13 janvier 2010

Une formation sur l'être humain

Lundi, j'ai passé deux heures extraordinaires, en compagnie de camarades humains, et d'un homme comme il y en a peu : le chevalier de Lapalisse.
La première heure passa lentement. Le sieur chevalier fut dépité de ne pas nous entendre sortir le mot magique et attendu : la peur. Il s'avère que, dans toutes les expériences personnelles évoquées, aucun écart de conduite ne put être remarqué. Un sang-froid admirable de la part de tous, et une formation qui s'annonçait décevante : nous étions déjà tous des supermen.
Heureusement, le sieur chevalier vient à ma rescousse, armé de son inimitable bon sens.
"Dehors, il gèle" (censé démontrer un argument non identifié)
"La séance 3 vient après la 2" (ah ?)
"On se coupe, c'est pas grave, on se vide de son sang, c'est plus grave" (un peu...)
Bref, je me repaissais de ces délicatesses, pleine d'une torpeur post-prendale, quand nous abordâmes le sujet du Mal absolu : la fumée. Et là, fusa la question qui devait retenir mon sourire jusqu'à la fin de la séance :
"Mais la fumée, ça pique les yeux même quand on porte des lentilles ?"...
Aussitôt agrémentée d'une explication :
"Ben, parce que quand j'épluche les oignons, ça protège..."
Merci, madame Carafe.
J'attends demain avec impatience.

2 commentaires:

Keski Lapadila a dit…

A l'évidence, Madame Carafe ne connaît pas les oignons Picard déjà émincés...

zapata a dit…

Je pense que Madame carafe ne tient pas la comparaison avec notre zézette nationale, une vraie secouriste en herbe !