J'ai eu ce privilège, dans mon ancien collège, de rencontrer un jour Lucie Aubrac.Elle venait ,conviée par mes collègues d'histoire-géo, rencontrer nos chères têtes brunes et frisées.J'attendis un moment...unique... en salle des profs, pour aborder cette vieille belle dame qui m'a toujours fascinée.Ces yeux avaient vu tant de choses, qu'elle ne voyait presque plus."Bonjour Madame Aubrac, puis-je me permettre de vous serrer la main et vous offrir un café".Elle me devina."Avec plaisir jeune-homme, je désespérais qu'on ne me le propose".Il y avait de l'humour dans son ton.Quel charisme ! j'avais l'impression d'être tout petit à côté d'elle.Elle était belle.
Ces quelques minutes, avec Lucie, furent pour moi,un grand moment de bonheur.Ca restera, à jamais, gravé dans mon disque dur-tendre.Oui, je pense que je suis resté, de longs moments, "amoureux" de Lucie.En d'autres temps, je n'aurais pas résisté à la résistante.J'ai régulièrement eu des pensées pour elle...et plus encore ces derniers jours.C'est prétentieux, mais je ressens un vrai manque. Je vous embrasse Madame.
6 commentaires:
Rencontrer les gens avant qu'il ne soit trop tard, c'est une chance, elle n'est pas "donnée" à tout le monde.
Relire des éléments de sa biographie: ses coup de poker auprès des autorités de Vichy pour défendre son mari, ses coups de force pour délivrer des résistants...
Elle avait déclaré qu "il n'y aurait pas eu de résistance sans les femmes". Sans doute.
nez rouge en clown triste, c'est plus que touchant...
chemato en féministe, c'est plus que louche...
sécotine a retrouvé son clavier!
moi je travaille plus de 60 heures par semaine et je n'ai ni le temps de me plaindre,ni celui de de retrouver le chemin de mon clavier...
En tout cas, tu diriges très bien les conseils de classe ( sans fausse flatterie)et parfois tu gardes la tête au-desus de la table, bravo!
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