Ci-dessous 2 extraits du discours de Sarkozy prononcé aujourd'hui sur les nouvelles orientations de l'Ecole et sur nous, tout simplement :
""Relever le "double défi" de la "démocratisation" et de l'"élévation du niveau général exige que
l'Education nationale entre résolument dans la culture de l'évaluation et du résultat".
"C'est à vous ( inspecteurs d'académies et généraux), dans chaque académie, dans chaque département, pour chaque filière et pour chaque discipline, de promouvoir cette nouvelle façon de diriger l'école" .
"C'est à vous, sur le terrain, d'encourager les bonnes pratiques et de récompenser des efforts, de repérer les difficultés, de traquer les dysfonctionnements et de sanctionner les insuffisances.""
Formation des enseignants :
"Les nouveaux concours (...) seront mis en place dès la session 2010"."On allonge la formation -un an de plus- et on les forme à l'université". Le chef de l'Etat a souhaité "que l'enseignant de demain soit mieux formé", et "que la durée de ses études soit allongée d'un an". Pour cela, "nous avons décidé avec (le ministre de l'Education) Xavier Darcos que les différents concours (professeurs des écoles, CAPES, agrégation) soient intégrés au cursus universitaire, et soient ouverts à tout titulaire ou tout futur titulaire d'un 'master 2'"."En échange de cette année d'études supplémentaire, nous nous engageons à ce que les débuts de carrière soient revalorisés".
Nicolas Sarkozy a également exhorté les professeurs à accepter
"de réfléchir avec nous, de façon constructive et responsable, à une évolution de leurs pratiques et de leurs missions, selon des modalités qui restent largement ouvertes à la discussion".Nicolas Sarkozy s'est également exprimé sur la question
des
affectations :"A moyen terme, je veux que l'on se penche sur le système des affectations. Trop souvent, aujourd'hui, l'Education nationale ne parvient ni à satisfaire le souhait d'un professeur, ni à répondre aux besoins des élèves", a-t-il affirmé."Je ne dis pas que l'on ne fait rien pour résoudre la difficulté. Je dis que l'on pourrait faire mieux. Je n'ai pas de solution miracle. Mais est-ce trop demander que d'essayer (...) de mieux écouter les attentes des uns et des autres et de 'placer la bonne personne au bon endroit' ?", a ajouté le chef de l'Etat."
De surcroît, si les affectations pouvaient être annoncées par la hiérarchie, ce ne serait pas si mal".
Plutôt que de tomber dans le taclage facile, je garde une neutralité distante (pour l'heure)... mais j'ai bien envie de connaître votre ressenti sur tout ça ...