthe à l’eau.
-« Essaie donc ce débutant manteau et téma le niveau !
- T’as raison, rétorquai-je, ton manteau m’atteint
Et m’étonne le cœur, tanière des tentations. »
Puis il me dit d’autres mots tant beaux
Aussi beaux qu’une maman, qu’une moto,
Qu’un bateau sans mât, qu’un bateau sans eau.
Tout ça me décida à sauter le pas ;
Pataud, j’achetai le manteau tant beau.
-« Le manteau t’a maté ! jubila l’ostrogoth,
Si tu m’dis qu’y t’plaît pas,
Tu me mens tôt, bien trop tôt !»
- « Et l’ manteau que j’suis venu avec tantôt ?
Je le jette comme un toutou qu’a des tiques ?»
- « Elémentaire, mon titi, comme en informatique,
Aussi vite que le mot temps,
Tu mets ton manteau en mémoire, comme un manteau mental !
Me dit tôt le matin
Un tolier d’magasin qui aussitôt tâta
La texture de mon démantibulé vêtement.
- « Il a vieilli trop tôt,
C’te manteau qu’t’as su’l’dos
De mon temps, les manteaux
Ça durait tant de temps,
Tellement plus longtemps ! »
M’asséna le toto.
- « Tu mitonnes !...» tonnai-je.
« Moi, mytho ? Pas tant qu’ça !» tempêta
L’asticommerçant tenté d’débiter du tissu
Tout en tenant un beau nouveau manteau
Et en s’tapant sa menthe à l’eau.
-« Essaie donc ce débutant manteau et téma le niveau !
- T’as raison, rétorquai-je, ton manteau m’atteint
Et m’étonne le cœur, tanière des tentations. »
Puis il me dit d’autres mots tant beaux
Aussi beaux qu’une maman, qu’une moto,
Qu’un bateau sans mât, qu’un bateau sans eau.
Tout ça me décida à sauter le pas ;
Pataud, j’achetai le manteau tant beau.
-« Le manteau t’a maté ! jubila l’ostrogoth,
Si tu m’dis qu’y t’plaît pas,
Tu me mens tôt, bien trop tôt !»
- « Et l’ manteau que j’suis venu avec tantôt ?
Je le jette comme un toutou qu’a des tiques ?»
- « Elémentaire, mon titi, comme en informatique,
Aussi vite que le mot temps,
Tu mets ton manteau en mémoire, comme un manteau mental !
3 commentaires:
Cette littérature n'est pas accessible aux terre-à-terre de mon espèce...mais j'apprécie la beauté de la forme.
Tôt fus tu doué tant que ton téton tétasses?
Merci keski, joli poême et belle image qui me vont droit au coeur
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