Bonjour à tous !
Me revoili, me revoilou !
J'ai une autre explication à la déliquescence du blog : l'IPhone, à la fois ultra-facile d'utilisation, et en même temps limité dans ses capacités (je n'allume presque plus mon ordi, si ce n'est pour bosser...).
Donc, je me repens et participe !
Vu : Œdipe-roi, de Sophocle, au théâtre du Chaudron, à la Cartoucherie. La pièce est jouée par une troupe afghane en... Persan !
On pénètre dans la salle, on entre dans un autre monde, transporté aussitôt dans les montagnes afghanes : le décor de roche, le point d'eau -unique- du village, les hommes, les femmes en costume traditionnel... Le dépaysement est total.
Une simili-colonne grecque traîne quelque part, pour vous rappeler la raison de votre venue.
Le noir et, tout à coup, la musique, la mélodie des voix qui se mêlent, aux sonorités si proches et si différentes des nôtres. Qu'elle est belle, cette langue ! Dès les premiers mots, la poésie vous emporte.
La pièce grecque se déroule, universelle. Rien ne choque. Cela se passe ici, et là-bas ; tout près. En nous.
Bravo à langhoff qui nous prouve, encore une fois, que la tragédie grecque est si intimement liée à l'homme qu'elle ne s'arrête ni aux frontières temporelles, ni aux frontières géographiques...
Un pur moment de bonheur !
Bisou à toi, ami lointain, à qui souvent je pense.