15 juin 2006

pile poil.

Un débat assez surréaliste a eu lieu récemment à la cantine. Les garçons ne comprennent pas pourquoi les filles s'épilent.
Moi, rien que d'imaginer des hordes de gonzesses à la plage, aiselles chevelues, jambes brushées et maillot à la lionne genre Farah Fawcett, j'en vomirais les excellents spaghettis bolognaises du collège.
J'ai découvert que nous les filles, on pense depuis toujours que les mecs débandent à la vue d'un malheureux poil oublié derrière le genou, que l'on souffre le martyr depuis notre puberté pour avoir l'air d'être nées imberbes, pour rien. Le mâle s'en fout et ne pense qu' à l'effet de nos féromones sur ses hormones. Car plus le poil est long plus l'hormone est folle.

Moi je ne m'épilerai plus... sauf pour aller à la piscine, à la plage, chez le médecin, si je mets une jupe ou une robe et au cas où j'ai un jour une aventure extra-conjugale, on ne sait jamais !

Au fait, les filles attention aux garçons qui se touchent le nez en vous regardant lorsque vous leur racontez des choses primordiales et super importantes pour la société, il semblerait qu'il pensent eux à des choses super importantes et primordiales pour leur micro-société...

3 commentaires:

Keski Lapadila a dit…
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Keski Lapadila a dit…

Bon ok. Petite mise au poil.
Les poils aux pattes d'une gonzesse, on est tous d'accord pour dire que c'est pas super poétique et que ça peut vite agir comme un tue-l'amour. Mais c'est tout.

Nous sommes tous nés avec le corps que nous avons et ce corps est programmé pour émettre toute une série de signaux au sexe opposé: des odeurs corporelles aux féromones, tout est bon pour aiguiser l'appétit de l'autre et ainsi assurer prudemment la reproduction de l'espèce...
Enlevez tous les poils et on sera obligés sous peu d'importer des martiens sur notre planète !

N'oubliez pas que les poils sont à l'odeur ce que les radiateurs sont à la chaleur: si on éradique tout ça, il fera froid dans les maisons et dans les coeurs.
Quand Courbet peint 'L'Origine du Monde', il n'oublie certainement pas de reproduire la forêt primaire où se perdent joyeusement les fantasmes à l'origine de la création des continents du désir sur lesquels nous avons pris pied. Péniblement.
Le poil n'est pas notre ennemi, c'est un abri, un refuge.

Quant au touchage de nez, je ne me sens pas du tout concerné... En arts pla, en revanche... ...Ca se tripote sec le museau.

Baba a dit…

Ca alors c'est la meilleure! On en apprend de bonnes sur ce blog... J'ai quand meme du mal à penser que ces messieurs trouvent "attirant" la version "yéti"...
En ce qui concerne le toucher de nez, peux-tu développer sécotine, ce n'est pas le rhume des foins??? lol!