06 janvier 2010

Hiver en Toscane

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La plaine de Camaiore (du latin campus maior parce que les Romains y avaient établi un puissant campement). Au loin, la Méditerranée.


Le début du Parc naturel des Alpes apuanes. 450 mètres d'altitude.


La brume s'enfonce doucement dans les montagnes,
poussée par les vents du large...

puis recouvre tout...

...vraiment tout.






Puis la brume s'en va. Tiens, elle est pas mal cette baraque.


Un Bed & Breakfast qui passait par là.

Li souleil qui rivient parci qu'il a rendi-vou avec la loune.

Et il va se coucher...

Dîner du nouvel an chez des gentils indigènes. Petit grignotage avant le repas. A gauche, les anchois macérés, un pur délice que même que j'en ai repris deux fois. Au milieu, des tranches de lard mûri dans le marbre, plat typique de Toscane, mamma mia. Du saucisson toscan et une salade de céleri. Plus tard, on aura droit aux lentilles, symbole de richesse pour la nouvelle année (en tout cas, le 8° échelon, c'est pas encore pour cette année)

Anecdotes de vacances:

a) Une mamie du village qui a peu quitté la Toscane et que je connais bien mieux maintenant depuis que nous avons dansé des valses endiablées a fait récemment un séjour à Amsterdam. Ses compagnons de voyage morts de rire racontent qu'elle a refusé le lait en poudre d'un hôtel croyant que, selon le contexte, ce ne pouvait être que de la drogue. J'ai néanmoins immédiatement arrêté de rire quand j'ai goûté le minestrone atomique que cette mamie nous avait préparé. J'en suis toujours pas revenu, fini à tout jamais le Knorr de mon enfance.
b) Croisé un maçon un peu rustaud en train de travailler dehors avec des gants. Comme on ne lui en avait jamais vu porter, la question s'impose: "Tiens, tu mets des gants maintenant ?" La réponse de cet homme, récemment embarqué dans une nouvelle aventure amoureuse, fuse, magnifique: "e per le carezze !" Tout n'est pas encore perdu.

c) Suis parti avec quelques copies et surtout un devoir de vacances. Je devais traduire d'anglais au français le script d'un film anglais où tous les personnages se mettent assez vite tout nus. Expérience très amusante qui m'a quand même posé quelques problèmes, surtout que je n'ai jamais vu le film en question: à quel moment précis les personnages, qui se rencontrent toujours dans des endroits assez neutres, deviennent-ils assez intimes pour passer du vouvoiement au tutoiement ?

6 commentaires:

zapata a dit…

De magnifiques photographies, ta villa perdue dans la montagne est vraiment fantastique, évidement Patate douce a raison , il manque la piscine. Je te vois déjà fare il diavolo a quattro !

lepaysdesreves a dit…

Quel bel endroit.. Alors, tu te lances?
Beaucoup de poésie dans ce CR, surtout les anchois marinées qui me manquent tant...
Quant à ta question pour les "bilingues", je crois que malgré tout, ils se vouvoient tout le temps...

chemato a dit…

Je crois que tu as trouvé ton havre...( mais non, je ne parle pas de la Normandie Patate!
Quant à la question finale, je pense que tu devrais demander aux Italiens, si Berlusconi tutoie ou vouvoie ses nombreuses conquêtes (esclaves)?

Odette Amo a dit…

Cet endroit est décrit avec les yeux du coeur.
Il y a quelque chose de touchant dans la dernière photo, celle du coucher de soleil qui réchauffe l'arbre tordu au milieu... comme le dit si bien un autre chanteur.

Neige ensablée a dit…

Vraiment belles images d'un endroit où il semble bon vivre!

Neige ensablée a dit…

Oh!! Un hamac!!