La crèche Émile-Zola de Carpentras vient de changer de nom, jugeant «peu valorisante» la référence à un écrivain dont l'oeuvre est particulièrement sombre.
La littérature peut provoquer des dommages pour l'équilibre psychique des enfants. Sans doute va-t-il falloir obliger les éditeurs à intégrer cette mention sur la couverture des ouvrages. La crèche Émile-Zola accueille depuis quarante ans les bambins d'un quartier de Carpentras. Mais le conseil municipal, pour cet anniversaire, vient de décider de débaptiser la crèche. Le motif ? Le «misérabilisme» associé au nom de l'écrivain «démoraliserait» les personnels.
La mairie, passée à gauche aux dernières élections municipales, se défend d'avoir voulu effacer le nom du grand auteur, qui demeure associé à la rue et au quartier alentour. Mais on souligne qu'il s'agit là d'une vieille demande du personnel, qui voit dans l'expression consacrée «une enfance à la Zola», une référence «peu valorisante». Émile Zola, le récit de la misère ouvrière, le déterminisme social… Voilà qui pourrait même, si l'on n'y prend garde, avoir une influence néfaste sur le moral des pauvres petits. Qui sait si ce stigmate précocement apposé ne mettrait pas en danger la réussite future des enfants ? Le sujet mériterait une étude scientifique.
Laissant l'écrivain dreyfusard à ses vieilles lunes littéraires, le personnel et les parents ont donc voté pour un nom qui laisse espérer pour les chères têtes blondes un avenir plus rose : les «Petits Berlingots».
Le Figaro, 20/10/2009.







Seul problème, les réservations qui se font par minitel (!) ont échoué: un avion a été réservé mais notre pilote n'est pas habitué à celui là. Seul échappatoire: une réservation pour 14h. Heureusement, un longue paille à proximité nous offre un bon déjeuner. Juste après le plat, la question traditionnelle et la feuille pliée. C'est bon d'avoir ses repères.
Après de nombreuses explications sur l'altitude à respecter, les interdictions de survol de l'agglomération parisienne, des zones sensibles...nous voici enfin équipés, prêt à en découdre comme dans Top Gun. Les nuages sont suffisamment hauts , on peut décoller.
Bon c'était pas tout à fait ça , mais il faut en rajouter pour vous garder en lecteurs. La suite fut époustouflante. Un petit passage près du château de Fouquet:
UN petit atterrisage sur une piste herbeuse à Pont sur Yonne et c'est reparti.
