27 juillet 2009

Chronique littéraire "Autant en emporte le vent"


Je profite du vide estival qui se prolonge sur ce blog et de l'absence de notre très cher administateur pour meubler. Ce soir, j'ai envie de me prendre pour Le pays, raconter mes lectures et exprimer mes sentiments profonds.

Bon, dans mon cas, un roman par an, ça me suffit. Cet été, grâce à mon cher Keski qui m'en a offert un exemplaire dédicacé par Scarlett et Rhett (les vrais?), je me suis lancé dans la lecture du roman ayant abouti à un de mes films préférés "Gone with the wind". Un classique, je sais mais j'en suis pas encore arrivé à la littérature contemporaine.

Résultat? Je me suis passioné pour ces personnages complexes, tiraillés par l'ambition, qui assitent souvent dépassés à l'effondrement d'un univers, la société sudiste. Bien écrit, des analyses psychologiques souvent fines, un vrai dépaysement, et une héroïne Scarlett au tempérament bien trempé qui montre le féminisme avant-gardiste de l'auteure. Et pourtant, deci-delà, une glorification de la société esclavagiste et une accumulation de préjugés assez ignobles qui m'ont presque amené à arrêter à la page 465. Extrait:

" Bien entendu, ils (les noirs) se comportaient comme il fallait s'y attendre de la part de créatures si peu intelligentes. Pareils à des singes ou à des petits enfants lâchés au milieu d'objets dont ils ne pouvaient comprendre la valeur, ils se livraient à toute sorte d'excès soit par plaisir de détruire, soit par ignorance".
J'imagine qu'avec ce genre d'extrait (on en trouve une dizaine du même acabit), je ne vais pas vous donner envie de le lire ou le relire, mais une fois que l'on comprend les origines sociales de Margaret Mitchell , du milieu dans lequl elle a grandi, on comprend un peu que 70 ans après l'abolition de l'esclavage , les choses avaient peu bougé aux Etats-Unis.
En attendant, je me replonge dans l'univers de Tara, avec Mélanie, Mama et les autres...
Mam Scarlett!

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