17 mai 2009

Il court, il court, le Tilleul !

Voilà donc le rapport circonstancié que mérite Petit père Nezrouge sur le grand évènement caritatif-sportif initié il y a deux ans déjà !

Prologue :

Tout d'abord il y eut l'entraînement du Pays des rêves et de Zapata pour ne pas faire pâle figure. Coach Nezrouge est impitoyable !

AVANT :





















Après :





















L'évènement angoissant :


Ce doux mois de mai nous a fait bien des frayeurs, quelques minutes avant le départ, je contemplais les bourrasques de vent et les trompes d'eau qui tombaient sur la cour.
Le Pays des rêves se présente tout de noir vêtue en pleine forme et aussi angoissée que motivée. Coco , troisième professeur à courir pour la cause, a le sourire. Nous plafonnons donc à trois participants côté enseignants. Les objectifs pour l'année prochaine ? Chemato à vélo et Dame'nut aux cotés du Paysdesrêves ?

Le chemin de croix :

"Nous partîmes une centaine et nous arrivâmes trempés" (Le Cid des Tilleuls) .

En effet, la pluie a failli avoir raison de l'évènement, la colonne d'élèves s'arrête en plein milieu d'une rue à mi-chemin sur un trottoir. Jojo, un accompagnateur pas franchement coopératif cette année, nous demande de rentrer, que faire des élèves ? Odette intervient à ce moment là, tel un Alexandre sur Bucéphale, elle donne l'ordre d'avancer. La colonne repart, les élèves crient de joie. On espère tout de même que le déluge ne durera pas !

La course, un joyeux bordel :

L'arrivée sur le site se déroule normalement. Des ordres et des contre-ordres fusent, une course unique de 25 minutes avec départ décalé pour les 6e !
Qui compte les tours ? Chacun compte les siens, un joyeux bordel et tous les élèves sur la piste en même temps !
Je rejoins lepaysdesrêves pour le départ des 5e, comme d'habitude le premier passage est une charge sans pitié. Zapata et Lepays courent de concert, les 6e partent alors que nous sommes à mi-chemin. Lepaysdesrêves, avec son amabilité dont elle seule à la secret, m'enjoint avant la fin du premier tour "Je m'épuise à te suivre part tout seul !".

Ce que j'ai aimé :

Tous les élèves en même temps, cela permet une émulation plus grande. On se chambre, on se supporte, on s'encourage, un très bon moment, plus intense que les autres années.
La présence des surveillants et de certaines élèves de 4e qui m'ont tous semblé forts sympathiques et tous soudés autour de l'évènement.
Le sprint final, je rejoins C.D. une élève de 5e particulièrement en forme. Je pose ma main sur son dos pour l'inciter à me suivre en haussant le rythme, elle me jette un regard "l'oeil du tigre", on accélère ensemble. Deux egos en jogging et une course effrénée, je l'emporte non sans peine, elle repart pour un tour par défiance.
A l'arrivée, le paysdesrêves bondit comme une gazelle, aux côtés de E.G. une élève de 5e qui lui a servit de sparring-partner, contente de sa performance et pas du tout marquée par l'effort. Coco affiche le même sourire qu'au début, elle fait plaisir à voir.

Les couacs:

La direction au sommet de son incompétence, elle banalise une journée et se rend compte une semaine avant la course que les 4e et les 3e ne courent pas !
Les critiques sur l'organisation (certes chaotique) venant de gens qui n'organisent rien (dédicace au polyexpert).
L'absence d'apéro, Odette, Neigedessables,Lepaysdesreves, coco et moi affalés sur des canapés juste du jus de pomme berlinois pour fêter ça !
Le retour aussi fut catastrophique, on croise les doigts pour ne pas avoir perdu un élève en route !

Épilogue:

Nezrouge peut être fier de nous, l'évènement lui survit, s'inscrit comme une tradition. Les promesses de dons et l'enthousiasme des élèves ne faiblit pas. La météo et l'improvisation ont rendu l'évènement plus surréaliste et plus sympathique en fin de compte. Reste à récupérer l'argent.

5 commentaires:

lepaysdesreves a dit…

Quel beau récit, Zapata!!!
(Notre "coach", quand il sera revenu de son raid dans la boue, sera ému de te lire.)
Moi, pour une fois, je ne ferai pas d'ironie. Je garde ce moment comme un moment unique, de joie et de partage intense. La souffrance, bien sûr, mais la sensation unique d'être portée par les gens, par le vent...
(carton noir pour ceux qui ont profité de la banalisation de la journée pour ne pas venir du tout de l'après midi...)
Seul bémol : au finale, je ne suis pas sure du nombre de tours effectués (euphorique, je n'ai aps compté).
Surréaliste et baigné de pluies vitales.

Odette Amo a dit…

Moi, j'ai beaucoup aimé la comparaison avec le Grand Alexandre, même si, ruisselante sous la pluie, je devais plus ressembler à son cheval buté...

chemato a dit…

En tout cas, pour l'argent merci de ne pas avoir tant couru!

Mister J a dit…

Je vois que le polyexpert est toujours aussi con. Il faut que vous le gardiez. Il est vraiment unique celui là. Je pense que je serais devenu méchant avec lui...

J'ai entendu dire qu' il y' avait polémique sur la distance... après plusieurs vérifications et re-vérifications, et si le parcours est le même que les années précédentes, d'après google earth et la carte FFCO D 77-126, la distance au tour, boucle de la prairie comprise, fait 1030m au minimum...
Mais continuez avant tout à vous faire plaisir dans cette action avant tout humanitaire...
C'est bien, tout simplement, que cela persiste.
Merci cher zap', mais cet évênement ne m'appartient pas. J'ai horreur des hommages...je donnerai d'ailleurs des consignes pour mes obsèques...
Et pour le coaching...c'est l'athlète qui fait la différence. On ne fait pas fait pas une formule 1 avec une deux chevaux...
Mais quand il y a souffrance pour y arriver, il n'y a pas de petit sportif...
Continuez à vous amusez dans cet évènement, et surtout amusez les gamins...

peut-être que le polyexpert courra l'an prochain, en monocycle, balles de jonglerie en mains, en crachant le feu...Faîtes gaffe, il est capable de tout...

L'évènement me manque. Dès que je peux, je le construirai ailleurs...la il y' a une prairie.

Neige ensablée a dit…

"monocycle, balles de jonglerie en main, en crachant le feu..." J'ai déjà entendu cela quelque part... Mdr comme la première fois!