Des fois...
... j'aime pas ce pays (pas celui des rêves, bien sûr) et des fois je l'aime bien commème.
Par exemple, je l'aime pas quand il vote à droite, teste l'adn de ses immigrés ou interdit aux gens de fumer. Mais je l'aime bien quand un président en exercice (et Dieu sait que je l'aime pas, pas le pays mais le président) répond à l'invitation d'une célèbre émission littéraire consacrée à un volcan actif de la littérature classique. Je sais que le président en question répond à l'invitation car il est aussi là pour se faire mousser face à ses électeurs. Il n'empêche que sa passion pour l'artiste est bien réelle et ce qu'il en dit est intéressant.
Je ne peux m'empêcher de penser à cette réplique de Michel Bouquet-Mitterrand dans Le Promeneur du Champ-de-Mars qui disait avec emphase au journaliste :
- "Vous verrez que je serai le dernier président littéraire... Après moi, il n'y aura que des gestionnaires..."
L'actualité nous montre que c'est bien probable. Et encore, gestionnaire, c'est un peu trop gentil.
Vivre dans un pays dont le président est un fin lettré n'est pas un gage de luminescence, et l'Histoire nous a prouvé qu'on pouvait avoir le pouvoir, être féru de culture littéraire, philosophique, artistique et massacrer dans l'allégresse. Toutefois, j'aime l'idée de vivre dans un pays dont l'Autorité-Suprême-qui-a-le-doigt-sur-le-bouton a déjà lu et aimé un auteur dans sa vie. Livres qu'il a choyés, qui lui en ont fait lire d'autres, lui ont donné l'envie de communiquer cet univers gratuit de la pensée à ses concitoyens. Il m'arrivait même de me précipiter sur des auteurs que Mitterrand (le vrai) avait cités dans ses conférences de presse, ses discours, ses entretiens. Cela m'arrivera-t-il encore ?
Cette émission, je l'ai achetée aussi pour le souvenir.
... j'aime pas ce pays (pas celui des rêves, bien sûr) et des fois je l'aime bien commème.
Par exemple, je l'aime pas quand il vote à droite, teste l'adn de ses immigrés ou interdit aux gens de fumer. Mais je l'aime bien quand un président en exercice (et Dieu sait que je l'aime pas, pas le pays mais le président) répond à l'invitation d'une célèbre émission littéraire consacrée à un volcan actif de la littérature classique. Je sais que le président en question répond à l'invitation car il est aussi là pour se faire mousser face à ses électeurs. Il n'empêche que sa passion pour l'artiste est bien réelle et ce qu'il en dit est intéressant.
Je ne peux m'empêcher de penser à cette réplique de Michel Bouquet-Mitterrand dans Le Promeneur du Champ-de-Mars qui disait avec emphase au journaliste :
- "Vous verrez que je serai le dernier président littéraire... Après moi, il n'y aura que des gestionnaires..."
L'actualité nous montre que c'est bien probable. Et encore, gestionnaire, c'est un peu trop gentil.
Vivre dans un pays dont le président est un fin lettré n'est pas un gage de luminescence, et l'Histoire nous a prouvé qu'on pouvait avoir le pouvoir, être féru de culture littéraire, philosophique, artistique et massacrer dans l'allégresse. Toutefois, j'aime l'idée de vivre dans un pays dont l'Autorité-Suprême-qui-a-le-doigt-sur-le-bouton a déjà lu et aimé un auteur dans sa vie. Livres qu'il a choyés, qui lui en ont fait lire d'autres, lui ont donné l'envie de communiquer cet univers gratuit de la pensée à ses concitoyens. Il m'arrivait même de me précipiter sur des auteurs que Mitterrand (le vrai) avait cités dans ses conférences de presse, ses discours, ses entretiens. Cela m'arrivera-t-il encore ?
Cette émission, je l'ai achetée aussi pour le souvenir.
2 commentaires:
Encore une fois, j'ai du relire deux fois pour savoir de quel président on parlait...Trop d'ésotérisme tue l'onirique!
Vive la nostalgie!Ah,le bon vieux temps du roi François!
Pour info, notre président actuel n'est pas qu'un gestionnaire. Ainsi, il a parlé littérature chez F.O.G. Un peu de fair play s'il vous^plaît
http://www.dailymotion.com/video/x10z6r_nicolas-sarkozy-chez-fog-200107_news
Le lien me lie à Bourvil, alors je ne comprends pas la référence...ps : t'aurais peut-être bien fait d'acheter aussi le film de Chabrol...
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